Pour les modalités du défi, ainsi que les règles de la partie, voir cet article
Pøpø -> Pöpö
Le Brandebourg m’attire dans une guerre contre ce qu’il reste d’OPM (Bohême, Anhalt), puis contre Hambourg et Mecklembourg, plus gros. Je sors de la guerre contre Hambourg en prenant la plupart des provinces, ce qui force Brandebourg à faire une paix sans gain véritable (tant mieux, car il grossit).
Je pars en guerre contre Wu, tout à l’Est, une autre mauvaise opération commandée par une mission des États (avoir trois provinces productrices de soie) : la guerre est trop facile, je conquiers la quinzaine de provinces en moitié moins de mois, sauf que c’est encore du bordergore pour atteindre mon objectif, et donc des provinces non légitimables, et avec ce que j’ai pris à Hambourg je me retrouve à 155% de surexpansion. Je m’étends désormais de l’Atlantique au Pacifique, mais ça rouspète dans les chaumières de mes nouveaux sujets (voire un peu partout, en fait).
Heureusement les rébellions sont rapidement matées et finalement pas assez nombreuses pour me dépasser. En juillet 1708, je repasse à 99.4% (mais une seule province chinoise en train d’être légitimée pour 4.5%, donc autant dire que les 95% qui restent ne sont pas pour demain). J’épouse la reine du Portugal (61 ans), ce qui me place dans la ligne de succession pour le royaume et une collision éventuelle avec les Espagnols (et de nouveau en déficit en points DIP). Toujours en 1708 je lance l’intégration d’Oldenbourg, histoire de libérer un slot (ETA 1714). 1709 : patatras! la reine du Portugal enfante un héritier (légitimité forte)! Bon au moins l’année ne se termine pas sans bonne nouvelle, je finis la conversion culturelle des provinces britanniques et remporte l’achievement. Le 7 mars 1710, avec assez d’Etats de la bonne culture, j’active la formation de la Prusse (et j’adapte du coup mon nom aux graphies locales^^).
Bizarrement, ça fait remonter ma surexpansion à 105%, mais ma discipline est à 122.5%. C’est là que je découvre le concept prussien de militarisation de l’État, qui progresse de -0.41% (et donc pas) du fait d’une capacité administrative largement dépassée (-50% de malus à cause de la réforme gouvernementale État prussien). Bref, j’attends gentiment que ma surexpansion redescende, je lance la construction de plein de tribunaux pour améliorer ma capacité administrative, et je lâche mon allié Brandebourgeois dont les provinces m’intéressent. J’ai désormais le casus belli nationaliste pour tous les territoires allemands, je déclare la guerre à Dithmarse, alliée au sus-nommé : je ne sais pas si c’est déjà l’effet spacemarine, mais je balaie trois quatre cinq armées (techniquement des stackwipes) coup sur coup. Je prends Dithmarse et deux provinces pour rester à 98% de surexpansion, et je découvre qu’avec mes points MIL qui ces jours ne servent à rien (je n’ai toujours pas l’institution des Lumières), je peux acheter de la militarisation, qui en retour augmente la qualité de mes troupes : en août 1723 j’obtiens donc mon 3e objectif (125% de discipline avec la Prusse).
Puisque je ne peux plus trop m’étendre en Europe avant quelque temps, je décide d’envoyer un nouveau corps expéditionnaire aux Amériques. Guerre éclair contre le Canada, stackwipes en série, et en 4 mois c’est plié pour une annexion complète au bénéfice d’un Vinland qui ne le mérite pas (gros désir d’indépendance). J’enchaîne avec les US, pareil (cette fois c’est le Nouveau-Danemark qui en profite) : c’est plus pour le fun qu’autre chose, mes nations coloniales restent assez faibles par rapport à leurs voisines britanniques, espagnoles ou surtout portugaises. Côté capacité, la première de l’ère révolutionnaire, je prends l’artillerie améliorée (+20% de dégâts depuis la seconde ligne). Je rapatrie mes troupes et en attendant j’attaque les Oïrats, qui bizarrement n’avaient pas d’amis, au début de 1725. Le même mois (mars), j’acquiers enfin les Lumières pour la « modique » somme de 3420 ducats.
Une fois la trêve terminée je continue mon Drang nach Süden et remets une pièce contre le Mecklembourg – objectif Berlin, mais ce qu’il leur reste de côte baltique m’ira aussi. C’est quand même pratique d’être prussien pour le casus belli nationaliste, vu que mon dernier objectif est de créer l’Allemagne. Rapidement plié encore une fois (avec une jolie victoire à 1 vs. 2 contre Milan vers Stuttgart, même si malheureusement leur armée arrive à éviter l’anéantissement pour se replier). Je danse toujours autant sur la ligne jaune avec 102% de surexpansion pendant les deux mois qui suivent la paix.
Une énième coalition se crée, mais ce qui m’inquiète plus, c’est que toutes ces conquêtes coûtent cher en points admin (ADM) et que je commence à être en retard. Du coup je fais le dos rond pendant quelques années pour me faire oublier (en gros je dépense mes 130 ducats par mois en ateliers, manufactures, centres de recrutement, etc. Quelques points MIL et DIP pour développer des provinces jouer tall également). En 1733, je prends une 2e splendeur qui me donne +33% d’artillerie contre les forts : même moi je me dis là que je suis un peu agressif dans mes choix (mais YOLO). La Pologne me fait savoir qu’ils ont écrasé la Révolution chez eux (bravo?).
Le 15 novembre 1737, je commence ma 7e idée (Espionnage). La coalition contre moi continue à grandir alors que je ne bouge pas (11 membres, dont Espagne et Brandebourg). En 1744, 3e capacité (réduction de l’aspiration à la liberté des dépendances), ce qui me permet de calmer le Vinland qui en était à 54% de désir de liberté (ingrats). Légère décrue de la coalition (sortie de l’Espagne et de ce qu’il reste de l’Autriche), mais c’est lent. Je lance l’intégration de la Bavière en 1747 (ETA 1788, c’est loin mais elle est grosse et riche). En 1750, pressé de ne vexer personne j ’en suis réduit à bazarder mon argent à droite et à gauche (canal de Kiel), mais le monde (en tout cas l’Europe) est en paix.

Bilan en 1750 : j’ai installé le mod « Polandball« . C’est ce qui arrive quand on manque de stress.
Je suis toujours la plus grande puissance (3e au score avec 8728). Techs 27/27/27 (88.5% d’innovation), l’Etat contrôle 83.271% des terres, et j’ai un absolutisme de 140 (et 130.7 de discipline!). Avec 495 ducats de revenus et 232 de dépenses, ça va (Lübeck n’est “que” le 2e nœud au monde).

Ennemis: Espagne, Pologne, Mayence et Delhi. Rivaux: Espagne, Pologne, Mayence. PU avec Suède et Bavière, allié à Portugal (qui contrôle deux tiers de l’Amérique du Nord) et Perse. J’ai un slot de libre, je me dis que je pourrais devenir plus pote avec la Frônce mais ils n’aiment pas que je sois allié aux Portugais. Enfin 0% de surexpansion. Quant aux Ottomans, je les garde à -28 avec un diplomate assigné en permanence à l’amélioration des relations (oui, il me font peut, Space Marines ou pas).

Niveau Monde: rien de bien intéressant à signaler, à part un très gros Delhi sur mon flanc Sud, des Oïrats que la guerre contre moi a menés à la quasi-extinction alors qu’un temps ils contrôlaient tout le nord-ouest chinois. Les Yerens sont la nouvelle puissance de la région. Les Empires africains se sont bien consolidés et n’ont rien cédé aux Européens habituels. Je mets la carte parce que ça aide quand même un peu (et après je désactive Polandball, qui est amusant et certes pratique pour mieux voir frontières et noms, mais aussi un peu troublant à jouer).

Erdrøkan
Le siècle commence avec des pays d’Asie qui montent une coalition contre moi. J’ai compris le signal, je vais y aller mollo. En 1702, la France gagne face à la Bourgogne et me donne trois provinces vénitiennes autour de Constantinople. Ensuite, je continue une guerre en Amérique pour donner des provinces à mes nations coloniales. A peine la paix faite en 1704, la France m’attire dans une guerre contre le Brabant, le Saint-Empire et Venise. J’aide vraiment et en 1707, je reçois Lübeck (chouette) de la part d’Hanovre et six provinces vénitiennes en Turquie actuelle. Je commence vraiment à côtoyer les Mamelouks, mes alliés, qui ont annexé les Ottomans.
En 1708, en échange de 2528 ducats, j’obtiens l’institution Lumières. Peu après, j’ai plein de charbon qui apparaît (en premier en Angleterre). Fin 1707, la France me rappelle à l’aide contre la Frise. J’accepte pour préserver ma réputation mais la Frise est en Afrique australe, Nouvelle-Guinée autant dire que je ne vais pas vraiment aider. J’en profite pour ré-attaquer en Amérique du Nord et donner des provinces encore et toujours.
En 1710, on rentre dans l’ère des révolutions (+7 points de capacité par mois déjà acquis, c’est bien). Mon plus gros rival au niveau mondial, c’est l’Espagne, son territoire immense et riche, ses nombreuses nations coloniales. Je soutiens l’indépendance de la Louisiane espagnole et de la Nouvelle-Espagne (54k soldats chacune) avant de me rendre compte que cela prend un slot diplomatique. Du coup, je suis en surplus et déteste ça alors je lâche Ândhra (Inde du sud-est) vu que je n’ai plus besoin d’aller vers l’Indochine pour le thé. L’aspiration à la liberté passe à 100% (mais cela fait bien longtemps que c’est le cas pour mon Angleterre et que rien ne se passe). En 1711, j’abolis l’esclavage avant de refaire une petite guerre en Amérique (1714) puis d’aider encore la France sur le papier (1715). En 1715, j’attaque tout seul les Ouzbeks et surtout leur allié. Je récupère quatre provinces à Gazikumukh, et seize aux Ouzbeks (1717) pour 96,5% de surexpansion. En 1718-1721, nouvelle guerre en Amérique pour le Nouveau-Danemark. Pendant ce temps-là, l’Espagne a mis la France comme rivale (chouette), a attaqué Tunis et j’ai pu prendre mon premier objectif d’âge : l’augmentation des dégâts de l’artillerie.
En 1722, je débloque les idées « Espionage » et achète d’un coup les trois premières doctrines. Nouvelle guerre en Amérique 1722-1723. Puis en 1723, aidé par les Mamelouks, j’attaque Afghanistan (+Delhi, Ajams et Funj). Au même instant, Jawnpur connaît la Révolution… Je gère tranquillement la guerre (Funj, aux environs du Soudan, est vite out), 90% de score de guerre, quand la Louisiane espagnole déclare son indépendance et m’entraîne dans la guerre. Je termine ma guerre au plus vite (Delhi une province, Ajams trois provinces, Afghanistan 7 provinces) pour me concentrer sur mon allié américain. Globalement, l’Espagne a peu de troupes sur place, à part ses nations coloniales. L’Espagne a beaucoup de vaisseaux lourds donc je m’abstiens de traverser. En revanche, je veille aux côtes britanniques et annihile toute tentative de passer ou d’accoster. 1726 (score de guerre 21%), j’adopte la quatrième idée (baisse de l’expansion agressive, bonne pioche). En 1728 (score de guerre 34%), mon monarque meurt et Christian IV (3/4/4, ça va) monte sur le trône. L’héritier est un 1/2/2. C’est bas, je le déshérite. En août 1728, la Nouvelle-Espagne capitule devant l’Espagne, coup dur. Mais on tient l’objectif de guerre et en effet le mois suivant, l’Espagne (qui n’a jamais vu son territoire envahi) accorde l’indépendance à Nouvelle-Espagne et Louisiane espagnole (qui va devenir Floride.. “pratique” pour distinguer la nation coloniale espagnole Florida). Trois provinces changent aussi de camp. Très soulagé, cela affaiblit considérablement mon rival espagnol. Floride devient mon alliée.
Mes effectifs bien, c’est assez top. En 1728, je prends la cinquième idée Espionage. Et en 1729, attaque en Amérique pour neuf provinces de plus, puis deuxième capacité (bonus pour l’artillerie contre les forts). En 1731, un héritier arrive : 2/3/5, ça va.
En 1732, avec les Mamelouks, j’attaque les Ouzbeks (plus Afghanistan et Gazikumukh). Sixième idée Espionage. Puis paix avec Gazikumukh (une province), Afghanistan (rien comme territoire), et Ouzbeks (quinze provinces). En 1734, nouvelle attaque en Amérique (victoire l’année suivante). Les Mamelouks rivalisent l’Espagne et fin 1734, je termine le groupe Espionage. En 1738, après avoir digéré les conquêtes, je continue à l’est en attaquant Oïrats. Je prends une troisième capacité (baisse de l’aspiration à la liberté venant du développement). Fin 1739, je gagne la guerre avec neuf provinces de plus.
En 1740-1741, guerre en Amérique mais je change de stratégie en regardant les régions coloniales : je récupère des provinces pour moi-même afin de les légitimer et d’avoir une nouvelle nation coloniale. Le hic, c’est que je ne peux légitimer qu’au compte-gouttes, donc je garde pendant assez longtemps de la surexpansion. En 1742, la Révolution prend un État puis se fait écraser pour réapparaître ensuite à Delhi.
Toujours en Inde, mon allié Vijayanâgara m’appelle à l’aide contre Gujarat (mais aussi Jawnpur gros morceau, Sindh et Delhi). En parallèle, je fais des fourneaux à fond en espérant avoir la prochaine institution. Cela me donne des events très positifs. En 1746, la guerre dure toujours quand mon monarque meurt et qu’une régente (0/3/4 moui) prend le relais tant que l’héritier (14 ans) est mineur. Cinq mois plus tard, il est majeur, et toujours 2/3/5 (et un héritier 4/6/3, miam). Les ennemis font des paix séparées (je récupère trois provinces à Sindh en 1748). En 1748, nouvelle capacité (baisse d’aspiration à la liberté sur le continent). Enfin, en 1748, paix finale et +4 provinces (dont trois venant de Jawnpur qui est très inquiétant).

Bilan en 1750 :
Je cours toujours au score contre l’Espagne et ce n’est pas évident. Pourtant, j’ai l’impression d’avoir progressé en aidant l’indépendance de deux nations coloniales. Je fais ce que je peux pour prendre le maximum de provinces aux Amérindiens tout en me dirigeant vers le Pacifique et l’océan indien.
Sinon je carbure toujours en points de monarque, idées, doctrines. Et l’argent, ça va avec toutes ces manufactures et notamment les fourneaux.

Score : 11242 (2e)
Techs : 27/27/27. Défensive 7 Innovative 7 Diplomatique 7 Quantity 7 Humanist 7 Quality 7 Espionage 7
Innovation 100. Absolutisme 99-100%. Terres de la couronne : 100%. Surexpansion 77%
Revenus 653, dépenses 527, solde +126
Ennemis : Espagne, Autriche. Rivaux : Espagne, Ming, Autriche. Alliés : Floride, France, Mamelouks, Vijayanâgara. Suzerain de l’Angleterre. Nations coloniales : Vinland, Nouveau-Danemark
J’ai oublié le tableau des grandes puissances mais pas beaucoup de changements, toujours en tête devant l’Espagne