Il aura fallu quelque années pour faire le ménage, mais tout va bien: j’ai sous-traité les planètes conquises à l’AI, qui remplace leurs habitants par des robots. Je colonise même un nouveau système, mais comme je suis malin (et prévoyant), j’en choisis un avec non pas une, pas deux, mais TROIS planètes habitables. Bon, pour deux d’entre elles ce sera après terraformation, une technologie que je n’ai pas, mais c’est un détail. Je l’appelle Filamir Prime et, #spoileralert, les suivantes seront Filamir Secundus et Jean-Michel.
Tous mes compteurs sont au vert quand, encore une fois, on frappe à la porte:
Parce qu’il me manquait juste des volatiles de l’espace. Ils ne sont visiblement pas encore au courant de mon passé passif ce qui me permet de faire un peu de commerce: rien de grandiose, des minéraux contre de l’argent, mais comme j’ai beaucoup de minéraux et peu d’argent, ça m’arrange.
Et puis dix ans s’écoulent: je commence à me dire qu’il va falloir commencer à s’intéresser à un nouveau voisin, quand tout soudain arrivent ceux qu’on n’attendait plus!
Là honnêtement on donnera une mauvaise note au storytelling des gens de Paradox Entertainment: tout un scenario bâti sur le fait que je représente des humains ayant perdu leurs racines, et quand finalement on se retrouve, même pas un bonjour ni même un truc particulier à dire. De fait, ils sont même à l’opposé philosophique de mon Empire: égalitariens fanatiques (je suis génocidaire) et xénophile (je suis xénophobe).
Mdm.
Mais bon, c’est pas comme si on allait se marcher dessus: leur secteur est à l’exact opposé du mien:
Et en plus ils sont moins étendus / moins avancés que moi: c’est à se demander ce que cette bande de hippies a foutu pendant que je bossais.
Nous sommes le 22 juin 2292 pour cette historique rencontre. Il me faudra dix ans avant d’être prêt à repasser à l’attaque. Sans vouloir tuer l’histoire, je donne quand même un indice:
