Pour les modalités du défi, ainsi que les règles de la partie, voir cet article

Erdrokan

En 1601, l’institution Commerce mondial apparaît à Londres. Soit, avec mes nœuds commerciaux moisis, j’avais zéro espoir de la voir venir chez moi. Et là, je découvre que cela ne va pas se diffuser tout seul, ou sinon très lentement. Je vais devoir développer des provinces pour forcer la venue de l’institution. Moi qui suis déjà en retard en groupes et en admin… Quatre mois plus tard, j’ai boosté Rio de la Plata jusqu’à 36 de développement et l’institution arrive et commence à se répandre aux alentours.

Bien entendu tout cela va coûter de l’argent si je veux que cela aille un peu plus vite (même après avoir activé l’édit de modernisation) donc j’accepte une mission de l’ordre des bourgeois demandant de passer mon inflation (venant des mines d’or) à moins de 5%. Sachant qu’elle est à 11,71% et que -2 points coûte 75 points d’admin (qu’il me manque), cela fait cher en point de monarque. Mais le bonus est intéressant et à long terme, cela me rendra plus riche, or je manque d’argent.

En 1605, mon monarque meurt et son héritier de 23 ans, aux stats médiocres de 2/2/2 prend le relais. Je fais un mariage royal avec Tupiniquim pour avoir un héritier (et une impératrice).

Des échos venant d’Europe me laissent entendre que le Maroc s’étend au dépend de la Castille. Pendant ce temps là, la France me met en rival. En 1607, je conquiers des provinces du Brésil portugais.

En 1609 alors que l’Ère va se terminer dans dix-neuf mois, je prends mon ultime capacité (résistance à la Réforme…). Plus tard, un héritier arrive : 4/4/6 : bien ! Comme on entre bientôt dans une nouvelle Ère, je commence à préparer mon absolutisme donc supprime un privilège octroyé aux marchands (qui donne un malus de -10 à l’absolutisme maximal).

Je termine une colonie à Panama (la limite nord du sous-continent et aussi le lieu d’un objectif à obtenir). La même année, je termine l’intégration de Tupiniquim (cela coûte quelques points en diplo plutôt qu’en admin, c’est toujours ça de pris). La même année, révocation d’un privilège octroyé au clergé. Puis manquant d’aide (et voulant répondre à une requête d’ordres), je m’allie en 1611 au Maroc : 33k soldats, rival de Castille et Portugal, cela me paraît intéressant.

Je continue avec Songhai mais surtout pour remplir la mission car 14k hommes, c’est moins intéressant (je révoquerai cette alliance cinq ans plus tard). La mission remplie, les nobles sont contents donc je révoque un privilège. Trois mois plus tard, en février 1611, commence l’Ère des absolutismes. A vue de nez, cela ne va pas être simple d’obtenir des capacités. Je passe une réforme pour augmenter l’absolutisme maximal de +5.

C’est à ce moment là que j’ai décidé à m’intéresser enfin à l’Amérique centrale. J’attaque les Mixtèques pour me faire une tête de pont. Ils ont 2k soldats, autant dire que c’est rapide. J’ai le temps de finir l’intégration de Potiguaras avant d’annexer l’OPM. En 1613, la France est le premier pays à faire la circumnavigation. En 1614, j’adopte la tech admin 14. Pendant ce temps là, la Castille (et ses alliés portugais) perd des colonies américaines au profit de la Grande-Bretagne. Le Maroc s’étend à Souss, Tombouctou et Fez.

Je vous épargne les détails mais je continue les conquêtes en Amérique centrale pour m’approcher des Aztèques. Je vassalise les alliés pour obtenir la mission « Colonisation » qui me permet de coloniser plus vite. Le 1er mai 1621, mon allié marocain rejoint le club des grandes puissances (objectif 3 atteint).

En 1622, nouvelle réforme pour +250 de capacité de gouvernance. En 1623, je conquiers les Aztèques, puis je légitimise les provinces et accepte la culture aztèque le 22 décembre 1625 (a posteriori, j’aurais sans doute pu faire ça un demi-siècle plus tôt), remplissant ainsi l’objectif 2.

En 1628, mort du monarque (ouf) et montée sur le trône du 4/4/6 (héritier 4/3/3, ça va). L’année suivante, le Maroc sort du club des grandes puissances (ce fut court^^). Fin 1629, je dépense 3258 ducats pour enfin embrasser l’institution apparue en 1601. Du coup, les techs sont moins chères et je prends admin 15 et militaire 17. En 1631, je termine l’intégration de deux pays d’Amérique centrale puis prends la tech diplo 17.

En 1632, mon allié marocain attaque Castille et ses alliés (Portugal, Leon) pour conquérir Grenade et m’appelle à l’aide. J’accepte mais n’ai pas la flotte pour transporter sereinement mes troupes outre Atlantique. Cela me permet de continuer mes conquêtes en Amérique centrale, vu que j’ai décidé de prendre toute la zone mexicaine mais pas au delà (ça coûte trop cher à légitimer). Un petit aperçu d’où j’en suis.

En 1635, tech militaire 18 et plus tard la Castille cède cinq provinces au Maroc et le Portugal en donne trois (six ans plus tard, le Maroc retourne dans le club !). Je continue mes conquêtes en Amazonie et surtout Amérique centrale. En 1640, tech diplo 18 et militaire 19 (vous sentez que je suis à la bourre en admin ?). Je commence à regarder la prochaine institution qui arrive à partir de 1650. Elle apparaît dans les provinces avec des manufactures or cela met cinq ans à se construire. J’emprunte aux bourgeois pour lancer 5-6 constructions. Il est temps de diminuer la force de la Colombie française. En 1643, après quatorze mois, c’est fait.

Loin de là, le Maroc perd face à la Toscane (1195 ducats et réparations), ce qui change par rapport à avant. En 1646, j’ai un surplus de points militaire mais suis au niveau des autres nations donc je décide de prendre un groupe d’idées. J’ai déjà fini un groupe diplo et n’ai pas les points pour un groupe admin. Mais lequel prendre ? Les doctrines défensives donnerait un gros bonus au moral très vite (et franchement par rapport à la France, j’en ai besoin). Mais les doctrines offensives ont des bonus lointains plus intéressants. Je prends donc deux doctrines offensives (et une doctrine nationale débloquée : +10% d’impôts), puis une troisième en février 1647. En juillet 1646, tech admin 16, et en juillet 1647 et août 1648, tech diplo 19 et 20. En 1649, Muiscas se fait attaquer par la France pour la reconquête de Sinu et m’appelle à l’aide. L’opposant est fort et je dois conquérir Muiscas donc je refuse de participer à la guerre. Je cherche donc un autre allié et choisis les Pays-Bas (alliés à la Grande-Bretagne, hmpf).

En janvier 1650, l’institution Manufactures apparaît… au Brabant :/.

Bilan en 1650

Je suis enfin sorti de mon continent (même si je continue à coloniser l’intérieur au maximum de mes possibilités) ! Pas mécontent d’avoir rempli deux objectifs mais j’aurais sans doute pu faire ça plus tôt. Un peu déçu de ne pas avoir l’institution car cela va encore prendre du temps, des points de monarque et de l’argent pour faire venir ça chez moi. Mon plus gros souci, c’est gagner une guerre contre un Européen car mes flottes sont loin du niveau.

Score : 2437 (6e)

Techs : 16/20/19. Innovation 0,8. Absolutisme 48/104

Exploration 7 Offensives 3

Religion inti réformée. Revenus 195, dépenses -154, solde +41 (mais des emprunts). Terres de la couronne : 85%

Ennemis : Grande-Bretagne, France, Treize Colonies. Rivaux : Grande-Bretagne, France, Treize Colonies. Alliés : Maroc, Pays-Bas. Vassal : Guamares.

Poopó

Les indiens Lipans, tout au nord (vers le Texas), sont en guerre contre les Britanniques: c’est plutôt tranquille en ce moment, je me dis que les ennemis de mes rivaux sont mes amis, et que je pourrais leur solder une (grosse / 15/2/4 + 1 général) armée mercenaire pour la modique somme de zéro et ainsi pouvoir aller cogner sur les nations coloniales anglaises (et leurs maîtres). Sauf que j’arrive après la bataille et qu’ils font la paix en lâchant une province côtière. Je m’apprête à rappeler mes troupes quand, coup de bol, la Louisiane portugaise leur déclare la guerre à son tour! Du coup je reste, mais là aussi la guerre est courte, quoique dans l’autre sens: on occupe rapidement les terres adverses et les Portugais se couchent: je ressors un peu déçu, surtout que les Lipans semblent se contenter de réparations.

A l’autre bout du monde et un peu au même moment (1601), je lance ma première attaque hors Amériques contre Awngthim (non, pas de typo), tribu australienne avec 5 de tech militaire. Ils ont des alliés, 40’000 sur le papier, mais moi j’ai des canons. Je prends une tripotée de provinces et, surtout, le 27 novembre 1602 j’ai mon premier vassal hors Amériques.

Outre l’objectif de partie, ça me permet aussi de compléter pas moins de quatre missions d’un coup, et d’avoir dès lors un colon supplémentaire. Je fête ça en lançant l’intégration de mon dernier gros vassal, les Tzotzils. 

La guerre contre la Plata castillane est lancée fin 1607, et le 1er mars 1608 j’exige son annexion totale (elle accepte): il ne reste plus une seule province espagnole en Amérique du Sud, l’intégration en cours avec la France est donc probablement moins un souci désormais. Et c’est tant mieux parce qu’elle repasse première grande puissance après avoir adopté la dernière institution, et je ne peux plus être sa rivale.

Ca se bouscule en fait pas mal dans les classements, et ne voilà pas que je découvre le 3 février 1609 que les Deux-Siciles sont rentrées dans le concert des Puissances de ce monde. Nouvel objectif atteint!

Je continue un peu à m’étendre en Australie, et je déclare la guerre au Brésil portugais, qui contrôle désormais la seule côte que moi je ne contrôle pas (nous sommes courant 1617). Le 1er septembre 1618 aucun rapport mais je finis enfin l’annexion des Totzils, ce qui me libère un diplomate qui sera le bienvenu. Tout au nord, la Grande-Bretagne est venue pour l’acte II contre les Lipans alors que je regardais ailleurs et leur a pris un gros morceau de territoire – j’ai un nouveau voisin (le Mexique britannique) qui ne me plait pas du tout.

Mais ça c’est pour plus tard, après que j’aurai digéré la quinzaine de provinces brésiliennes capturées: toute la côte de l’Amérique du Sud est à moi, et selon ma bonne habitude je laisse la nation coloniale vivoter dans l’intérieur pour qu’elle continue à coloniser pour moi. Le même jour (4.01.1619) j’adopte enfin le Commerce mondial, après avoir payé la Suisse à prix d’or pour qu’elle en partage le secret avec moi. 

Ce jour là, un conquistador mamelouk se promène au Mexique.

En 1621 le Mexique britannique perd son accès à la mer à mon profit. Ca se bat pas mal et un peu partout dans la région, mais ce sont des combats de nains: Mexique britannique contre Fédération zias (les colons perdent), Mexique portugais contre Iroquois et britanniques (ces autres Mexicains perdent aussi), et moi qui essaie péniblement de mater les tribus aborigènes d’Australie, exercice fastidieux au possible. En 1629, mon héritier meurt, mon Inca a 55 ans et pas d’épouse: mais je vois que j’ai un bouton qui me permet de désigner un nouveau successeur (au prix de 10 points de légitimité et 10 de prestige, quand même): un Tupac Hualpa (4/2/3) apparaît, avec une légitimité très faible (25). Je ne sais du coup trop quoi penser de l’opération.

Par contre je sais quoi penser de ce qu’il se passe début 1632:

Rien de bon.

Ah ben tiens, qui est-ce qui me tombe dessus à peine six mois plus tard?

L’objet de la reconquête est Alcantara, sur la côte brésilienne, et bien sûr parmi les alliés qui se joignent à la fête on trouve… la France.

Les moins: ils sont au moins deux fois plus nombreux, je n’ai quasiment pas de marine pour les arrêter, et avec leurs colonies ils ont déjà un pied en Amérique du Nord (plus les Caraïbes qui menacent mon Mexique);

Les plus: j’ai une, voire deux techs militaires d’avance, plein d’argent, et pour l’instant du temps grâce à mes deux alliés européens (Suisse et Deux-Siciles) dont j’espère que les Franco-portugais voudront s’occuper en premier.

Je prends des emprunts aux bourgeois, et assis sur ma pile d’or je commence à construire des forts dans des provinces bien pourries (jungle ou montagnes + chokepoint). Je recrute et achète également des centres de recrutement pour gonfler mes réserves d’hommes.

Et j’attends.

Les Tapuias (tribu voisine du Brésil portugais et de tech militaire 8) m’offrent une armée mercenaire gratuite. C’est mignon – on attend donc ensemble.

En Europe, la Suisse se couche la première en août 1633. Mon Inca en meurt – littéralement- et je me retrouve avec un conseil de régence pour les sept prochaines années (soit jusqu’au couronnement de mon héritier).

Après près de 4 ans de guerre, en 1636, c’est au tour des Deux-Siciles de jeter l’éponge – 3 provinces en moins, dix ans de réparations et 975 ducats cash, plus rupture des traités avec bibi: ils l’auront payé cher. Mais étant désormais seul, mon score de guerre passe aussi de 13 à 30% d’un coup. J’apprends au passage que la coalition ennemie a déjà perdu 200’000 hommes et 107 navires. 

La guerre se poursuit, j’ai un petit désavantage de moral chez mes troupes mais je gère plutôt bien. En prenant les armées d’envahisseurs une à une et en groupant mes stacks j’arrive à causer un maximum de pertes sans trop en encaisser. De même sur la mer: le 12 octobre 1638 le Bazana est à moi!

A 55% de score de guerre, et avec la France prête à signer une paix blanche, je me dis qu’il y a peut-être un coup à jouer: j’accepte la paix blanche. Mon score monte à 62% et, en tout cas sur le papier, j’ai désormais plus de troupes et de bateaux. Le Brandebourg comprend que ça sent le sapin et me propose une paix blanche à son tour (bon, son investissement jusque là avait été de zéro).

Le 16 août 1640, Lisbonne tombe alors que 8’000 Portugais débarquent sur la côte nord-est du Brésil, près de l’objectif de guerre et que j’avais laissée imprudemment dégarnie!

Des régiments de populace commencent aussi à se soulever dans les nations coloniales que j’occupe: je décide donc de prendre mes gains et le 26 août 1640, avec 82% de score de guerre, j’exige une paix à 95% que le Portugal accepte:

Ils me cèdent Lisbonne et Ribatejo en Europe, Madère, 1006 ducats de réparations en cash, et se font humilier publiquement. J’encaisse 61 points de démonstration de force….et j’oublie de les obliger à rompre leur alliance avec la France. Il y aura donc probablement un match retour. Et avant ça j’aurai 3’090 ducats d’emprunts à rembourser.

Le 1er septembre j’installe enfin mon nouveau roi (4/2/3) et je prends également ma première capacité d’ère (absolutisme +1/an). Je décide également qu’il serait bon de se rapprocher des Ottomans, même si pour l’instant ils n’ont pas l’air super intéressés.

En attendant, le 1er juillet 1646 j’arrive à la tech admin 18 et j’ai droit à une nouvelle doctrine: je prends la qualité. J’annexe le même jour le Mexique britanniques à l’issue d’une courte guerre sans combats.

En 1650 les Manufactures apparaissent à Wroclaw, que je n’ai pas encore découverte.

Bilan en 1650

1ere grande puissance, mes ennemis et rivaux sont la France et l’Angleterre. 

Niveau revenus, confortable 153 in / 133 out (+20/mois, idem qu’il y a 50 ans mais avec 50% de revenus en plus) sauf que j’ai encore 2060 ducats de dettes. 

Tech 18/19/20 (innovation 12.1, toujours pas folichon). Niveau doctrines j’en ai 27, et un peu de mal à dégager les points admin pour compléter les doctrines d’expansion. 83% des terres de la Couronne sont à moi, et j’ai 58 d’absolutisme (max.62). Score global: 2769 (4e). 

Au niveau monde: la France reste toujours très forte, même si je l’ai vue se prendre un défaite contre la Bourgogne et ses alliés du HRE. J’ai assez peu exploré, donc difficile de savoir ce qu’il se passe ailleurs. Je suis de nouveau allié aux Deux-Siciles, qui se sont bien étendues en Tunisie aux dépens des Mamelouks (qui eux même sont à fond dans la colonisation et qui sont allés jusqu’à Midway). Vijiyanagra semble contrôler la moitié sud de l’Inde, j’en ai donc fait mon allié également. Je ne pense pas repasser en mode conquête dans les années qui arrivent (à part pour les nations coloniables portugaises aux Mexique, Brésil et Caraïbes): d’une part ça ne sert aucun objectif, et d’autre part contre les tribus indiennes c’est super saoulant. Donc pour changer on va jouer tall – coloniser tout ce qui est colonisable en Amérique du Sud, essayer de devenir riche en optimisant le commerce, et développer des provinces pour essayer d’avoir la prochaine institution.