On en 2250, la guerre contre les champignons de Provulgavor se termine et j’ai une planète entière d’esclaves dont je ne sais que faire: ils produisent peu, leur planète est petite, ce qui est un problème dans la mesure où le nombre de système habités que je peux gérer est limité (et j’ai de plus grosses/plus belles candidates à la colonisation).

Heureusement, je suis esclavagiste, et les esclaves ça se purge:

purge
Enfin, heureusement pour moi surtout, dans le grand ordre des choses.

En fait je ne sais pas vraiment à quoi je m’attendais, mais en pressant le bouton j’ai eu exactement ce que le mot « purge » implique, et j’avoue quand même avoir été un peu surpris. Les habitants ont disparu en moins de six mois. Et comme aucun humain n’a voulu s’installer sur place pendant ce temps (à 35% d’habitabilité, ça se comprend), eh bien la planète est retournée à l’état sauvage. Un système de moins dans mon compteur, on peut donc aller de l’avant avec ces systèmes autrement prometteurs.

Le voisinage se dévoile également: quatre nouveaux voisins se font connaitre en moins de deux ans! D’abord les Panuri (des humanoïdes de type vulcain), encore des champignons (Coalition de Kithur, qu’on appellera des faces de bolets), encore aussi des molluscoïdes (Royaume de Gorf), et des reptiles des Planètes associées de Bessadon. Mais pas d’humains.

4e race aliens
Presque. Mais non.

J’avoue qu’à ce stade j’ai vraiment commencé à me demander s’il existait bien, voire encore, une race humaine avec qui prendre contact. En attendant, j’essaie de développer mon économie en produisant plus d’énergie et mettant quelques vaisseaux au rencart pour éviter les déficits.

Le 11 juin 2257, on me fait une offre que je ne peux refuser: un marchand me propose, pour 500 crédits, le dernier artéfact Cybrex. J’accepte, et après un peu de réflexion mes équipes identifient la dernière base probable de repli de ces mystérieux ancêtres. Deuxième coup de bol, c’est pas très loin et je vais voir pour, enfin, comprendre:

Cybrex end

C’est un peu la déception, cette histoire: genre ils tuaient tout le monde, à la coule, et puis finalement se sont dit qu’en fait c’était pas cool. Ils arrêtent, et quand le reste de la galaxie les retrouve, ils se laissent détruire. Fin de la quête, qui laissera plus de questions qu’elle n’aura vraiment apporté de réponses.

Pour évacuer la frustration, je me décide à terminer le boulot avec les Champignons, qui là endossent un peu le rôle de souffre-douleur galactiques. Je gonfle mes flottes et demande leur vassalisation: ils refusent. Du coup c’est à nouveau la guerre (la troisième, donc): elle durera quatorze ans, et se terminera par une conquête quasi-complète:

Après la paix

En fait si les batailles spatiales sont assez rondement menées, les invasions prennent plus de temps: le bonus défensif est énorme, et donc soit il faut pouvoir entraîner (et maintenir) un nombre conséquent de troupes d’assaut (environ 3 pour 1), soit il faut bombarder longtemps. Très longtemps.

Bref.

J’hérite également de trois planètes habitées, dont deux qui ne m’intéressent pas: je redépasse mon quota de gestion, ça coûte monstre cher, et en plus comme il ne me restait plus un kopeck on m’impose des malus supplémentaires : -50% sur presque tout (productions diverses, mais aussi recherche, et même puissance de mes vaisseaux). Heureusement que je peux déléguer la gestion de trois planètes en créant un secteur semi-autonome (l’AI gère assez bien, je dois dire). Je repasse sous la barre et tout revient à la normale. Les prochaines années seront donc consacrées à l’absorption et au développement de ces nouvelles acquisitions.