Pour les modalités du défi, ainsi que les règles de la partie, voir cet article

Popo

Le 13 novembre 1750 la Grande-Bretagne cesse officiellement d’exister: j’intègre la culture britannique et mes bateaux en seront d’autant plus solides. En mars 1751 je prends une paix séparée avec la République des Deux-Nations, qui y perd 13 provinces, dont cinq forts: c’est beaucoup et peu. 

J’embraye avec les Italiens, leaders, qui me cèdent (ou à mes vassaux ottomans, mais c’est la même chose) la Grèce ainsi que toutes leurs forteresses italiennes.

31 provinces perdues pour eux au total (et 138.5% de surexpansion pour moi). Je doute qu’ils restent dans le classement des grandes puissances.

Il me reste 50’000 hommes en réserve (j’en gagne 16’000 par mois, c’est donc à peine un trimestre de rab), et j’ai désormais une frontière avec la France, coalisée avec l’Espagne et l’Autriche. On est sur le papier équivalents en termes de troupes, mais ils ont facilement 10x plus de réserves.

La question de savoir s’il faut attaquer ou pas ne se posera finalement pas: ma régente meurt fin 1751, et mon héritier chétif doit désormais se coltiner un conseil de régence qui l’empêchera de lancer une guerre jusqu’à sa majorité, en 1757. Je passe donc le temps en matant des révoltes et en lançant l’intégration du Congo. Je prends aussi la dernière capacité d’ère (ignorer les distances de légitimation) et finis enfin les doctrines navales en 1755.

La France déclare la guerre aux Deux-Siciles et Deux-Nations, et finit après cinq ans de guerre par vassaliser la première et forcer une révolution dans la seconde.

La trêve avec le Portugal s’achève en mai 1757 – il rejoint immédiatement la Coalition- et le 30 septembre mon héritier monte enfin sur le trône. A ma grande surprise et en dépit d’une légitimité douteuse personne ne bouge, par contre son héritier est à la foi mauvais (2/0/3) et illégitime (5). Il est viré.

Début novembre, c’est la guerre:

L’objectif est une vague possession française qui reste sur Sumatra, je me dis que je devrais quand même y arriver même si les chiffres ne sont pas en ma faveur: j’ai une grosse ligne de forteresses le long des Alpes, et je l’utilise à fond pour épuiser les troupes adverses. Ca marche jusqu’à ce qu’ils envoient des blocs de 200k hommes en renfort, mais l’un dans l’autre je tiens le coup.

Le 1er janvier 1760 l’Industrialisation apparaît enfin… dans le Messin français.

Le 12 juin 1760, j’ai 39% de score de guerre mais les Français n’acceptent que l’équivalent de 17 points de pertes: une douzaine de provinces coloniales (mais 2-3 forts), et huit années de paix.

Je mets celles-ci immédiatement à profit en attaquant la République des Deux-Nations, avec qui la trêve vient d’arriver à échéance (j’ai quand même eu le temps de lancer l’annexion du Mali). Là aussi je souffre, les troupes révolutionnaires ont un monstre bon moral, mais les Polonais font l’erreur de briser leur unique stack de 200k hommes en de multiples petites unités que j’arrive à détruire une par une.

Début janvier 1764, aucun rapport mais je m’offre la dernière institution pour la modique somme de 34’000 ducats (j’en gagne 5’800 par mois).

La Transylvanie avait été relâchée par la Pologne après sa guerre malheureuse contre les Français en 1757: elle est annexée, et avec elle pléthore de forts de ses alliés du Saint-Empire à qui elle appartenait. Ce sont des provinces à gros développement, et je me retrouve promptement à 113% de surexpansion.

Pendant ce temps la Frise révolutionnaire a conquis et annexé l’Empereur son voisin en Oldenburg, et le trône est du coup revenu… à l’Espagne (de peu: l’autre moitié des électeurs aurait voté pour le Portugal apparemment).

J’offre quoi qu’il en soit une paix généreuse en octobre 1765: je prends autant de forts que possible (10), et je rends quelques terres à la Scandinavie ma vassale.

Vu qu’il me reste deux ans et demi avant la fin de ma trêve contre les Français (et le reste de leur coalition) courant 1768, je rompt le cessez-le-feu avec la République des Deux-Nations et je les attaque derechef. Je perds trois points de stabilité, mais il faut ce qu’il faut. L’objectif cette fois est de prendre les forts qui restent, patcher les trous entre mes diverses provinces et bloquer leur frontière ouest pour ne pas susciter de convoitise de leurs voisins pendant la prochaine trêve. Accessoirement aussi rendre ses territoires à la Scandinavie pour commencer son annexion.

Je ne sais pas si c’est le hasard ou autre chose, mais trois évènements coup sur coup me privent de trois points de stabilité: c’est la chienlit. Je remonte difficilement la pente.

Après 18 mois de guerre c’est à nouveau la paix, mais en dépit de mes 100% de score de guerre et 38 provinces saisies (dont 6 forts) je suis bien loin de mon objectif: je suis quand même à 134% de surexpansion.

Je lance l’annexion de la Scandinavie. 

On me propose de construire le Canal de Kiel, j’accepte: j’ai 999’956 ducats en banque, ce ne sont pas 10 ou 20k de moins qui feront la différence. Je change également de réforme gouvernementale, et abandonne 5 points d’absolutisme pour ne plus perdre de stabilité au décès de mon souverain (et celui-ci gagne +1 DIP, en plus).

Le 1er avril 1768, c’est la fin de la trêve contre la France et ses ex-coalisés, je lui déclare donc la guerre de nouveau pour une quelconque possession philippine qui me permettra d’engranger des points de score au cas où les choses tournent mal. Autriche et Espagne restent en dehors, et c’est tant mieux. Je suis à deux contre un, mais les troupes françaises ont un meilleur moral et sont plus disciplinées.

Une nouvelle coalition se lève assez rapidement avec tous ceux qui sont restés de côté. Le Portugal décide même de soutenir l’indépendance des Ottomans.

Je prends le risque de monter d’un cran en tech militaire: je serai en avance certes, mais l’acquisition des nouvelles batteries volantes fragilise le moral de mes troupes pendant trois mois.

Et effectivement, ça s’annonce compliqué: 

Je reste en retrait et n’attaque que les stacks un peu isolés (quand ils le sont, ce qui est rare): le but est de les saigner plus qu’ils ne me saigneront. 

Goslar (un fort) tombe le premier, en septembre 1768, Raguse (deux provinces dont un fort) en janvier 1769.

Pendant ce temps, je sais où trouver les Français:

Je ne compte même plus les stackwipes complets qu’ils m’infligent: j’ai des réserves, pas eux, et ça me suffit. Bayreuth est annexée en janvier 1770. Paris tombe le 3 décembre de la même année: il reste 200’000 hommes aux Français (et toujours aucune réserve), et j’ai 45% de score de guerre, je sens qu’on tient le bon bout. Je libère les Ottomans de leur vassalité après leur avoir pris une province (Kosovo, 55 de développement) par la force: on se retrouvera dans cinq ans, ils me détestaient de toute manière et je n’avais aucun espoir de les intégrer pacifiquement. Fun fact: il reste tellement peu de monde qu’ils entrent immédiatement dans le rang des grandes puissances.

Le Rothemburg est annexé en avril 1771: c’était l’un des quatre derniers électeurs du Saint-Empire. Des trois qui restent, deux voteraient pour le Portugal (et le dernier pour l’actuel Empereur espagnol).

Le 20 janvier 1772, après cinq ans, c’est la Paix, et comparé à de précédents conflits la somme est modique:

31 provinces, dont six forts entre les Pays-Bas et l’Amiénois (ce dernier aux portes de Paris), leurs possessions en Afrique australe et aux Philippines, et quelques miettes ouest-africaines (dont leur dernier fort dans la région). J’ai 119% de surexpansion et 25% de provinces révolutionnaires, ça remue quand même pas mal.

Le 1er août 1772, j’attaque le Portugal et ses amis coalisés. Comme d’habitude, on prend pour prétexte une revendication sur une province facile à conquérir pour moi, difficile à défendre pour eux.

La encore des objectifs multiples et gradués: (1) prendre au moins une province européenne au Portugal, de manière à déclencher un événement qui donnera son indépendance au Brésil; (2) continuer à grignoter les possessions, que ce soit les 4-5 provinces restant en Afrique australe, ou simplement les nations coloniales; et (3) prendre autant de forts que possible.

Le 21 février 1775 je sens qu’on est à bout touchant: l’Autriche est entièrement occupée, l’Espagne et le Portugal ne contrôlent plus qu’une forteresse chacun: leurs colonies sont intactes mais ce n’est pas grave. Je prends la tech administrative 29, qui me permet de démarrer les doctrines commerciales – sauf que j’ai lancé simultanément les annexions de la Scandinavie et du Mali, je doute donc que ça avance beaucoup.

Mon Shah meurt en mai, son remplaçant est cool (3/3/4), et le potentiel successeur de celui-ci un peu plus meh (4/1/2): je le déshérite.

En août, j’ai 74% de score de guerre mais les Portugais acceptent une offre à 86%: je prends leurs provinces européennes, deux forts en Afrique, et quelques provinces colombiennes: 27 provinces changent de main au total.

Une victoire assez chère je trouve:

Et effectivement, le 30 août:

Bon, c’est une indépendance qui m’arrange à moitié, voire moins: le Portugal devient un partenaire mineur du Brésil, qui hérite sinon des nations coloniales et des alliances de son ancien maître (et de notre trêve). Rien ne change, sinon que la capitale sera désormais du mauvais côté de l’Atlantique.

En mai 1776 je peux enfin déclarer la guerre à mes ex-déloyaux sujets ottomans. Leur indépendance est garantie par une Autriche qui ne s’est certainement pas relevée de la dernière guerre, c’est une aubaine. Celle-ci n’étant pas cobelligérante du fait de notre trêve, je ne peux lui prendre que 9 provinces, dont 6 forts (janvier 1777). Les Ottomans sont annexés en mai 1778 et je monte à 114% de surexpansion. Je remarque que le Brésil a pris la tête du Saint-Empire.

Petite pause opérationnelle, je suis en paix avec tout le monde et pas forcément envie de rompre les trêves. Mon heure arrive en octobre 1782, quand fort d’une technologie militaire de plus je peux enfin attaquer la République des Deux-Nations.

Tout se passe Vite et bien, et alors même que mon casus belli est d’écraser la Révolution, on me fait une offre que je m’empresse de refuser:

La semaine suivante (décembre 1784), j’occupe la dernière province polonaise et la République se rend sans conditions: la Révolution est écrasée, et je prends 25 provinces en prime (dont 9 forts). Tout ça en deux ans et pour 600’000 hommes perdus: une affaire.

J’attends patiemment pendant 30 mois que ma trêve contre la France s’achève: le Mali est intégré en septembre 1786. Et en mai 1787, c’est parti:

Bon au moins si je cherche leur 600k troupes, pas besoin d’aller loin:

La bonne nouvelle c’est qu’avec une telle concentration l’attrition doit bien leur prendre vingt mille hommes par mois.

Bref. J’absorbe assez rapidement Magdebourg révolutionnaire et les États du Pape, tous deux avec une seule province. Je m’empresse également de sortir la Westphalie, qui n’est pas cobelligérante et me cède trois forts et, surtout, retire 150k hommes du conflit.

Je choisis contre toute attente de prendre une paix à 62% de score de guerre en février 1789 – 14 provinces, dont cinq forts:

Deux millions de morts en deux ans quand même.

Plusieurs raisons à cette paix précipitée: quelques défaites sur le terrain qui allaient me faire perdre Paris, objectif de guerre, et donc reculer d’autant sur des espoirs d’une prochaine conclusion; une discipline française de 125% grâce à divers bonus (on est là presque en territoire de Space Marines), et la trêve contre l’Espagne qui s’achève en juin 1789 – je m’en voudrais qu’ils créent une nouvelle coalition et que je doive gérer deux gros fronts simultanés. On se reverra en 1800.

La France annexe ce qu’il restait des Deux-Siciles en mars 1789.

La trêve contre ce qu’il restait de la précédente coalition s’achève comme prévu en mai, et le 1er du mois j’attaque Donauworth (Ulm):

Le choix se porte sur celui-ci pour des raisons très  pratiques, à savoir les co-belligérances que je pourrais déclarer, et donc les divers ennemis qui seront éliminés un par un (idéalement: Autriche, Espagne, puis Brésil, et annexion de tous les autres au gré des opportunités).

Cilley cède le premier, en août: et ça tombe bien car ses quatre provinces me permettent d’obtenir un bonus intéressant en intégrant la sphère slave méridionale:

Le seul problème, c’est que mes récentes acquisitions française n’ayant pas encore été légitimées, je passe de 149 à 189% de surexpansion: ça se révolte beaucoup, et souvent.

L’Autriche tombe en 1791, et pour 99% de score de guerre je prends une douzaine de provinces (elle n’était pas cobelligérante) dont trois forts. J’ai maintenant une liaison terrestre entre mes possessions d’Allemagne du Nord et du Sud.

La Scandinavie est intégrée le 1er septembre 1793. C’était mon dernier vassal. Je fais la paix avec le Brésil en février 1794: il n’était pas cobelligérant mais les colonies coûtent peu: je lui prends une grosse vingtaine de provinces, et surtout les deux dernières provinces portugaises en Europe (la capitale portugaise bouge aux Açores), plus toutes les colonies africaines: j’ai désormais +10% de vitesse de mouvement à la faveur du contrôle de l’aire sahélienne. La Colombie portugaise a déclaré son indépendance, et avec l’aide de la France ses chances sont plutôt bonnes, surtout que le Mexique portugais, pourtant loyal au Brésil en théorie, reste neutre.

Il ne reste plus que l’Espagne et le leader Donauwörth quand celui-ci propose en novembre 1794 une reddition sans conditions: ça veut dire que je peux prendre tout ce que je veux à l’Espagne du moment que je contrôle les territoires visés. Je bloque toute velléité d’expansion française: 

Je rushe la capture de quelques provinces de Californie, du Nord-Pacifique et du Pérou, histoire d’avoir de quoi construire de futures nations coloniales.

Le Canada espagnol n’est plus.

Presque 70 provinces capturées, et tellement de morts qu’on en a cassé le compteur:

J’ai quelques années avant la fin de ma prochaine trêve, du coup je regroupe et reconstitue mes réserves avant d’attaquer en septembre 1796 Memmingen, petit One Province Minor d’Allemagne occidentale qui est allié à l’Autriche (objectif: raccourcir la trêve avec celle-ci) et sera défendu par l’Empereur espagnol (même ambition).

Tout se passe bien, mais en 1797 la République des Deux-Nations se montre opportuniste en attaquant une Autriche que je viens de mettre à genoux: j’occupe autant que se peut les provinces frontalières de manière à limiter une expansion, mais ils me raflent la capitale sous le nez et je sens que la paix va être longue à obtenir.

Le 1er octobre l’Espagne cède enfin et me laisse une cinquantaine de provinces à travers ses colonies, plus toutes ses possessions insulaires ainsi que ses dernières provinces côtières en Europe. L’Autriche, le lendemain, accepte aussi une paix séparée qui la voit se départir d’une demi-douzaine de provinces frontalières de la R2N

C’est un excellent timing, car le 17 janvier suivant (1800) je peux enfin déclarer la guerre à cette dernière.

La République se rend en septembre 1801: 21 mois de guerre pour une trentaine de provinces dont bien évidemment quelques forts (les bougres en construisent au fur et à mesure que je leur en confisque). Quelques trous bouchés sur la carte:

Une semaine n’est pas passée que j’attaque la Westphalie, alliée à la France et garantie par… la République des Deux-Nations.

Bon le problème est que la France a une bien meilleure discipline et un meilleur moral aussi – ça va donc être sanglant.

La Colombie cède la première, en octobre 1802, et lâche 14 provinces à mes nations coloniales. La République des Deux-Nations suit en janvier 1803 (13 autres provinces):

Le seul problème est que le processus de légitimation est gelé lorsqu’une province est réclamée par un ennemi: les prises de la dernière guerre n’ont donc pas progressé et je me retrouve avec 165% de surexpansion.

La France vient pour sa part de passer son point Oméga: n’ayant plus de réserves, elle se résout à recruter des mercenaires (plus de 190 régiments).

Le 5 janvier 1806 j’obtiens une trentaine de provinces, dont bien dix forts:

La Westphalie, dernier électeur du Saint-Empire, est annexée le lendemain (je récupère son vassal Aix-la-Chapelle en prime): l’Espagne reste bien seule, il n’y a plus qu’un seul autre pays membre du Saint-Empire (Donauwörth), et il n’est même pas électeur. Je suis sinon à 244% de surexpansion, et il me reste après tout cela tout juste 31’000 hommes en réserve.

J’ai six mois pour me refaire, et en septembre 1806 j’attaque le Brésil, allié à l’Autriche et à l’Espagne

Bon par contre je n’ai pas eu trop le temps de remonter mes réserves, et après moins d’un an je dois baisser mon professionnalisme pour trouver 300k hommes de plus.

En juin 1808, ayant enfin légitimé une grande partie de mes provinces françaises, j’offre la paix à l’Autriche en échange de huit territoires, dont quatre forts. On repasse à 141% de surexpansion.

En juin 1808, ayant enfin légitimé une grande partie de mes provinces françaises, j’offre la paix à l’Autriche en échange de huit territoires, dont quatre forts. On repasse à 141% de surexpansion, la guerre continue.

Celui qui sera probablement mon dernier empereur (4/6/4) monte sur le trône en janvier 1809. Peu légitime (25.9) un prétendant se lève en Éthiopie, éloigné de tout (52k hommes quand même): ça ne l’empêchera pas d’être écrasé.

Le 10 septembre 1810, l’Espagne et ses provinces me cèdent une trentaine de provinces (un peu en Europe, beaucoup dans les colonies), et 60 jours plus tard, le temps de récupérer mon diplomate, c’est le Brésil qui lâche l’affaire:

Le 28 novembre, la trêve contre Donauworth (Ulm) étant finie, je l’attaque: dernier membre du Saint-Empire, l’Espagne (et son allié le Brésil) vole à son secours. Hé hé.

C’est assez tranquille, mais le nombre de provinces à occuper rend les choses fastidieuses. Le 1er janvier 1813, le Brésil concède la région coloniale du Mexique, et le 8 février l’Espagne (ou les 10 provinces qui lui restaient) est annexée: ses dépendances deviennent mes dépendances (là j’avoue ne pas avoir compris pourquoi elle ne pouvait céder les régions coloniales, comme le Brésil). Par contre petite erreur de ma part, j’aurais du formellement dissoudre le Saint-Empire pour avoir un bonus (+100 prestige, mais bon je suis déjà à 100) alors que là il disparaît de lui-même car sans empereur ni princes.

Donauwörth accepte une paix blanche jusqu’en 1818: avec du bol il s’alliera avec quelqu’un dont la trêve est plus longue (la France?). Ca, ou alors je passe les sept prochaines années à rompre les trêves en cours… J’ai après tout 1 million d’hommes en réserve.

Je rompt la trêve avec la République des Deux-Nations le 1er juillet 1814.

Le 1er mars 1815, c’est la paix:

Une trentaine de provinces et leurs derniers forts. J’embraie sur la France le même jour.

Bonus: la Colombie se joint à eux. Elle rétrécit d’une douzaine de provinces le 28 mai de l’année suivante (1816).

Le 10 décembre 1816, je finis l’intégration de mes récentes acquisitions polonaises, et j’acquiers une trentaine de provinces françaises, dont douze forts (là aussi j’espère leurs derniers).

Je déplace ma capitale commerciale à Londres, avec comme objectif de voir comment je pourrais optimiser mon commerce (de fait, le trésor maximal est d’un million de ducats, donc arrivé là que je gagne 6’000 ou 11’000 par mois ne change pas grand-chose dans l’absolu; intérêt académique dirons nous.). Le temps de me refaire un petit stock de points d’admin et le 1er avril 1817 je romps la trêve contre l’Autriche (-3 stabilité quand même). C’est une affaire de (trois) mois, mais vu que je suis déjà à 125% de surexpansion et que je suis un peu à court de point d’administration, je dédie ce qui en reste à une autre baisse de stabilité en attaquant la République des Deux-Nations: l’ensemble de ses provinces est occupé courant novembre. J’absorbe autant que je peux, mais ce n’est pas assez: il restera 5 provinces.

L’Autriche est intégralement absorbée, je suis à 305% de surexpansion. Quoi qu’il en soit je domine désormais l’entier des populations carpathiques et slaves occidentales, ce qui baisse de 10% le coût de mes mercenaires (bof) et donne +1 au feu de mes généraux (mieux).

Je pensais dérouler tranquillement jusqu’en fin de jeu, quand soudain, traîtrise:

Une république pirate apparait aux Bahamas. J’attaque immédiatement, et le 1er décembre 1818 l’épisode est clos. Une dernière trêve avec Donauwörth s’achève le même jour: il est envahi et annexé quatre mois plus tard (deux petites provinces vers Ulm).

Le 1er juillet 1819 je m’offre ma première (!) doctrine commerciale.

Et le 1er janvier 1821 c’est enfin la fin de partie!

Bilan en 1821

Première grande puissance, 35’220 points.

Budget: +19’475/-3’427 (soit +16’440 chaque mois). Techs 31/31/32 (100% d’innovation). Pas d’allié ni de vassal ni d’ennemis ou rival déclarés (bon, tous les survivants sont à -1’000 d’opinion rien que pour la l’expansion agressive). J’ai encore 67.9% de surexpansion, et je possède 85% des terres de la couronne. Absolutisme 109/109.

Côté militaire: 1’888’000 hommes sous les drapeaux (max 3M), et 1’416’000 en réserve (sur 2.2M théoriques). 2’345 navires à l’eau (limite à 3’492).

Niveau religieux, je suis bien loin de mon objectif – je n’ai même pas pu forcer la conversion de mes nations coloniales espagnoles, tellement elles me haïssent.

On ne va pas se mentir, cela aura fait quatre siècles de sang:

Ah j’avais oublié que dominer le commerce d’un produit donnait un bonus aussi:

Erdrokan

En octobre 1751, nouvelle capacité d’ère : de l’artillerie qui fait davantage de dégâts. En janvier 1753, les Ottomans s’emparent de l’hégémonie militaire. Brrr… qui oserait les freiner ? En mars 1753, la Castille prend une province à Tondo (vers les Philippines). Elle m’avait embarqué là dedans (je vous avais épargné cela lors de l’article précédent) et j’avais dit oui sans vraiment participer activement. Mais je récupère quarante points de faveur, c’est toujours ça.

En avril 1753, j’attaque Yarkand et prends deux provinces après un an. Entre-temps, la Grande-Bretagne retente l’hégémonie économique.

Je refais (?) alliance avec Ming (cela avait peut-être sauté avec Tondo). En avril 1756, mon héritier 6/3/4 de 19 ans meurt (ouin). Son remplaçant est un 1/1/2 de 12 ans avec une légitimité de 33 (beurk). Hop, on déshérite. Le suivant est un 6/6/4 avec 57 de légitimité (mieux).

Je me tourne vers l’Afrique occidentale : la Grande-Bretagne a annexé tous les pays indépendants, il ne reste qu’elle et moi. Du coup, en décembre 1756, on y va ?

Le plan c’est de mettre un objectif de guerre en Afrique pour tout occuper. J’ai zéro espoir d’accoster sur les îles britanniques car nos marines ne sont pas du même niveau. En janvier 1758, je sors la Suisse contre de l’argent (13.89 ducats par mois pendant dix ans). C’est l’Autriche qui l’avait occupée mais je n’ai pas envie de lui donner plus de provinces. Mais au moins l’Autriche (qui est sur le point de devenir Empereur) peut se concentrer sur d’autres cibles (Suède ?). En novembre 1759, mon monarque meurt et la régente 6/4/5 de 42 ans assure la relève. Faut tenir car le petit n’a que deux ans.

L’institution Industrialisation apparaît à Schomodei (Autriche). Je prends les trois techs 28 en mars 1760. En mai, bam une comète et je perds enfin un point de stabilité (c’est trop bien cette réforme gouvernementale). Fin 1760, la Grande-Bretagne évince Kilwa du conflit (grmpf). En mars 1761, c’est à mon tour : je fais partir la Suède de nos ennemis. J’y gagne peu de choses mais cela va nous faciliter la tache, vu que mon objectif c’est la Grande-Bretagne. Nouvelle capacité en juin 1761 : des marches forcées qui ne coûtent aucun point militaire. Parfait, je change toutes mes armées, ça va pulser ! En février 1762, l’institution s’est propagée jusqu’à chez moi. En septembre 1762, je signe la paix et prends peu de choses en Afrique (pour avoir plus de provinces à occuper pour la suite) mais pas mal en Écosse, de manière à avoir une base pour envahir Londres et le reste dans la prochaine guerre.

En juin 1763, la Russie apparaît. Elle n’est plus liée à la France (qui est une république, ça doit jouer) et me met direct en rival. En 1765, Ming risque encore de rompre l’alliance mais là, c’est trop pour pas la garder. Bye bye Ming. En juin de la même année, je commence mon âge d’or (pour 50 ans).

En octobre 1765, la régente meurt (argh). Le conseil de régence 0/3/3 prend le relais mais impossible de déclarer la guerre. En juin 1769, je dépense 8175 ducats pour obtenir l’institution. Donc tech admin 29 et nouveau groupe de doctrines et je prends les trois premières du groupe « Commerciales ».

Ailleurs dans le monde : la France révolutionnaire est bien forte mais le Canada a fait sécession pour devenir indépendant. En Méditerranée, les Ottomans ont annexé Naples et récupéré plein de provinces italiennes à la Castille. En janvier 1771, nouvelle capacité : davantage d’engagement naval. Vu ce que j’ai pris contre Deccan, cela ne fera pas de mal. Les Grands-Britons ? Euh, hein ? Tech militaire 29 en 1771 puis en mai 1772, mon monarque est majeur. A moi, le 6/6/4 de 15 ans et son héritier, un 1/2/3 de 18 ans… Tech diplo 29 en janvier 1773 puis une doctrine commerciale en août.

En août 1773, retour de la guerre contre la Grande-Bretagne. Toujours avec un objectif en Afrique mais j’ai mis 80k soldats en Écosse avant le début du conflit. J’ai bien conscience que je ne pourrais pas convoyer de renforts pendant la guerre. J’ai un doute sur le fait de ne pas avoir mis de forts (on met plus longtemps à perdre une province fortifiée qu’une province sans, mais la perte coûte beaucoup plus cher en score de guerre).

Aïe, y a pas l’Autriche pour contenir la Suède. Aïe bis, je pensais que les troupes étaient réparties sur les deux continents (voire en Amérique et Asie) et en fait PAS DU TOUT.

Je ne vous fais pas un dessin, stackwipe et j’abandonne tout espoir de garder ces provinces dans le conflit (j’ai bien fait de ne pas mettre de forts). Du coup, en Afrique, je me balade. En novembre 1773, je peux appeler l’Autriche à mes côtés. Je ne m’en prive pas. En février 1774, je signe une paix blanche avec Liège. En décembre 1774, je prends la cinquième doctrine commerciale puis la sixième en août 1776 et la dernière en août 1778.

En février 1776, on en est là. Y a plus qu’à attendre (de l’importance de prendre un objectif de guerre qu’on peut atteindre). Ce qui reste en pur rouge, ce sont des terres sauvages.

Je jette un coup d’œil en Europe car les Ottomans ont attaqué la République des Deux Nations. Ils sont bien en forme car ils prennent Urbino et Ancone à Venise, Minorque et la Sicile à l’Aragon puis onze provinces de la part du belligérant principal.

De mon côté en octobre 1776, le monarque meurt encore (pas de perte de stabilité !!!). La régente est une 3/3/6 (youpi) et l’héritier de 4 ans un 1/2/3 bien moisi. En octobre 1777, je vire la Suède contre de l’argent et l’annulation de son alliance avec la Grande-Bretagne. Là encore, Kilwa sort sur une paix blanche en décembre 1778. Ciao l’île de Man puis je signe la paix avec la Grande-Bretagne en octobre 1779. Je ne prends rien en Afrique, ne peux rien prendre en Europe (hors Islande et Feroë) du coup je me fais plaisir en Asie et aussi en Argentine (qui deviendra la Plata moghole… 9 provinces seulement, argh).

Peu après, Ming fait la guerre à la Grande-Bretagne (ouch). Et la France révolutionnaire s’y met aussi (ouch bis). Nouvelle capacité d’ère : moins d’aspiration à la liberté sur le continent. En janvier 1781, tech militaire 30 (tactique et moral !).

Cela dit en septembre 1782, la Grande-Bretagne clame à nouveau l’hégémonie, mais navale. Jetons un coup d’œil aux Ottomans pour leur hégémonie militaire 69,50 % mais en baisse car moins de 1000k soldats et pas le plus au monde.

En janvier 1786, encore une mort et donc conseil de régence 5/3/5, c’est plutôt bien. La même année, techs 30 en admin et diplo. La République des Deux Nations se fait éclater par l’Autriche et n’est plus un rival valable pour moi. Je choisis donc la Grande-Bretagne.

En mai 1787, le monarque 1/2/3 arrive au pouvoir (hmf). L’héritier est 1/5/5, j’espère le voir régner un jour. Cela dit, je n’ai pas vraiment de soucis de points de monarque, faut le reconnaître. Janvier 1788, la France dépèce la Grande-Bretagne. Comment elle a fait pour débarquer ?

Alors certes, la Grande-Bretagne bat Ming mais pour aucun gain (enfin, 1033 ducats). Donc en septembre 1788, je remets ça mais cette fois, j’ai mis 200k soldats en Écosse.

Cela se passe beaucoup mieux, je déroule. Début 1790, nouvelle capacité (encore sur l’aspiration à la liberté). Et en janvier 1792, je me sers bien, toujours en Europe (et des provinces navales pour qu’il ait moins de bateaux).

Du coup, la Grande-Bretagne quitte mes rivaux et je subis les effets de la Contre-révolution (non, c’est pas lié). J’ose une alliance avec la Suède, sait-on jamais. J’aide l’Autriche à frapper le Pays de Galles révolutionnaire du coup je fais pareil avec l’Écosse. Sauf que le casus belli ne permet pas de prendre de provinces (y en avait qu’une…) et d’écraser la révolution, quel boulet je suis (elle sera vassalisée par l’Autriche dans quelques années, ouin). L’Autriche n’en peut plus et m’appelle contre la Hollande révolutionnaire… Ils ont vraiment une dent contre les révolutions.

En juin 1794, en bon fourbe, j’attaque Man, et surtout son allié la Grande-Bretagne. En avril 1796, je progresse bien (j’ai oublié que j’avais aussi sélectionné Sainte-Lucie et Saint-Vincent dans les Antilles). Puis j’annexe Man

Les Ottomans continuent à prendre plein de provinces dans la République des Deux Nations et en Aragon. En février 1798, c’est au tour de l’Autriche de proclamer son hégémonie économique. Puis je prends toutes les techs 31.

Ca continue dans les bastons : Autriche contre toutes les révolutions partout tout le temps, Castille au bout du monde (et je l’aide), France en Grande-Bretagne pour propager la révolution, et Ottomans contre la France révolutionnaire.

En 1805, le nawak continue. La Suède forme la Scandinavie et surtout, la Russie devient empereur du Saint-Empire ! En 1806, je conquiers le Pays de Galles.

Et c’est en 1808 que je réalise que les Ottomans ont construit le canal de Suez. Du coup, je note ça dans un coin et vais taper la Grande-Bretagne révolutionnaire

En 1809, c’est la victoire. Je prends tout sur les îles britanniques et un peu au-delà (Martinique, Dominique…).

En 1810, tech 32 pour militaire et diplomatique (oui je dépense beaucoup de points d’admin avec mes conquêtes). Fin 1810, la France révolutionnaire bat les Ottomans, ciao l’hégémonie.

C’est le bon moment pour attaquer les Ottomans. Kilwa sera contre moi mais c’est jouable.

Bade est vite écartée, puis en mars 1812, Gujarât (merci pour les trois provinces), puis en mars 1813, le Bengale. Avril 1813, c’est au tour de Mélinde (annulation de l’alliance avec Kilwa, et une province). En parallèle, beaucoup de pays attaquent la Grande-Bretagne révolutionnaire qui est forcée à s’éloigner de la Révolution.

En 1813, l’héritier 1/5/5 de 26 ans meurt (soupir…) et son remplaçant est un 2/6/3 de 18 ans. En mai 1814, dernière tech admin du jeu ! Enfin en juin 1814, je prends Suez et tout ce qu’il y a autour.

Oh tiens, un succès.

En juin 1815, fin de mon âge d’or. Cinq ans avant la fin, ça va.

Du coup, je n’ai plus grand-chose à faire : la Russie devient révolutionnaire, j’améliore le canal de Suez. En 1817, l’Autriche attaque Bade qui est alliée aux Ottomans. Désolé mais à trois ans de la fin, je passe mon tour. Donc je m’allie au Portugal pour finir.

En octobre 1817, nouveau monarque 2/6/3 (héritier 5/4/3). Le jeu se termine alors que l’Autriche écrase les Ottomans.

Bilan en 1821

Une fin satisfaisante après avoir été surpris par la Grande-Bretagne au début. Je finis avec un gros empire au centre du monde, une bonne partie des îles britanniques, des confettis dans les Caraïbes ou les Philippines, ainsi que l’Argentine.

Score : 10065, 7e au classement

Techs : 32/32/32. Quantité 7 / Influence 7 / Religieuses 7 / Aristocratiques 7 / Espionnage 7 / Navales 7 / Novatrices 7 / Commerciales 7

Innovation : 100. Absolutisme : 88/88. Revenus 1220.7, Dépenses -823.4, solde +397.25. Surexpansion : 0% Alliances : Portugal, Castille, Kilwa, Scandinavie, Jawnpur. Vassaux : aucun. Ennemis : Ming, Deccan, Ottomans. Rivaux : France révolutionnaire, Deccan, Ottomans

Soldats 902/907, bateaux 215/299. Piété 28, Unité religieuse 90%, Terres de la couronne : 99% (trois privilèges).

Autres éléments

Bilan de session

35’220 (+18’046) points pour Popo, 10065 pour Erdrokan (+4443)

Un point pour Popo

Bilan final : Popo 7, Erdrokan 0

Bilan de partie

Popo, le mot de la fin

Pour une première tentative de conquête du monde je ne m’en sors pas trop, trop mal. J’ai assez bien joué jusqu’en 1600, surtout parce que la dynamique de début de jeu ne permet pas trop les erreurs et la croissance est lente. Gérer la relative faiblesse face à mes vassaux en tout début de jeu était intéressant, mais ce n’était pas non plus un monstre challenge. Les Ottomans, toujours bien commandés et nombreux, sont beaucoup beaucoup trop forts. On retrouve d’ailleurs le même problème en fin de jeu avec la France révolutionnaire. J’ai aussi probablement trop laissé grandir Dai Viet au XVIe siècle, mais rien d’irrécupérable.

Cela étant dit, quand il aura fallu décoller avec l’âge de l’Absolutisme, j’ai accumulé des erreurs plus ou moins évitables:

  • Je n’ai pas assez suivi les missions qui m’étaient données, et plutôt que de prendre les provinces demandées pour enchaîner les revendications, j’ai grignoté à droite et à gauche: ça m’a je pense péjoré dans ma conquête de l’Inde;
  • Mauvaise gestion de plusieurs vassaux: Ning, qui n’était pas musulman, mais aussi Jawnpur, dont la vassalisation m’a empêché d’obtenir une aire culturelle; ensuite Alodie, dont je n’avais pas vue qu’elle était chrétienne et dont la conversion forcée l’a longtemps mise au rang de sujet rebelle qui m’a bloqué la porte du Sahel et que je ne pouvais intégrer. Idem avec les Ottomans: à force de les grignoter la pénalité d’expansion agressive était trop élevée, et jamais je n’aurais pu les intégrer pacifiquement. De manière générale, ce n’est pas rentable de vassaliser des infidèles ou des gens qui nous haïssent trop;
  • Je n’ai clairement pas été assez agressif avec la France, qui s’est retrouvée à la fois concentrée sur ses frontières naturelles, et aussi suffisamment riche pour blinder celles-ci de forts;
  • C’est indirectement lié, mais je pense que je suis allé si tard à l’assaut de l’Europe parce que j’ai passé beaucoup trop de temps à vouloir « finir » la conquête de l’Asie. Alors oui mes frontières étaient plus jolies, mais j’ai perdu un temps précieux et cela a probablement concouru à la création de gros empires plus difficiles à dépecer;
  • Je n’avais pas accès à la doctrine donc c’est dur d’exprimer un regret, mais mes nations coloniales sont arrivées beaucoup, beaucoup trop tard. Trop de temps et de score de guerre perdu à essayer de mater les sujets espagnols et portugais une fois que ceux-ci avaient colonisé l’entièreté de leurs zones d’influence respectives. Sans compter le fait qu’elles ont christianisé l’ensemble des Amériques, donc aucune chance de réaliser mon objectif One Faith.
  • Dans le registre colonial, c’était dur à prévoir mais forcer la création du Brésil n’aura pas du tout été une bonne opération (mais bon je ne l’avais jamais fait, donc on se plaindra vraiment s’il m’arrive de répéter la même erreur dans un avenir plus ou moins lointain).

Sur l’ensemble du jeu, je dois dire quand même que contrairement à mes craintes, c’était assez fun: alors oui sur la fin on passe en moyenne une heure pour gérer une année de jeu, mais c’est parce qu’on a une trentaine d’armées à gérer aux quatre coins du monde et que la guerre est quasi permanente: c’est quand même plus intéressant que d’avoir 3-4 empires de tailles comparables qui se regardent en chien de faïence pendant les 50 dernières années de jeu.

L’autre chose que j’ai apprise c’est que les réparations, abandon d’alliance, etc., ce sont des termes de paix pour les faibles: au final, l’objectif est la conquête et il faut plutôt réfléchir en durée de trêve (surtout quand les coalitions se montent).

Idem pour les héritiers: un dirigeant musulman peut se permettre de déshériter les tocards sans craindre de devenir le partenaire mineur d’un beau-père ou belle-mère quelconque, comme en Europe: autant en profiter pour optimiser les points de monarque générés et chercher des cadors.

Au niveau militaire, la possibilité pour les doctrines navales de bombarder (et briser) des murailles gratuitement me fait considérer cet ensemble d’idées d’un œil entièrement nouveau. De la même manière, j’hésiterai dans l’avenir beaucoup moins à maximiser le nombre de canons qui tiennent un siège: c’est un arbitrage à faire entre la durée de celui-ci et le nombre d’hommes que l’on peut sacrifier à l’attrition – les hommes se remplacent mais le temps perdu, pas. Autre série de doctrines intéressante, la Diplomatie: le fait de ne perdre « que » 3 points de stabilité en cas de rupture de trêve est particulièrement intéressant en fin de partie.

Erdrokan, le mot de la fin

Eh ben, la différence est flagrante. Bravo à Popo (une fois de plus) pour son éclatante victoire. Je trouve dommage que mon comparse n’ait pas noté qu’il avait joué au delà du trimestre (un des critères de la partie), car il a fini les 20-25 dernières années le 12 (13 ?) janvier 2023. Cela ne change rien au fait qu’il ait gagné (pour cette session et pour la partie), mais ça limite son score à « environ 28 000 » (soit – 7000 points). Je pense que je suis clairement moins bon, et je dois dire que le départ où il faut absolument tout suivre au millimètre pour ne pas que le pays se désagrège, c’est assez frustrant. Et c’est encore plus le cas quand je me fais rattraper 60 ans après par les Ottomans et que je perds tout. Cela explique aussi ma prudence par la suite.

Cela dit, il me semble que j’ai eu un gros manque de bol avec les Ottomans sous stéroïdes, même si c’est assez fréquent dans le jeu (et que le fait que je me sois allié avec eux pour ne pas qu’ils m’attaquent a empêché les pays européens de les affronter), mais aussi Ming qui n’a jamais eu de Mandat Céleste faible. Le verrou indien était aussi assez prévisible. Bref, j’ai vite été engoncé dans mon petit espace, obligé à jouer au billard à cinq bandes pour trouver une ouverture.

Je regrette aussi ne pas avoir pu m’allier aux Mamelouks pour contenir les Ottomans. Il faut dire qu’ils m’ont mis moi et les Ottomans en rivaux, forcément, ça ne pouvait pas marcher. Idéalement, j’aurais aimé m’allier aux Occidentaux mais en n’étant pas chrétien (et en étant loin en plus), cela n’aidait pas. Sur la fin, je pense que si j’avais lâché Jawnpur, j’aurais pu sans doute tenter quelque chose en Inde (mais Jawnpur ne serait pas resté tout seul, faut pas se leurrer).

Pendant un grand moment, j’ai couru derrière les marins : quasi aucune province côtière « étatisée » = peu de marins donc pas possible d’avoir des bateaux qui naviguent (cela dit, c’est un gros progrès pour le jeu car avant on avait plein de marins du coup ils ne servaient à rien). J’ai été un nain maritime (en même temps, les Timourides…). Je ne suis pas mécontent de ma gestion des privilèges : j’ai pu prendre puis garder ceux qui donnent des points de monarque. Pour économiser ces derniers, j’ai alterné, surtout au début entre annexion militaire (Admin) et diplomatique (Diplo). Je suis un peu déçu de ne pas avoir pu jouer l’assimilation culturelle des Moghols (qui est bien cheatée tout de même) ni les missions (mais vous connaissez mon opinion sur les missions qui sont trop puissantes et qui railroadent le jeu). Y a sans doute moyen de faire mieux, avec d’autres doctrines et sans doute un meilleur joueur.

Le score

1 point pour Popo sur cette partie

Classement général des parties : Popo 4, Erdrokan 1. On s’était dit que le premier à 5 l’emporte, mais on va en rester là car c’est bien éreintant de jouer et d’écrire tout de même.

Merci de nous avoir lus