Notre première incarnation nous emmène en Inde.
Coup de chance, nous allons incarner un Maharaja, soit l’équivalent d’un roi. Moins de chance, il est mineur, sans héritier. Avec des stats médiocres : un peu en intrigue mais c’est tout.
Son royaume (Bhauma Pala) se situe à l’est du Bengale, à proximité de gros rivaux.
Le jeune Maharaja ne chôme pas et déclare une guerre à son voisin du nord sur lequel il a une revendication de jure. Le conseil ne s’y oppose pas, parfait. Entretemps, Jayapala devient majeur et prouve son talent comme militaire ainsi que son ambition. Les stats sont bien meilleures.
En février 1068, la guerre est gagnée.
Jayapala se marie peu après et préfère le prestige à l’argent.
A 16 ans, on le surnomme déjà « Le tenace » (« the mule » en VO).
En décembre 1070 (déjà), naissance d’un héritier ! Jayapala se tourne vers des affaires internes : le chef du comté récupéré fomente un complot. Jayapala donne l’ordre de l’emprisonner mais il ne se laisse pas faire et hisse les bannières de la rébellion. Un an après, la guerre est gagnée et le félon en prison. Jayapala se dit qu’il va récupérer facilement un titre mais il se rend compte qu’il ne peut pas annuler un titre. Aucun souci, il fait changer la loi.
Puis, il annule le titre du traître ce qui n’offense personne (vu que c’est un traître). Enfin, il organise un sacrifice en l’honneur de Kali où, hasard des hasards, le prisonnier meurt.
En janvier 1073, retour à la conquête. Encore un comté esseulé au nord.
Quinze mois plus tard, c’est gagné et cette fois-ci annulation du titre dans la foulée. Comme souvent, le gars se rebelle et perd. Un deuxième héritier apparaît et Jayapala se rend compte qu’il a quelques artefacts dans son trésor.
En 1079, le monarque profite d’une faiblesse du royaume du sud pour l’attaquer en vue de récupérer un comté de jure.
Tout ne se passe pas comme prévu, il faut jouer au chat et à la souris, engager des mercenaires… Mais en 1083, c’est gagné (alors que les caisses sont vides).
Pour préserver le futur d’un royaume uni, Jayapala se tourne désormais vers les lois de succession. Il fait en sorte de passer de partage salique à primogéniture (uniquement agnatique, pour le moment).
Fin 1086, l’héritier est majeur avec des stats correctes et de jolis favoris.
L’année suivante, erreur majeur de diplomatie. Utilisant tout son karma, Jayapala déclare une guerre d’assujettissement au Népal.
Sauf que le Népal est tributaire d’U-Tsang (et ce n’est pas marqué dans l’écran de déclaration de guerre), or ce dernier intervient. Et là, la promenade de santé devient une guerre perdue d’avance. Jayapala se rend en fin d’année. Il fait bien car il subit une attaque d’un vassal de Pala qu’il arrive à repousser difficilement en 1092 (paix blanche) alors que trois semaines avant des rebelles ont pris les armes dans le nord du pays. Jayapala manque de troupes donc il temporise et laisse les rebelles assiéger ses forts tandis que ses armées se régénèrent. Et là, l’héritier meurt de la grande vérole.
Il a eu le temps d’avoir un fils, bébé, donc. C’est devenu l’héritier du royaume (on est mal). Pendant ce temps là, les guerres continuent. Si on ajoute les rébellions, cela fait trois guerres en même temps. En juillet et en août 1096, Jayapala met fin à deux révoltes (bön et paysanne). Et en avril 1097, déclaration de guerre d’U-Tsang.
La guerre n’est pas gagnable, c’est évident. De plus, l’ennemi ne demande qu’à avoir un tributaire en plus. Alors Jayapala ploie le genou pour éviter des morts inutiles.
Une partie des ressources en or et en hommes iront donc vers U-Tsang.
Donc en février 1098, quand on attaque son royaume, Jayapala rigole un peu.En effet, il fait appel à U-Tsang qui va défendre son tributaire. Jayapala la laissera faire tout le travail ne levant même pas le ban pour se défendre. Mais la santé du maharaja se dégrade brutalement (novembre 1098).
Il est à peine conscient quand la guerre est remportée en juillet 1099.
Ensuite, ça ne va pas mieux.
En 1100, c’est la rougeole qui fait son apparition.
Mais ouf, ça va mieux.
Et puis en fait, non.
Et la génération suivante est un bébé alors qu’il y avait encore plein de fils en vie.
Je tire un 6, donc je continue avec cette dynastie. Dix ans, des caractéristiques correctes.. si ses oncles le laissent en paix.
Bilan de la session : c’est marrant de jouer sans pression d’objectifs à atteindre, j’ai été beaucoup plus détendu, prêt à laisser mon dirigeant commander des armées. Sinon, outre ma grosse bourde à attaquer un tributaire (mais ce n’était pas indiqué !!!), j’ai pas mal résisté à toutes les guerres successives. Sauf la dernière où j’ai préféré plier assez vite en espérant me rebeller un jour. La prochaine génération est encore bien jeune, on verra si son destin se termine prématurément ou pas.