
En 1066, Géraud est déjà assez âgé mais son ambition pour sa dynastie est grande : un jour, elle règnera sur le Saint-Empire romain. Mais la route est longue car pour l’instant, il n’est que simple comte avec deux titres : comté de Genève et évêché de Lausanne (cela donne un malus pour cette dernière possession car il n’est pas prêtre mais les troupes en plus sont loin d’être négligeables).
Géraud étudie la situation. Pour pouvoir voter aux élections du Saint-Empire, il lui faudrait un titre ducal. Le plus proche est le duché de Savoie détenu par la famille de Savoie. Ce duché se compose de trois comtés : Savoie (à ne pas confondre avec le duché de Savoie), Valais (détenu par un évêque ce qui posera des soucis plus tard) et Genève. Le problème c’est que le duc Pierre de Savoie est également double comte : de Savoie et du Piémont. Notons que les deux nobles (Géraud et Pierre) sont des vassaux directs du Kaiser. Dans un essai précédent, j’avais récupéré le titre ducal à Pierre mais ce dernier gardant deux comtés contre un seul pour Géraud, la situation était très tendue vu que le vassal avait plus de troupes que son suzerain usurpateur. Et qu’en plus, ce dernier ne pouvait pas révoquer librement les titres (il fallait en passer par le Conseil). Je vais donc opter pour une autre stratégie. Au vu des liens matrimoniaux entre les deux cours, Géraud organise un assassinat contre Pierre.

Oh tiens, le 30 janvier 1072, on dirait que ça marche

Son fils lui succède comme duc. Du coup, il a moins d’appuis et Géraud pousse la revendication de son épouse sur le duché+comté de Savoie. Niveau troupes, ça va, tout devrait bien se passer. Comme il sait se battre et qu’il n’a pas beaucoup de commandants, Géraud mène les troupes à l’assaut de la Savoie.
La guerre se passe bien… jusqu’à ce que Géraud meure au combat le 5 février 1074. Décidément, rien ne se passe vraiment comme prévu. Et son fils aîné, Aymon, n’a que 12 ans et doit finir la guerre.

