L’aventure commence en 2200, mes objectifs sont plutôt vagues, mais heureusement le jeu me donne de quoi m’occuper: mon vaisseau d’exploration, qui faisait une reconnaissance des systèmes environnants, me propose une première quête!

Apparemment, le coin était habité par une race de machines qui ont décidé à un point de détruire toute vie dans la galaxie, puis ont disparu en cours de route. Ces Cybrex ont l’air d’être mon genre de gens, je me réjouis d’en apprendre plus. Mais en attendant rien à faire, il faut continuer à explorer en espérant tomber sur quelques artéfacts qui pourront m’en apprendre plus (six au total).
Je reprends mes explorations -et identifie ma première planète habitable pas très loin- quand tout d’un coup, on frappe à la porte:
Nous sommes en 2210 à peine, et avec un peu d’investissement de recherche je parviens à communiquer avec l’Alliance galactique de Provalguvor:

La race est champignonoïde (!), et visiblement est à un stade de développement similaire au mien: une planète, niveau tech équivalent. Ils ont l’air plus sympas (égalitariens et démocrates), mais c’est pas comme si j’avais le choix dans mes réponses: « Pourriture extra-terrestre », « Ne marchez pas sur nos plates-bandes, ou sinon.. » ou enfin « Dégagez de notre chemin ou ça va chauffer pour vos miches ». Je choisis de demander un peu de respect, mais de toute façon ces premières réponses n’ont pas vraiment d’impact sur les relations. Par contre, et ça je le réaliserai un peu plus tard, mon côté xénophobe fait que je leur ferme mes frontières d’emblée. Ok.
Il n’y a rien à faire de plus, donc je poursuis mes occupations. Six mois plus tard apparait une deuxième quête: en octobre 2210, on identifie des traces du Hyacinth, le vaisseau de colonsation qui suivait le mien! Un mystère de plus à résoudre.
Une trace a été identifiée dans un nouveau système pas très loin, juste de l’autre côté de l’Alliance champignon. Et c’est ce moment que ces punks choisissent pour me fermer leur frontière, sous prétexte que je l’avais fait en premier!
Ils sont, littéralement, en travers de mon chemin. Je décide donc de me préparer à la guerre: même si j’ai trois corvettes qui se courent après je me dis qu’après tout eux aussi, et que donc si j’ai six corvettes je serai deux fois plus puissant (de toute façon je n’ai pas le choix, les autres techs militaires -destroyer, croiseur sont encore hors de portée). C’est un peu serré au niveau ressources, mais je jongle un peu pour alterner nouveaux systèmes et nouveaux vaisseaux.
C’est d’ailleurs un bon moment pour faire le point sur la gestion des ressources dans ce jeu, présentées sous la forme d’une barre d’état en haut d’écran mais que je divise en deux pour que ce soit plus simple:

Energie c’est un peu l’argent du jeu: j’en ai besoin pour faire tourner mes équipements, construire des vaisseaux, recruter des gouverneurs ou scientifiques. Les minéraux permettent de construire des trucs, et les deux peuvent être exploités (eXploitation!) dans les divers systèmes sous mon contrôle ainsi que sur les planètes habitées. La nourriture est produite sur ma/mes planète(s) et si j’en ai trop ma population grandit, mais si j’en manque ils meurent. Il est donc bon d’avoir un (petit) excédent. L’icone suivant (« influence ») permet de revendiquer des systèmes voisins et grandit de manière assez régulière en fonction de ma politique interne. Le dernier est l’unité, dont les points s’accumulent grâce à tout un tas de paramètres mais qui, au final, me permet d’adopter de nouvelles traditions qui à leur tour amélioreront mon efficacité au combat, en économie, en diplomatie, etc.

Les suivantes sont moins intéressantes: les trois premières sont des thèmes de recherche (les points s’accumulent en exploitant des resssources dédiées également mais, surprise, le nombre de systèmes solaires controlés augmente aussi le coût de chaque innovation d’environ 5% par système supplémentaire); viennent ensuite le nombre de planète que je peux contrôler simultanément, la taille maximale de ma flotte, le nombre de bases spatiales maximales: si je dépasse mon quota j’aurai une pénalité (généralement d’argent, mais aussi de rendement). Le dernier indicateur montre le quantité de ressources rares découvertes et contrôlées.
Bref, on est en 2211 et ma première faction politique fait son apparition:
L’Avant-garde patriotique (c’est son nom) a un objectif, ou plutôt un ensemble de revendications que je me dois de suivre au plus près afin de gagner un bonus de points politiques (ou, à défaut, éviter d’en perdre s’ils ne sont pas contents). Ici, en gros, ils aiment bien que j’aille conquérir des systèmes extra-terrestres. Ca tombe bien c’est mon plan.
Je continue mes préparatifs quand, en 2216, deuxième rencontre extraterrestre:

Des molluscoïdes? En plus ils sont agressifs. Mais loin, donc je leur demande de s’occuper de leurs affaires, surtout que leur apparition provoque l’apparition d’une deuxième faction le Bloc suprémaciste humain. Vaguement similaire à la première, en gros ils veulent bouffer de l’alien au déjeuner et au dîner.
En 2222, je me sens prêt, et avec ma flotille de 12 corvettes je déclare la guerre aux champignons géants. Je ne suis pas gourmand, je revendique juste les systèmes qui me permettront d’atteindre le Hyacinth. Ils ont à peu près le même nombre d’appareils mais les miens sont légèrement plus puissants, donc la « guerre » consiste surtout à prendre un système, retourner réparer, le perdre, le reconquérir, en espérant qu’ils perdent un ou deux vaisseaux de plus que moi à chaque fois pour qu’à la fin, usure aidant, ils jettent l’éponge faute de combattants. C’est pas glorieux, mais à ce stade je n’ai pas trop les moyens de meilleures ambitions.
En 2223, rien à voir, je découvre un second artéfact Cybrex:

Puis un troisième en 2225:

Pendant ce temps là, ma petite guerre avance doucement mais sûrement.