En 1500, j’ai réussi à pas mal m’étendre tout en restant tributaire des Ming. Néanmoins, je n’ai toujours pas la Renaissance donc les technologies me coûtent cher (cela dit, le plafond est de +50%, donc après 1500, cela restera stable). Militairement, le jeu aussi joue contre moi car ma cavalerie surpuissante va être de moins en moins utile. De plus, plus je suis développé et plus « l’unité de la horde » baisse, ce qui augmente les révoltes.
En 1501, j’ai moitié moins de troupes que le Ming mais j’ai plus de réserves (effectifs). Comme en plus, mes unités sont plus fortes et que j’ai pris des doctrines défensives, il se peut que je sois beaucoup plus puissant, si je choisis bien mes terrains (plaines). Dans le tableau ci-dessous, il n’y a que les pays que je connais, donc pas d’Europe occidentale. 
La même année, je peux choisir une nouvelle capacité. Je choisis des impôts de guerre moins chers (en points de monarque), cela me permettra de rester à flots pendant un conflit sans que je dépense trop de points militaires. 
En janvier 1502, je décide pour la première fois de ne pas payer le tribut. Cela érodera petit à petit la confiance que Ming a en moi (surtout que je vais continuer à ne pas payer). 
On se dirige tranquillement vers la guerre et je me prépare. Mais, mon dirigeant meurt alors que son fils est mineur. Il s’ensuit une crise de succession (car je suis un nomade des steppes). Je perds un 2/5/3 et 25 en unité de la horde pour récupérer un 2/0/2. Naaaan.
En plus, il a 18 ans, je vais le garder longtemps… Enfin, au moins son héritier est moins pire. 
Comme la régente est très correcte, je place mon dirigeant à la tête de troupes (le hasard peut aider) et là, il est assez bon. 
Ah, il obtient le trait « Sévère » qui me donne de la discipline (qui permet de faire plus de dégâts et d’en encaisser plus). 
Pendant ce temps-là, je mate les rebelles chez moi. Et Ming mène des guerres pour augmenter son nombre de tributaires. En 1505, Ming adopte la Renaissance. Le temps presse, je ne peux pas rester à la traine. C’est d’autant plus vrai qu’en 1506, la deuxième institution, « Colonialisme » qui apparaît. 
Certaines provinces ont la Renaissance, chez moi mais pour en avoir les bénéfices, il faut attendre (avec un malus à -15% car je suis nomade des steppes), payer trop de points en développement ou payer 705. 
J’ai 133 en banque et je perds de l’argent avec la maintenance de mon armée au maximum (on parle de l’emprunt à rembourser aussi ?). Alors je dévalue trois fois la monnaie, augmentant ma corruption (mais cela va baisser l’agitation chez moi). Puis, je prends l’institution. Dans la foulée, une tech de chaque type (6/7/9), surtout la militaire pour rester au niveau des Ming. 
En février 1506, Ming en a assez que je ne paye pas mon tribut et annule notre relation (j’aurais pu le faire mais cela m’aurait coûté un point de stabilité). 
Je deviens donc indépendant et accède au statut de Grande Puissance. 
Sixième du monde et très proche de la cinquième place. 
Dans la foulée, Ming me met comme rival. J’en fais autant. Le conflit approche…
Juste après, un allié de petite taille (une province), Qara Del, accepte de devenir mon vassal. L’aide ne sera pas énorme mais je me dis que cela peut être utile. 
En avril 1507, j’ai une revendication sur la Chine, j’ai un réseau d’espionnage correct qui devrait me permettre de gagner des sièges un peu plus vite. Je déclare la guerre, malgré les risques de rébellion internes à l’ouest du pays. Enfin, cela fait partie du plan. 
Bien entendu, je mets en place les impôts de guerre : 3 points militaires pour 20% de réduction de coûts (surtout que j’ai plus de troupes par rapport à ce que je peux entretenir ce qui génère des frais de plus). 
Je lance mes canons et mon général avec des « pips » de siège, sur Shenyang. C’est l’objectif de guerre, celui qui permet d’obtenir un score de guerre évolutif. Comme en plus, c’est un fort, si j’arrive à le prendre, ce sera compliqué pour me l’enlever. Je prends aussi les provinces alentours et reste bien groupé. Ming m’attaque plutôt à l’ouest, je ne défends pas car il n’y a pas grand chose à sauvegarder, et puis je compte sur l’attrition pour qu’il perde du monde. Après trois mois de guerre, les réserves des Ming sont nulles, les miennes sont intactes. Il me reste 52k hommes et lui 83k. Le rapport de force devient moins défavorable. 
Doucement je me décale vers l’ouest, toujours chez les Ming et j’assiège précautionneusement les forteresses dans les montagnes, ainsi que le fort de Pékin (gros niveau mais en plaine). Les montagnes (et aussi, dans une moindre mesure, bois, collines) offre un avantage pour le défenseur, mais celui qui maîtrise le fort est automatiquement le défenseur. Donc, il est très facile de se faire battre en assiégeant dans les montagnes. Surtout moi qui ai des troupes très puissantes en plaine. A l’ouest de mon pays, des rébellions éclatent et certaines vont jusqu’à se battre contre Ming, annulant leur occupation pour la prendre à leur compte. A court terme, cela m’arrange. Mais pas à long terme car s’ils occupent ces territoires trop longtemps, je cède automatiquement à leurs exigences (ici, l’indépendance). En mai 1510, l’événement tant attendu arrive.
Le Mandat céleste n’est plus que de 17 et va décroître encore plus vite. Et -15% au moral des armées !
En juin 1510, il me reste 50k hommes et 20k de réserves contre 67k et 1k hommes de réserves pour Ming. Le score de guerre est de 27%, il en faut au moins 59% pour obtenir tout ce que je désire.
L’objectif de guerre est bien assuré. En revanche, dans mes montagnes à l’ouest, la situation devient plus préoccupante. Il va falloir que je déloge les rebelles si je ne veux pas perdre des territoires (en plus, c’est celui de la mine d’or). Je m’en occupe en gérant comme je peux les Ming qui sont là. J’hésite à arrêter la guerre là (Pékin coûte près de 30% de score de guerre) mais la victoire parait à ma portée sans trop endommager mon pays.
Août 1512, il me reste 50k hommes et 37k de réserves (merci à mes idées défensives et à mon type de gouvernement) contre 54k hommes et 0 de réserves pour Ming. Je suis en train de gagner, c’est indéniable.
En septembre 1512, le score de guerre est de 48% et je place une offre à 61%, avec même un peu d’argent (130). Notez aussi en bas à droite le Mandat céleste à 5. 
Je suis ravi, j’ai super bien géré. J’avais peur que ses troupes ne soient pas en carton comme annoncé partout mais en fait, si on combat sur un bon terrain, les hordes sont inarrêtables. Les capacités de l’Ère m’ont bien aidé aussi (plus gros ratio de cavalerie, impôts de guerre sans coût, bonus si je me bats dans une province ayant le même terrain que ma capitale) ainsi que les doctrines défensives.
Le détail des pertes est assez édifiant : je suis l’attaquant et il a perdu deux fois plus d’hommes que moi en combat et quatre fois plus que moi en attrition.
Avec tout ça, il est temps de saboter la suite de la partie juste pour avoir un succès. Rasons Pékin. 
Tout ça pour obtenir le succès « dévaster une province avec plus de 30 de développement ». OK, le bonus en points de monarque et unité de la horde est aussi très appréciable. 
Tous les voyants sont au vert. 
Et donc voilà, 15 septembre 1512, création de l’empire Qing. 
Et le succès qui va avec. 
Et voilà, fin du récit, GG, tout ça. Mais non, on va continuer un peu, il reste plus de siècles de jeu et il reste des choses à faire. Cela dit, si je n’avais pas joué pour avoir le succès au plus vite, je n’aurais pas fondé Qing tout de suite (et ne plus être un nomade des steppes) car immédiatement, la menace nomade n’en est plus une et Ming reprend un peu des couleurs avec 25 au Mandat céleste. 
Il arrive même à progresser légèrement grâce à ses tributaires et malgré mon développement. Il va donc falloir que je m’étende au détriment de ses tributaires pour que le Mandat s’achève. Et je pourrais le prendre ? Alors un jour, peut-être mais pas sans tributaires de mon côté sinon c’est impossible à maintenir.
Je consolide un peu mes provinces. Fini, les tribus, maintenant j’ai clercs/marchands et noble (le seuil d’autonomie locale est plus bas). Finie aussi l’unité de la horde qui descend tout le temps et place à une légitimité beaucoup plus stable. Les institutions se propagent plus vite, les troupes se régénèrent moins vite et sont moins nombreuses, bref, je deviens sédentaire. Mon commerce est aussi beaucoup plus rentable.
En avril 1514, je prends la technologie administrative 7 et commence le groupe de doctrines (administratives) humanistes pour mieux gérer un empire multi-culturel. 
Ah tiens, je peux prendre une autre capacité. Par défaut, je prends l’édit pour avoir moins d’agitation, même si je ne pense pas l’utiliser.
Pendant la guerre, j’avais des points militaires en trop, donc je développais ma capitale d’alors pour faire apparaître l’institution « Colonialisme », ce qui est fait en 1516. Maintenant, faut que ça se propage pour que je puisse l’acheter.
Je dois donc affaiblir Ming mais j’ai une trêve en cours. Je vais attaquer un de ses tributs. Ce qui provoquera l’entrée de guerre de Ming, ce qui est un peu gênant. A l’ouest, des provinces pauvres et pas mal d’alliés, bof. Donc je vais attaquer la Corée (qui vient de prendre pied au Japon), dès 1516. 
Ma stratégie est claire : assommer la Corée en occupant tout son territoire continental, laisser des troupes pour préserver l’objectif de guerre (une province sans fort, ce qui n’est pas génial) puis me défendre contre Ming qui va fatalement m’attaquer partout. Mon invasion se passe bien, le Coréen fuit par bateau. Il tente un débarquement à sa frontière nord, mais c’est un bien mauvais calcul. 9k mecs en assaut amphibie (malus) dans des collines (malus) où j’ai mis 20k défenseurs… Six mois après, en 1517, l’âge d’or de Ming commence. Grmpf, ça tombe mal. 
Comme prévu, je me fais défoncer à l’ouest mais cela n’impacte pas trop le score de guerre. Enfin, jusqu’à ce que la province de mon vassal soit conquise. Cela me force à aller lever le siège puis à revenir en vitesse à l’est pour préserver les gains. Le but est bien entendu de faire une paix séparée avec Ming (idéalement en obtenant quelque chose mais cela va être compliqué).
En août 1518, ayant trop de points militaires, je prends la technologie 10. Je ne change pas mes unités en cours de guerre (car le moral passe par zéro ce qui est très dangereux). La vitesse en plus est appréciable, cela dit.
En 1521, j’arrive à faire sortir Ming du conflit. Avec toujours de splendides stats. 
J’ai 99% de score de guerre avec la Corée et je peux me servir sur le continent. 
Bref, en mars 1521, on arrive à ça. 
Le seul souci, c’est que le total des provinces capturées arrive à 103% de surexpansion. Or, sauf si on est un très bon joueur, il ne faut pas dépasser 100% sinon les révoltes pullulent. C’est le cas et je dois parcourir mon empire pour mater les révoltes pendant les années suivantes. Cela dit, je vois avec joie que le Mandat céleste recule lentement mais régulièrement. L’hallali est pour bientôt.
En février 1523, mon héritier tombe malade. Je prends l’option « pas chère » et il survit ! 
Ironie de l’histoire, mon dirigeant meurt en novembre la même année en étant à la tête de troupes. T’étais pas un bon dirigeant (2/0/2) mais c’est sous ton règne que les Mandchous sont devenus Qing. Le remplaçant est à peine moins pire (4/1/0.. vu que j’ai des doctrines en admin à acheter, c’est un moindre mal). L’héritier est vraiment bon (5/0/6) mais franchement en points diplo, je ne suis pas gâté. 
Bilan de la session : j’y suis arrivé !! Bien plus vite que prévu et en une fois. Si j’avais été moins gourmand, j’aurais pu amoindrir plus fortement Ming, mais tant pis. Là, je profite d’avoir plus de stabilité et d’argent. Mes troupes sont un peu moins fortes comparativement mais ça ne va pas durer. Dès que possible, je vais prendre l’institution « Colonialisme » pour avoir des technologies vraiment peu chères et augmenter mes conquêtes. Surtout avec « Humanisme », je devrais avoir moins de difficultés internes. Comme je ne vais pas construire des bateaux pour attaquer le Japon et que je suis en trêve avec Ming, je vais regarder vers l’ouest.
