La guerre traîne en longueur, et l’un des mes amiraux prend la tête du Mouvement pour la Préservation de l’Humanité – encore une variante autoritarienne dont la raison d’être est de rabaisser les autres races (en clair: ils seront mécontents si des positions de pouvoir -ou même des droits- sont accordés à d’autre que des humains). On est en 2230, et de toute façon ce n’est pas comme si on me demandait mon avis.
Un an plus tard, par contre, les champignons forcent une paix sur un status quo: les deux ou trois systèmes conquis me restent, mais malheureusement pas celui que j’espérais et qui m’aurait ouvert la voie pour retrouver le Hyacinth. Ce n’est que partie remise.
En attendant, la chasse aux antiquités Cybrex se poursuit, et j’en apprends un peu plus au détour d’un astéroïde trouvé dans un système autrement abandonné:
En gros, rien: les mecs ont abandonné leur équipement, qui a continué de fonctionner tout seul avant de se suicider dans une crise de solitude aiguë. On le comprendrait presque.
Le 27 mars 2237 entre dans l’Histoire comme celui où les premiers colons, devenus grands, établissent à leur tour leur première colonie! Khamb Prime a un bon climat, une taille raisonnable, et est à un jet de pierre/deux systèmes de la maison: c’est comme construire une cabane au fond du jardin, sauf qu’il faut deux mois à un vaisseau pour y aller (du coup il ne faut pas oublier ses clefs en partant).
En 2240, je rencontre et j’identifie des amibes de l’espace. Pas vraiment une civilisation ennemie, mais juste une forme de vie agressive qui hante certains systèmes. Ca me rapporte une nouvelle technologie, c’est toujours ça de pris.
Six mois plus tard les faces d’huitre de Ha-Va’Ri se rappellent à mon bon souvenir… pour m’insulter! Décidément, j’ai choisi le mauvais voisinage:
Encore une fois, tant pis. Mes explorateurs reviennent du deuxième quadrant avec un contact un peu plus amène: les Planètes républicaines de Groknaploran, dirigées par des mammifères un peu velus à mon goût, me font coucou:
Je continue mes efforts d’exploration et d’expansion en revendiquant des systèmes inhabités: j’en profite pour mettre la main sur un nouvel artéfact Cybrex – ou plutôt un tas de cadavres congelés:
Je pense qu’à ce stade on a établi que les Cybrex n’étaient pas sympas. Un peu comme mes voisins champignoïdes, quoi. Ce qui me conforte dans ma décision de leur re-déclarer la guerre en 2244.
Et en août 2245, c’est le bingo! Un de mes vaisseaux d’exploration force le passage pour aller jeter un oeil là où l’on pensait trouver le Hyacinth. Et il le trouve! J’envoie rapidement un détachement exploratoire, mais je note au passage une nouvelle insulte, cette fois de la part des singes Groknaploriens que j’avais visiblement eu tort de trouver sympas (et donc raison de leur fermer préemptivement mes frontières).
Par contre, quand l’expédition revient, ça pue. Littéralement, même: tout le monde à bord du Hyacinth est mort, et pas qu’un peu:
Un problème de moteur, et avant que vous ayiez eu le temps de vous retourner les colons se mangent parmi… et mangent le capitaine. Et restent plantés comme des bouses au milieu d’un grand nulle part galactique jusqu’à ce que mort s’en suive. Je ne m’attendais pas à un truc aussi glauque, je dois dire. En tout cas la quête est close, une distraction de moins.
Janvier 2250: les Levures de l’espace se rendent, et cèdent aimablement une de leurs colonies en prime. Il faut dire qu’avec une flotte réduit à l’état d’omelette (aux champignons, ah ah!), j’avais un boulevard et eux, plus beaucoup d’options. Je me retrouve donc avec toute une population réduite en esclavage sur une planète dont les conditions climatiques sont peu adaptées pour leurs maîtres humains.
Du coup, comme Lénine, je me dis: « Que faire?« .