Cinquième dynastie de la partie. Après l’Inde, le Maroc, la Grèce et la Kabylie, faisons un tour à Alep, avec un duc vassal des Seljuks. 48 ans, stats moyennes et grosse décadence, aïe. Accessoirement, ses enfants sont morts de la peste noire. Ses territoires contrôlés en propre sont très éparpillés (attention, un territoire entouré de jaune ne signifie pas que Sönmez contrôle tout le territoire, parfois c’est juste une mosquée, comme à Tabriz à l’est).
A propos de peste noire, tout va bien pour elle.
Le souci, c’est que la décadence augmente. L’avantage, c’est que Sönmez en est la seule source. Le défaut, c’est que des événements en ajoute.
En mars 1271, Sönmez se voit poser un ultimatum pour augmenter le pouvoir du conseil. 105% des forces de Sönmez, cela peut se gérer. Surtout dans un monde où l’épidémie bat son plein.
Sönmez ne lève pas le ban et laisse ses opposants perdre des troupes. Il viendra bien un moment où Sönmez aura plus d’hommes. Octobre 1272, premier reflux de la peste noire.
Six mois plus tard, Sönmez lève le ban et va battre l’ennemi qui a assiégé Alep.
Comme il y a très peu de commandants disponibles, Sönmez est à la tête de troupes, malgré son score très médiocre et le risque de mourir. A priori, cela paye plutôt.
Avril 1275, pour tenter de faire baisser la décadence, Sönmez prend le focus Théologie.
La victoire se profile (80% de score de guerre) quand arrive une autre guerre à un contre deux.Il est vite temps de mettre fin au premier conflit et récupérer le titre du rebelle.
Et là, miracle, le sultan impose la paix !
Et puis, patatras.
Même en assassinant les agresseurs, rien n’y fait. En juin 1278, la mosquée du comté de Tabriz est perdue.
Le royaume enfin en paix, Sönmez part en pèlerinage pour perdre le trait donnant de la décadence chaque mois. Au retour, Sönmez est un peu meilleur.
Il est temps d’enchaîner sur un ramadan. Mais continuer le jeûne en étant malade, cela a des conséquences.
Et cela empire en cancer.
Fort de sa bravoure, Sönmez tente un remède expérimental qui marche.
Il réitère cela cinq ans plus tard.
Ensuite, il ne se passe plus grand chose. Ah si, une petite interaction avec la Chine pour obtenir un artefact sympa.Fin 1285, léger souci, le calife seljuk a perdu face aux Mongols (pourtant en perte de vitesse par rapport à leur arrivée en jeu).
En juillet 1286, un vassal rassemble 161% de troupes de Sönmez dans une faction pour augmenter le pouvoir du conseil. Sönmez cède. En mai 1287, l’héritier est enfin majeur.
En 1288, Sönmez est toujours debout.
Six mois plus tard, catastrophe. Révocation de l’émirat, le titre principal de la dynastie.
Certes, le suzerain a dix fois plus de troupes mais renoncer sans combattre ce serait dommage. Sönmez refuse et espère profiter des troupes chrétiennes en croisade pour Jérusalem pour faire diversion. Mais début 1289, le cancer prend le dessus.
Adieu Sönmez, tu as fait ce que tu as pu. Contrer la décadence, avoir un héritier et survivre aux guerres internes et externes c’était compliqué. Mais le cancer est resté longtemps à distance.
Bilan de la session : pas facile, pas totalement satisfait (une mosquée perdue et une guerre en voie d’être perdue), mais cela aurait été difficile de faire mieux. Vivre onze ans avec le cancer et amener son héritier à maturité c’était pas évident.
Je tire un dé. Chances de changer de dynastie 10% (10), je fais 9 donc je continue.
Le fils de Sönmez a des stats correctes mais une guerre ingagnable sur les bras. Sauf miracle.