Pour les modalités du défi, ainsi que les règles de la partie, voir cet article
Popo
Je piétine en Afrique du Nord en attendant de pouvoir forcer Gibraltar: j’ai pas mal de troupes dans la région, du coup je me décide à attaquer Tafilalet, au sud du Maroc, et ses alliés. Le Mali, bien placé, m’intéresse pour une vassalisation qui m’ouvrirait le Sahel. C’est fait en moins de deux ans, Tafilalet est partagé entre la Tunisie et moi, au prix d’un peu de bordergore.
En septembre 1704, avec 54% de score de guerre, le Portugal me cède enfin Ceuta et le Ribatejo (à côté de Gibraltar et de Lisbonne, respectivement), ainsi que trois provinces brésiliennes et une vingtaine de provinces australiennes.
Exactement un an plus tard (septembre 1705) j’obtiens enfin une paix intéressante de l’Espagne: continuité territoriale pour Tunis (prise de deux forteresses), l’Andalousie pour moi (deux forteresses également), ainsi que Messine (…et sa forteresse) face aux Deux-Siciles. Et toutes les possessions espagnoles outre-mer (étonnamment ça se limitait surtout à la Papouasie), ainsi que quelques provinces sud-américaines (de quoi former d’ici 3-4 ans une petite Argentine et un petit Brésil).
Par contre Ottomans et Grande-Bretagne ont formé une coalition contre moi, c’est moche.
Petit RETEX sur ce qu’il vient de se passer – autant pour moi afin que je réalise mes erreurs, que pour toi, ami lecteur, qui n’as eu qu’une lecture linéaire:
- L’attaque initiale en Papouasie était une bonne idée, ainsi que le fait de profiter du fait que l’Espagne soit déjà en guerre. Concernant la revendication (par opposition à un conflit basé sur le score des batailles, ou un Casus Belli impérialiste qui aurait voulu que je tienne Madrid), l’avantage est que les multiples défaites de mon petit vassal Tunisien n’ont pas compté pour baisser le score et que le score de guerre a commencé à croître rapidement. J’ai hésité un temps à attaquer également la France pour une autre possession du Pacifique, mais je pense que ça aurait été beaucoup à la fois;
- Sortir l’Autriche aura été une bonne affaire; attaquer Liang et Dai Viet également, à terme ça me permettra de libérer des troupes. Par contre j’ai flirté avec les 180% de surexpansion, et ça m’a coûté cher en rébellions – et donc en réserves disponibles;
- J’ai beaucoup, beaucoup piétiné en Afrique du Nord par
manqueabsence d’une marine capable d’affronter les Ibères et libérer le passage de Gibraltar: j’aurais dû construire beaucoup plus de galères et vaisseaux d’un coup plutôt que me limiter à en recréer au fur et à mesure des défaites et uniquement sur le pourtour méditerranéen, surtout que j’en avais les moyens; - D’un autre côté ça m’a permis d’user leurs troupes: une fois le détroit franchi et le cadenas de Malaga pris, c’était tout droit, avec en face surtout des mercenaires et/ou peu d’artillerie;
- La vraie grosse erreur, alors que j’avais fait tomber le Portugal, aura été de ne pas immédiatement aller prendre la forteresse de Messine ou saisir la paix en m’enfonçant plus dans le continent: ça m’a rajouté facilement 8 à 10 mois de conflit, et c’est pendant ce temps qu’Ottomans et Britanniques se sont coalisés;
- Conséquence, ou surenchère de médiocrité, grosse hésitation pour réallouer mes troupes en fin de conflit: j’ai débarqué des hommes en Grande-Bretagne, avant de les ramener en Turquie avant de les ramener en Grande-Bretagne…
Conclusion: on se bat essentiellement pour la prochaine guerre.
Bref, tout ça pour dire que pour casser la Coalition j’attaque Kilwa, alliée des Ottomans (que je ne cobélligère, du coup, pas): j’espère une paix rapide qui me permettra de tenir les Turcs sur le banc de touche lorsque j’attaquerai la Grande-Bretagne (dont l’objectif est la destruction complète, soit minimum 2-3 guerres de plus après celle-ci).
Mais clairement, le Turc n’a pas encore dit son dernier mot:
Je me reprends, mais une nouvelle coalition se forme contre moi (Congo, Majapahit, France).
Je me presse de prendre ce que je peux chez les Anglais (90% de score de guerre dès début 1707): 11 provinces en métropole, une dizaine dans la zone indo-pacifique, une vingtaine au Canada.
Et en janvier 1708 je demande 4 provinces aux Ottomans, dont 3 forteresses (y compris Istanbul!). J’embraie avec Kilwa, lui laissant deux provinces de manière à me donner une marge de relance contre les Ottomans (trêve de huit ans, jusqu’en 1716). Je lance l’annexion de Ning qui se terminera avec du bol autour de ma prochaine (et dernière?) guerre contre Liang: avec ces deux toute la sphère chinoise devrait être mienne.
L’Espagne vaincue cesse de garantir le petit État maghrébin du Djérid, ce qui m’embête bien car je pensais l’attaquer pour réduire notre trêve. Mais le Royaume-Uni s’allie à la Cornouailles: ça me va aussi, c’est le même principe: la paix sera signée en avril 1709, on se reverra en 1714 plutôt qu’en 1721. Le Brésil moghol apparaît (mai 1708). Fin 1708, la République des Deux-Nations étant en guerre contre l’Autriche et les Deux-Siciles, je l’envahis à mon tour. Et je lance une armée contre Djérid, qui ne sert plus à rien sinon à avoir un fort de niveau 8 au milieu de mon Maghreb.
La Grande Horde décide alors de monter une coalition (de juste elle-même, car personne ne la suit) contre moi: je l’attaque (novembre 1709). Tout ça fait trois guerres en même temps, je ne vais pas mentir j’ai les réserves qui tirent la langue. Heureusement que Djérid tombe en juillet 1710, et la Horde peu après. Le Canada moghol apparaît en septembre 1711. Le 1er janvier 1712 je réalise que les Deux-Nations ont une tech militaire d’avance sur moi et qu’ils me bottent les fesses de manière répétée: j’offre une paix blanche qui est acceptée.
J’attaque Aïr (au Sahel) et Majapahit (Java) histoire de me changer les idées. Les Javanais sont seuls et ne tiennent pas six mois. Au Sahel c’est un peu plus long, mais pas beaucoup et tant les Haoussas (par le Mali), Ouaddai (par Alodie) que Aïr (par moi) sont annexés.
Q1 2015: j’annexe Dai Viet (et du coup toute la culture correspondante, ce qui me donne -5% de coût de développement), vassalise le Congo, et attaque la Grande-Bretagne. Mon roi meurt, le nouveau (3/2/3) a un héritier sympa (3/6/1). J’attaque également Liang dès mon émissaire disponible: il est conquis en moins d’un an, et j’ai même droit à un petit bonus pour la destruction du Mandat céleste:
Je suis désormais maître de la culture chinoise, -20% pour la maintenance des États (je suis déçu car ce n’est pas la capacité de gouvernance que j’espérais).
La paix avec les Britanniques arrive en octobre 1716: 10 provinces dans les home islands, une douzaine en Afrique centrale, plus le Canada et un morceau des Treize-Colonies. 223.6% de surexpansion, cela dit.
Le 1er mai 1717 je prends ma première capacité d’ère avec la marche forcée gratuite, et j’attaque le Portugal. Le 27 avril 1719 les choses avancent bien (beaucoup parce que l’Autriche alliée des Portugais ne les aide pas), mais l’Espagne, avec qui la trêve vient de s’achever, monte une coalition à mon encontre. Elle est rejointe peu après par les Ottomans: je n’ai d’autre choix que d’attaquer.
Le 3 décembre 1720, mon roi meurt et un prétendant (et ses 59’000 hommes) se lève en Chine: il est maté sans trop de problèmes. Tout se passe relativement bien en Europe, par contre aux Amériques mes quelques troupes se font détruire par des colonies déchaînées mais heureusement allergiques aux voyages transatlantiques.
Le problème, de fait, est cette coalition qui empêche de faire des paix séparées (et donc avantageuses) avec Ottomans et Espagne: j’arrête les hostilités en janvier 1722 en prenant quatre provinces en Espagne, deux en Anatolie, quelques-unes pour mon Brésil, mon Canada, ma Floride, et de quoi former une Louisiane (tout ça en échange de douze ans de trêve). Mes réserves restent basses, et à part quelques escarmouches rien ne s’est passé avec l’Autriche dont il faudrait quand même s’occuper.
Mais avant tout cela, je m’attelle à réduire la trêve avec les Ottomans en attaquant leur allié Kilwa, et on revient effectivement à 7 ans de trêve dès novembre 1722 (+un fort capturé).
La guerre contre le Portugal se poursuit en Autriche: on arrive à un stade où les troupes européennes semblent beaucoup plus puissantes que les autres, du coup quand en 1723 j’obtiens ma deuxième capacité d’ère je choisis les dégâts d’artillerie améliorés. Vienne tombe enfin, et je prends vite la paix en échange de trois provinces de la côte adriatique.
Je peux enfin proposer la paix aux Portugais: des provinces au Brésil, et de quoi former une Colombie (avec le Panama et son futur canal dedans) et un Mexique moghols; toute l’Australie; la continuité territoriale en Afrique du Nord et en Europe.
Ça m’aura quand même coûté cher
Je refais mes réserves quand le conflit entre Deux-Nations et Scandinavie s’achève sur une éclatante victoire polonaise (+10 provinces): je suis un peu acculé, mais je n’ai d’autre choix que d’attaquer, via la Crête (et j’entraîne les Deux-Siciles dans le conflit: celles-ci semblent en difficulté contre les Ottomans, j’ai peut-être un coup à jouer mais cela s’annonce rude.
Pendant ce temps, la France se lance contre l’Autriche, l’Espagne et le Portugal. A un contre trois, le combat me parait passablement déséquilibré en faveur… des Français.
On est en avril 1728 et je me prends fessée sur fessée contre des Polonais inarrêtables. J’ai porté l’effort sur l’Italie, qui cède une petite dizaine de provinces de la côte méditerranéenne, dont Rome (et donc +1 missionnaire). L’Alodie, qui aura longtemps été rebelle, est enfin intégrée à l’Empire.
Le tournant de la guerre intervient peut-être en avril 1729, quand je prends Varsovie: c’est à peu près à ce moment que mon adversaire épuise ses réserves, et ne semble pas vouloir consolider ses troupes restantes et par ailleurs perdues dans les montagnes de Perse. Les victoires sont plus faciles contre mes stacks au complet, mais ça reste quand même sanglant. Un nouveau problème apparaît quand une énième coalition commence à se constituer, et que la France s’y joint (ainsi que pas mal de ses subordonnés du Saint-Empire, dont l’Autriche, ainsi que les Ottomans qui comprennent bien que leur survie en dépend).
Magdebourg lâche l’affaire pour une paix blanche en mai 1730, et Münster le suit, puis la Poméranie.
En octobre 1731, je suis sur le point de conclure (avec tout juste 60% de score de guerre, bien mais pas top), mais la trêve contre la Grande-Bretagne s’achève déjà: nouvel assaut.
J’offre enfin la paix en mars 1732 à la Crète, leader du camp polonais, et obtient bien plus que si j’avais demandé directement à leurs alliés:
31 provinces pour moi, dont 4 ou 5 forts que j’aurai eus au prix… fort:
Mais les Polonais sont chassés de l’Anatolie (ce qui me permet d’avoir une liaison terrestre avec Constantinople), et du Caucase (dont je récupère le bonus culturel, soit des mercenaires plus disciplinés). Et avec 106% de surexpansion, c’est totalement gérable.
Les Britanniques sont rapidement subjugués, mais alliés à la Frise je perds un peu de temps à m’occuper de celle-ci (je lui prends quand même un fort, ma première conquête dans le Saint-Empire). En mars 1734 c’est fini, je prends les dernières possessions britanniques sur leurs îles d’origine (leur capitale est déplacée au Congo), leurs colonies d’Amérique, et quelques provinces d’Afrique centrale. Par contre le mauvais timing de ma part c’est que la trêve contre l’Espagne se termine et celle-ci rejoint la Coalition une poignée de jours à peine avant que mon émissaire ne soit revenu de Londres. Ça pue:
En attendant de décider de mon prochain move, je lance l’annexion de Tunis. On est en novembre 1734 quand la France devient révolutionnaire (et lâche la tête du Saint-Empire). J’attaque Kilwa le mois suivant, avec qui les Ottomans, bien prudents, avaient rompu l’alliance.
En septembre 1735, je ne sais toujours pas quoi faire. Je conquiers les États hawaiiens et tout le monde s’en fout, et je prends une nouvelle capacité d’ère qui me permet de réduire le désir d’indépendance de mes colonies.
L’horloge tourne, je regarde mes options et décide finalement de lancer l’opération YOLO en mars 1736:
En face: un gros bloc bien compact:
Objectif 1: obtenir 10% de score de guerre pour obtenir la paix le plus rapidement possible et faire que la coalition se défasse; Objectif 2 (si ça se passe mieux que prévu): prendre une tête de pont en France pour y préparer mes prochaines guerres, ainsi que les dernières possessions espagnoles en Afrique du Nord; objectif 3 (improbable): prendre un maximum de provinces coloniales à l’Espagne, et/ou les provinces balkaniques de l’Autriche.
Bon, comme toujours il y a des mauvaises surprises
Après deux années intenses, j’obtiens la paix (pour 17% de score de guerre): deux forts (un en Afrique, un en Anatolie, et une petite province tunisienne. Deux millions et demi de morts en trente mois, tout ça pour mon objectif le plus minimal.
Mais la Coalition n’est plus, et ses membres devraient me lâcher la grappe jusqu’en 1746.
Prudent, j’ai également attaqué le Portugal juste avant de signer, espérant que ses alliés espagnols et autrichiens, en coalition, ne le rejoindraient pas. C’est peine perdue, l’Espagne puis l’Autriche décident d’aller à son secours. Ma seule consolation à ce stade est que la France, qui le garantissait, reste en dehors de tout cela.
L’Espagne est largement occupée et en janvier 1741 me cède ses dernières possessions africaines plus quelques confettis américains. L’Autriche à peine plus tard, avec trois provinces (dont un fort).
Je fais la paix en octobre 1743 pour 85% de score de guerre (66% effectif, une bonne affaire donc):
Outre ces bouts de Mexique, Colombie et Brésil, je liquide la présence européenne au Maghreb (et prends le bonus, une piraterie plus efficace), l’Algarve, et deux provinces (dont un fort) en Afrique du Sud.
Près de 80 provinces au total.
Avec toutes les provinces nécessaires sous ma coupe je décide également de proclamer l’unification de l’Islam: je suis désormais connu sous le nom de Califat. Pas vraiment d’inconvénients à devenir une théocratie féodale (je perds la taxation de l’iqta, et donc 5% de réduction de coût de légitimation), mais mes missionnaires sont 2% plus efficaces, ce qui est assez conséquent. Je légitime également la guerre sainte, ce qui me donne une revendication immédiate sur toutes les provinces non-musulmanes limitrophes.
J’en profite pour faire le ménage dans mes réformes gouvernementales et abandonne le système du zabt (5e réforme gouvernementale, qui me donnait +150 de capacité de gouvernance) pour une administration cléricale plus classique qui m’octroie une politique administrative gratuite (je prends celle qui me donne +1% d’efficacité missionnaire); je change aussi la neuvième réforme (“L’État c’est moi”, +250 de capacité de gouvernance) pour prendre une meilleure représentation des provinces (et 5% de rabais pour les légitimations): j’ai construit autant d’hôtels de ville que possible, et du coup même avec 400 points de moins à disposition la Gouvernance n’est pas (plus) un problème.
Une fois tout cela fait, nous sommes en mars 1744 quand je déclare la guerre à ce qu’il reste de la Scandinavie, inlassablement grignotée par les Polonais: elle est vassalisée en six mois.
Tout reste calme pendant les 18 mois qui suivent (sauf pour les très nombreuses révoltes qui secouent mon Mexique), jusqu’à ce 1er janvier 1746 où les trêves tombent. J’attaque les Ottomans immédiatement, et il ne faut pas trois jours avant qu’une Coalition de petits États du Saint-Empire ne se forme contre moi, avec comme invitée(s) d’honneur les Deux-Siciles: je l’ (les?) attaque dès le mois réglementaire d’attente entre deux déclarations de guerre échu.
De fait, cette guerre de coalition est à peine commencée qu’une nouvelle coalition se lève et cette fois la France en fait partie. Mais ce sera pour plus tard.
Pour l’instant les combats, contre les Polonais essentiellement, sont rudes: pour libérer des troupes je vassalise les Ottomans plutôt que d’attendre de prendre toutes leurs forteresses.
Mon roi meurt courant 1747 et, coïncidence, je débloque un succès dont j’ignorais l’existence:
Premier producteur d’épices, clous de girofle, sel et sucre en ayant une souveraine à la tête du pays. Par contre l’héritier prévu a 2.4 points de légitimité (sur 100), je doute que la succession se passe bien.
Le 16 novembre de la même année, je débloque l’avant-dernière capacité d’ère qui me permet d’augmenter ma capacité d’engagement naval.
Dès qu’on arrive 1749 et que la trêve avec les Britanniques s’achève, j’attaque: ça sera long car il leur reste une solide marine, la mienne est aux prises avec la République des Deux Nations et leur capitale est aux Bahamas.
1er janvier 1750: pas d’Institution.
Bilan en 1750
La guerre contre les Polonais se passe mieux que la première fois, mais ça reste quand même une sacrée boucherie. Je doute les absorber en entier avant la fin du jeu en 1821. De fait, il me reste encore bien 8 ou 10’000 points de développement à conquérir d’ici là, et je n’ai pas encore touché à la Frônce.
En attendant, je suis première grande puissance et j’ai 17’174 points.
Revenus; +5976/-1821 (+4.15k). Techs 27/27/27 (et 100 d’innovation). 1’082’354 soldats d’active sur 1’696 régiments théoriquement disponibles (et 47’000 hommes en réserves sur un maximum théorique de 1’411’000): je gagne 16’000 hommes par mois. 115/115 d’absolutisme, et 79% des terres de la Couronne qui sont à moi.
Pas d’alliés, mais Mali, Congo, Scandinavie et Ottomans sont mes vassaux. Pas d’ennemis ni rivaux officiels, je suis trop gros.
Dans le monde
La France est géographiquement moins étendue mais tout aussi puissante que la République des Deux-Nation. Comment je vais gérer ça? Aucune idée.
Il faudra aussi s’occuper des colonies. A priori Floride et Louisiane devraient être les premières à disparaitre.
L’Afrique centrale sera à moi dans quelques mois. Puis ce sera le tour des possessions françaises et portugaises.
Erdrokan
Je me suis bien étendu en Afrique et vise la Grande-Bretagne (qui détient tout le golfe de Guinée). En 1700, je prends les techs 24 dans les trois domaines. J’arrive tout de même à dégager des points militaires pour finir en octobre 1700 les doctrines navales. De manière générale, je suis un peu noyé dans les points de monarque, alors je développe des provinces pour renforcer mon pays, puis je prends les techs quand je ne suis pas trop en avance.
La nouvelle tombe en 1701 : Tunis a été annexée par les Ottomans. Après s’être pris plein de conflits dans la figure, le pays a été petit à petit (ou pas) démembré. Je me dis que si je l’avais soutenu il y a 35 ans, cela aurait pu être différent. Mais mon aide en 1669 avait été décisive dans le conflit et fort chère. Ça tourne vite, cela dit : de puissance moyenne à rien en quarante ans.
Neuvième réforme gouvernementale avec des légitimations moins chères et une autonomie plus basse. Marginal au cas par cas mais au final cela doit représenter pas mal de points de monarque et de ducats.
En 1704, j’inspire un grand coup et j’attaque les Ottomans. Je ramène tous les alliés possibles (ouin, la Castille). Sur le papier (janvier 1704), c’est jouable.

Mon plan est de me focaliser sur l’Inde pour mettre des gens hors conflit, avant de m’attaquer aux Ottomans. J’espère que l’Autriche va contenir les Ottomans à l’ouest et que Kilwa va m’aider en Égypte.
Juillet 1704, les Ottomans font du carpet-siege chez moi en Perse. Mais perdent du terrain en Europe. Et j’attends le soutien de Ming en Inde (patience, faut qu’ils arrivent)

Kilwa m’aide bien au sud donc en mars 1705, j’arrive à sortir Mélinde, récupère deux provinces et fais annuler l’alliance avec les Ottomans.

En septembre 1705, toute la partie européenne est occupée (en Orient, ça va moins bien pour moi^^)

En décembre 1705, je sors Bachkirs et fais annuler l’alliance avec les Ottomans. J’en fais de même en octobre 1706 avec Gujarât (et en plus, je prends trois provinces). Ouf, la pression à l’est va baisser. Immédiatement, Deccan attaque Gujarât, autant dire que c’est mort pour lui.
En octobre 1706, j’ai pu profiter d’une petite ouverture pour passer le détroit du Bosphore protégé souvent par la marine ottomane.

En avril 1707, je fais la paix avec Mâlwâ, prends deux provinces et fais annuler l’alliance avec les Ottomans.
Bien, maintenant on va pouvoir se focaliser pour reconquérir la Perse et continuer le rouleau compresseur occidental. Aucun de mes alliés n’est à bout, tout devrait bien tourner. Enfin plus ou moins car en août 1708, Kilwa signe une paix blanche et s’en va. Mais en janvier 1709, je signe la paix : je prends dix provinces, en donne deux à l’Autriche et récupère des réparations.

Je suis très content de la défaite des Ottomans (ça va les calmer). Mais heureusement que mes alliés étaient là.
Grâce à ça, j’ai assimilé la culture iranienne (c’est un effet sympa des Moghols d’avoir des bonus si on possède TOUTES les provinces d’une même culture. Vu mes blocages avec Ottomans ou en Inde, je n’ai pas du tout pu exploiter cela)

En 1709, l’institution Lumières est arrivée à Delhi. Je me préoccupe de Ming qui est sur le point de rompre notre alliance (j’ai des points de faveur à dépenser). Gujarât se fait démembrer par Deccan et relâche deux pays. Dont un, Jûnagarh que j’attaque et annexe illico (ce n’était qu’une province, on ne s’enflamme pas). Je fais de même en 1712 avec l’autre pays, Mewar
Et en 1710, on entre dans l’ère des révolutions, et la Révolution apparaît en Autriche. Lié ou pas, le nouvel empereur du Saint-Empire est… Wurtemberg.

En 1713, la Grande-Bretagne, que j’ai laissée tranquille jusqu’à présent (mais qui a toute l’Afrique de l’ouest) commence son hégémonie économique, ce qui est inquiétant. J’emprunte en 1713 afin de payer 7361 ducats pour payer l’institution. Je prends ensuite toutes les techs 25.
Dernière réforme gouvernementale en 1714 : j’hésite énormément mais prends celle qui donne +1 DIP par mois et annule les pertes de stabilité lors de la mort du dirigeant (et des changements d’intérêt national plus courts). C’était ça ou de l’absolutisme, compliqué à choisir mais j’ai adoré cette option.
En 1715, ma piété est à +75 et j’utilise une option pour perdre 50 points de piété et 2 points de corruption : pas facile à débloquer mais très sympa.
En 1716, le monarque meurt (et je ne perds pas de stabilité !!!!!), le successeur est un piteux 0/5/0 à légitimité basse donc avec 50k rebelles. L’héritier est un 5/6/3, vivement !
Je déclare la guerre à Mâlwâ pour tenter de boucler au mieux le sous-continent. Son allié, Deccan, est très costaud (un moral d’acier notamment lié à son âge d’or). Je me fais éliminer tous mes bateaux…. En 1719, je fais plier le Bengale contre plein de petits trucs (réparations, libération d’un État, annulation d’alliance avec Mâlwâ etc). Mais la lutte continue de plus belle, hum.

En 1722, j’ai assez de score de guerre pour sortir Deccan : pas assez pour des provinces mais suffisamment pour annuler une alliance et récupérer 513 ducats (dont 400 pour mes alliés). Et enfin en mai 1722, je prends un gros morceau de Mâlwâ.

On souffle un peu et en 1724, on remet le couvert contre l’Éthiopie car cela faisait bien longtemps et il en reste. En février 1725, je peux choisir ma première capacité. J’hésite beaucoup et tente une approche originale : ignorer la distance de légitimation. Vu que j’attaque des alliés de l’Éthiopie qui sont en Afrique Centrale, il y a un truc à jouer (spoiler, non). Six mois après, je me rends compte que cela ne se goupille pas bien car il y a des territoires sauvages entre nous donc gérer une province qui va se rebeller sans pouvoir y accéder, bof. Je laisse tranquille Kitara (après avoir pris des réparations de guerre, un détournement de commerce et du butin).
Je garde un coup d’œil en Inde où la Grande-Bretagne attaque le Bengale. Août 1725, annexion de l’Éthiopie.

Je souffle jusqu’en février 1726 et là j’attaque Bachkirs (et Tchagataï). C’est important de varier les théâtres d’opération, notamment pour l’expansion agressive. En 1728, je prends trois provinces à Tchagataï puis annexe Bachkirs.

Je prends la tech militaire 26 (+1 moral) en janvier 1728. Petit coup d’œil à la Grande-Bretagne : son conflit au Bengale ne doit pas aider car ses revenus sont inférieurs à 1000 donc son hégémonie (40%) baisse. La future institution approchant, je regarde là où je peux mettre un fourneau : deux provinces avec du charbon, meh. Enfin, c’est toujours ça et cela augmente bien le revenu donc autant investir. Je prends la tech diplo 26 en août 1729 et admin 26 en février 1730, ce qui débloque les doctrines novatrices (je prends la première : moins de déclin du prestige).
En janvier 1729, j’attaque le Maroc pour une province saharienne. En octobre 1730, j’annexe le Maroc et vois l’Atlantique !

En 1730 toujours, j’attaque les Kazakhs (l’allié coréen ne le suit pas, sans doute suite à l’énorme victoire récente sur Tchagataï… qui a libéré l’État kazakh). Annexion rapide, RAS. Vision en avril 1731

Toujours en 1731, Deccan attaque aussi le Bengale (grosse fête…). De mon côté, où conquérir ? Les Ottomans sont alliés à Kilwa, Mélinde, Gujarât. Un allié et deux cibles, cela ne m’arrange pas vraiment… Il existe un petit pays (une province) entre Jawnpur et Bengale. J’utilise les casus belli récents pour l’attaquer et cibler surtout Mâlwâ, son allié. J’amène Jawnpur avec moi. En août 1733, la Grande-Bretagne perd contre le Bengale (euh ?), et doit libérer les Samoa : cela remet à zéro son hégémonie. En revanche, le Bengale perd lourdement face au Deccan.
En novembre 1733, je prends la deuxième doctrine novatrice (gain en innovation). En septembre 1735, je m’octroie cinq provinces.

Puis je termine la guerre avec Jhârkhand pour 0,2 ducat (de manière à gagner la guerre, et à réutiliser ce casus belli après une trêve minimale)
En août 1736, mon monarque meurt (et je ne perds pas de stabilité !!!). Le nouveau est un 5/6/3 et l’héritier est un 2/2/0 que je déshérite au profit d’un 6/3/4 (ça vaut le coup de perdre 50 points de prestige).
Fin 1736, j’attaque Yarkand surtout car son allié c’est Mâlwâ. Comme j’ai trop de faveurs, je fais venir Ming dans la danse. En mai 1738, je récupère sept provinces.

Puis en juillet 1738, cinq provinces à Yarkand.
En octobre 1737, troisième doctrine novatrice : des techs moins chères et une institution moins chère également. En décembre, l’Autriche écrase la Révolution chez elle, et ne va pas se priver ensuite pour la réprimer un peu partout autour. En juin 1738, je prends enfin une capacité d’ère efficace : +3 au bonus potentiel de siège.
En mai 1739 survient la prise de la Bastille. La France devient une république révolutionnaire. Cela a un impact sur toutes les colonies du monde (ouf, j’en ai pas). En janvier 1741, j’abolis l’esclavage puis je prends les techs 27. En 1743, j’attaque à nouveau Jhârkhand (et son allié Mâlwâ) sauf que là je les annexe tous les deux.
Le temps de digérer ces gains, je prends les quatrième et cinquième doctrines novatrices : +1 conseiller et une propagation plus rapide des institutions. Puis la sixième (moins de lassitude de guerre, un commandant en plus) quelques mois plus tard. Et je termine le groupe en novembre 1749 : +1 politique gratuite, coût des conseillers -25 %. Et on est déjà en 1750.
Bilan en 1750
Je suis assez content de la période : les Ottomans ont été calmés, je me suis étendu en Inde, en Sibérie et j’ai traversé l’Afrique. Ça va.
Score : 5622, 6e au classement

Techs : 27/27/27. Quantité 7 / Influence 7 / Religieuses 7 / Aristocratiques 7 / Espionnage 7 / Navales 7 / Novatrices 7
Innovation : 63,2. Absolutisme : 94/94. Revenus 540.7, Dépenses -428.7, solde +111.91. Surexpansion : 0% Alliances : Autriche, Castille, Kilwa, Ming, Jawnpur. Vassaux : aucun. Ennemis : France révolutionnaire, Deccan, République des Deux Nations, Grande-Bretagne. Rivaux : France révolutionnaire, Deccan, République des Deux Nations
Soldats 423/420, bateaux 117/123. Piété 20, Unité religieuse 98%, Terres de la couronne : 97% (trois privilèges).


Bilan de session
17’174 points pour Popo (+9076), 5622 pour Erdrokan (+2110)
Un point pour Popo
Bilan provisoire : Popo 6, Erdrokan 0