Robert a déjà 31 ans quand il hérite du titre de son père. Il doit tout d’abord ce bourbier de cette guerre qui dure depuis quasiment sa naissance. Mais aucune de ses actions ne peut accélérer les choses donc il attend et tente de préserver ses troupes.

La guerre se termine enfin (je ne sais pas pour quelle raison) et les choses reprennent leur cours normal. Sauf que Robert ne dépend plus directement du Kaiser ! Il y a maintenant le roi de Lotharingie entre les deux. Robert est furieux de voir qu’il a un échelon de plus (et en plus pas le « bon » royaume).
Entre-temps, Robert se prend comme prévu un ultimatum interne pour augmenter le pouvoir du conseil. Malin, il cède puis cinq ans après, corrompt les membres du conseil pour changer la loi à son état d’avant, lors d’un vote.
Robert fait petit à petit des revendications mais sans pouvoir déclarer de guerre (le suzerain direct n’étant pas le même), ce n’est pas super optimal. Alors, on monte des factions.


Robert a réussi à passer le royaume de Lotharingie en électif, mais bon, pour être élu… De l’est arrive des nouvelles un peu inquiétantes.





Les comtés de Savoie et de Genève (pas mal boostés niveau hôpitaux) ont bien résisté mais ont fini par succomber. Robert se cache dans son domaine et personne d’important n’est mort à sa cour (par rapport aux autres), en revanche les territoires ont pas mal morflé. Comme le monde entier d’ailleurs.

Pendant ce temps, le suzerain, roi de Lotharingie, ne fait rien qu’à se rebeller contre le Kaiser et ça ne donne rien. Robert attend. Ensuite, ça se calme un peu alors il monte une faction pour se mettre sur le trône du royaume (de Lotharingie, donc). En 1284, Robert est tout seul mais cela représente 172% des forces du roi, donc Robert lance l’ultimatum.

Le roi refuse de céder donc c’est la guerre. Robert rit un bon coup, prend des mercenaires et part à l’attaque. Peu après, le Kaiser arrive en disant « paix du roi pour cinq ans dans deux mois, les enfants ». Forcément Robert n’a pas assez de temps pour avoir un score de guerre convenable donc paix blanche. Robert est très énervé, moi aussi.
Robert recommence ses factions même si je me dis que d’ici cinq ans, le roi aura le temps de refaire ses troupes. Trois ans plus tard, alors que Robert ne fait rien de particulier…

C’est donc en 1288 que Robert devient le premier roi de la maison de Genève. Sans avoir rien demandé (peut-être des participants ont agi pour la faction. Y en avait-il d’ailleurs ?).

Bien entendu, cela ne va pas du tout avec le plan prévu mais on va faire avec (CK2, quoi). Je me dis que cela va être tendu : plein de gens n’aiment pas que cela change, il va falloir redistribuer les rôles et graisser des pattes. Et aussi refaire les lois depuis zéro (normal c’est un nouveau titre que j’ai pris, pas un que j’ai crée en faisant évoluer mon titre ducal) : là c’est monarchie élective, et le conseil peut donner son approbation pour quasiment tout. Si j’arrive à stabiliser tout ça (pas gagné), Robert n’a plus qu’à devenir assez important pour se faire élire ou pour renverser le Kaiser. Tout ne va pas si mal car Robert fonde une nouvelle route commerciale.

Puis le Pape lui donne une revendication sur le titre de Kaiser. Mazette !!

Robert sort de dépression.

Du coup, cela lui permet de s’atteler à d’autres chantiers.

Robert renforce le pouvoir sur son royaume.

Sans doute parce que le Kaiser a peur de lui et veut l’amadouer, il reçoit un juteux comté en cadeau (pas dans le bon duché ni royaume mais ce n’est pas grave).

Ayant toujours vaguement le plan en tête et ne dépendant plus d’un suzerain différent, Robert conquiert le comté d’Argovie.

Il pousse aussi la revendication d’une vassale duchesse pour qu’elle augmente d’un comté son domaine. Et soudain, tout change. Par je ne sais quel hasard (ou héritage), le duché de Franconie appartient au royaume de France.

Le Kaiser n’aime pas ça et déclare la guerre au roi de France.

Soixante mille hommes de part et d’autres. Sauf que le Kaiser en a moins que prévu car Robert garde ses vingt mille hommes (ce qui n’aurait pas été suffisant pour se rebeller contre son suzerain) au chaud. La guerre se passe assez mal pour l’Empire même si les deux parties perdent beaucoup de leurs forces.

Robert décide donc de franchir le Rubicon et de demander au Kaiser de lui laisser sa place.


En juillet 1306, la guerre est déclarée (le Kaiser a donc deux ennemis simultanés).. Robert lève le ban, engage des mercenaires et en août 1306…


La guerre s’arrête immédiatement. Arnoul devra donc faire avec.

Robert s’éteint alors qu’il est proche d’avoir accompli le rêve de son ancêtre Géraud, presque deux siècles plus tôt.