
Nous en sommes en 1280 après Jésus-Christ. Tout le sous-continent indien a été conquis par la dynastie Nagavamsi. Tout ? Non ! Car un mandir (temple) planqué au milieu d’une province nous empêche d’atteindre notre objectif, GREUMEULEU. Bhimasena (on va dire Bhima) a déjà quarante ans quand il monte sur le trône. Son père n’a pas réussi à unifier les trois empires indiens mais a fait le plus dur. Bhimasena va donc s’atteler à cette tâche. Euh, attends, pourquoi il a déjà un surnom ? Et en plus « usurpateur » ? Alors. Il se trouve que Bhimasena a été fieffé par son père, bouddhiste (hindou, c’est pas possible), quand ce dernier était en vie. C’est une technique bien pratique si on a des territoires à soi en trop : on les passe à son héritier pour les récupérer ensuite (vive la primogéniture). Sauf que j’avais donné des fiefs disparates juste pour m’en débarrasser. Et il devait aussi y avoir un royaume. Or, fiston s’est pris une rébellion, a perdu, puis est revenu et a regagné son territoire et conquis également un surnom peu enviable. D’entrée de jeu, Bhima se prend un ultimatum. Partage salique (pas forcément pour l’empire), euh non. C’est la guerre.
Les troupes rebelles sont nombreuses et toutes les forces en présence sont éparpillées (et en plus il était tard et je voulais finir mon objectif). La guerre est donc laborieuse. Presque dix-huit mois plus tard, Bhima a un score de guerre de 65% et arrache une paix blanche.

En 1287, Bhima fait venir un architecte pour construire une tour. Ce sera cher, mais alors vraiment (aux alentours de 5000 au total). Cela dit, le résultat est là.

Début 1288, Bhima a enfin trouvé le suzerain du prêtre installé sur son territoire. Il lui déclare la guerre pour ce confetti.

Fin 1288, Bhima est totalement absorbé par la guerre qu’il ne fait pas vraiment attention aux factions internes qui augmentent (en fait, si, mais je voulais rusher, il était tard…).

Augmenter le pouvoir du Conseil pour des guerres vassales libres ? Franchement, rien à foutre. Bhima cède pour ne pas avoir à gérer un deuxième conflit. (oui, je sais). Fin 1290, le mandir est intégré à l’empire.

Je me rue sur le bouton pour unifier le territoire mais il reste grisé (et moi, pas du tout). Et je regarde la carte. C’EST QUOI CETTE PUSTULE A L’OUEST ? Pourquoi, ça a quitté mon empire ??? Bon, on se reprend, ça va vite être réglé. Sauf que maintenant le Conseil doit approuver les guerres (c’était pas du tout le deal, ça). Rien à foutre, je passe outre et me prends -10 d’opinion pour décision tyrannique. Deux ans plus tard, le territoire est récupéré. Et le bouton montre un joli vert.

Je savoure trente secondes, clique sur le bouton.


Éreinté mais ravi, je guette le succès. Mais rien ne vient. Du tout. NAN MAIS C’EST PAS POSSIBLE !! Je vérifie, je suis bien en Ironman. Je quitte le mode pause et puis…

OUAIS, allez au lit maintenant !!
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Alors, c’est clair que je n’ai pas du tout optimisé cette session mais l’objectif de la partie est atteint. Plus de quatre siècles après la première génération, la famille Nagavamsi maîtrise les trois empires indiens de jure. Au bout du quinzième dirigeant. Ce fut très fun pour moi (j’espère aussi pour vous) mais tout de même bien long donc je pense faire une pause.
Sauf si….
Sauf si je veux utiliser les 150 ans restants jusqu’à la fin du jeu pour voir si je peux obtenir d’autres succès comme avoir Rajasthan et Perse en même temps, ou alors rendre La Mecque hindoue voire utiliser un éléphant pour écraser un calife ou un pape….