Petit tour d’horizon avant d’enlever la pause. Je supprime mes bateaux, mon fort, je demande à devenir tributaire de Ming, je change mon marchand de place, je demande des troupes (cinq régiments de cavalerie « gratuits ») à mon seul « ordre » (les tribus), je mets en rival Corée, Haixi et Yeren, je mets un « focus » sur le militaire au détriment d’admin et diplo et enfin j’engage un conseiller militaire (+5% en discipline, très bien) pour avoir des points de monarque dans cette catégorie.
Puis, je regarde mon monarque. Il a de bons traits : baisse de l’expansion agressive et plus de chances d’avoir un héritier (si jamais je devais avoir une mauvaise surprise).
L’héritier, parlons-en. Il a 11 ans et c’est un 3/3/4 ce qui est tout à fait satisfaisant.
Avec les troupes gratuites, j’ai aussi eu un général de qualité 20 (sur une échelle de 0 à 100 suivant la tradition terrestre). 5 pips en « choc », c’est hallucinemment bon. Je mets mon monarque en général (prise de risque car s’il meurt, ça fera plonger ma stabilité) et il a un pip en siège, ce que j’espérais.
Après un mois de jeu, j’attaque Haixi, en gris sur la carte ci-dessous. 
Moins d’un an et demi plus tard, j’annexe tout le territoire et récupère la deuxième province nécessaire pour unifier les tribus Jurchen. 
Je ne légitimise que la province qui m’intéresse (le reste viendra plus tard par événement et sans que je ne dépense de points d’admin) et rase le reste pour obtenir points de monarque, argent, unité de la horde et baisser ma surexpansion. Puis, je bouge mes troupes au nord pour attaquer Yeren.
Je déclare la guerre en mars 1447 et tout se passe sans souci. J’apprends en janvier que mon héritier est pleutre (-5% au moral terrestre…). Heureusement en mars 1448, j’ai assez de points militaires pour prendre la technique niveau 4, qui apporte des avantages majeurs : moral et tactique. 
En mars 1449, la guerre est gagnée. Je ne peux pas manger Yeren en une fois, son territoire est trop étendu. Plutôt que de prendre le maximum, je décide de laisser le coin nord-est (car son voisin à l’ouest a de l’or), je prends ce que je peux comme provinces (en vert clair sur la carte) et je décide de l’humilier pour 40% de score de guerre. Je fais cela pour obtenir des points de splendeur pour cet âge (« Humilier un rival » est une des conditions pour avoir de la splendeur lors de l’Ère des découvertes).
Et hop, voici. 
Et comme je m’y attendais, je reçois un message pour me dire que Yeren est trop faible désormais pour être mon rival. Bref, si on compte ça et la démonstration de force, je pense avoir bien fait de prendre moins de territoires et plus d’éléments annexes. Je légitimise ma troisième province nécessaire. Comme cela prend 17 mois à chaque fois, je reste sur le qui-vive pour éliminer les rebelles des territoires récemment conquis (je me suis refuse à augmenter l’autonomie de ces provinces). La chance me sourit, un événement me fait augmenter ma stabilité, ce qui me permet de prendre une décision qui baisse l’agitation dans le pays. 
Fin 1449, Oirat, mon seul allié m’appelle à l’aide car on l’attaque. Il s’agit des Ming. Ah ? Euh, sorry vieux, je ne peux pas t’aider.
En janvier 1450, la Renaissance apparaît loin en Italie (à Crémone). Cela veut dire que tant que je n’ai pas cette institution, les techs vont me coûter 1% de plus par an (max 50%). Mon retard commence. 
Heureusement, j’ai encore de la chance, avec un gain de prestige qui annule mon malus diplomatique lié à Oirat. 
En septembre 1450, tout est bon, je peux unifier les tribus et créer la Mandchourie (avec plein de provinces légitimes ou revendiquées). 
Et voilà, le plus facile est accompli.
Pour la suite, je vais peut-être amputer la Corée tant qu’elle est d’un niveau militaire plus faible que moi et m’étendre vers Bouriates pour récupérer la province aurifère. Idéalement aussi, passer à la tech admin 4 puis 5 pour obtenir mon premier groupe d’idées.