Plus de détails sur le Voyage du monarque et sur les défis liés à Saad al-Dawla de Bagdad.
Voici donc Saad, grand chef (donc niveau duc) de la satrapie de Bagdad, 49 ans.
Rappelons quels sont les défis.
Je dois donc obtenir au moins 11 points (60% de 18) et un niveau « Bronze » au minimum pour chaque défi. Je me renseigne un peu sur internet avant de me lancer. Il va de soi que le troisième défi est prioritaire puisqu’il ne peut être accompli que pendant la vie de Saad, 49 ans. Cela dit, comme j’ai lu, cela sera sûrement simple si je fais venir des gens de culture mongole et de religion musulmane pour les assassiner. Le plus simple sera de faire venir des femmes célibataires (pour éviter les soucis avec leurs futurs veufs), surtout que Saad a droit à plusieurs épouses vu sa religion affichée (sunnite, alors qu’il est secrètement juif pour le jeu). Ensuite j’ai lu qu’avec un Ilkhanat mongol, il va être possible d’avoir des vassaux de la « mauvaise » religion qu’on va pouvoir exclure pour mettre à la place des vassaux juifs (si j’en trouve) pour le premier défi. Ces vassaux devraient apprécier Saad ce qui permettra de remplir le deuxième défi. Je rappelle que la situation politique de départ est la suivante.
En 1285, les Mongols ont envahi la région (et sont en plus tributaires des Yuan chinois). .Saad a donc un niveau ducal au sein de l’Ilkhanat mongol (au sud-ouest). Le territoire qu’il dirige, vassaux compris, est en jaune ci-dessous.
Saad commence avec un duché et un seul comté en propre, c’est peu. Heureusement, son suzerain a trop de titres (12/7).Il va falloir conquérir des territoires donc Saad prend comme ambition « Devenir roi d’Irak ».
Voici à quoi cela correspond (en jaune). Principalement dans le territoire du suzerain, mais pas que.
Pour l’intérêt, cela sera séduction afin de faire venir plus de gens (afin de les assassiner, hum).
Saad se marie puis profite de sa position au sein du conseil de son suzerain.
Cette position lui permet d’aider son suzerain à distribuer ses titres surnuméraires.
Cela tombe bien, Saad peut se choisir comme meilleur candidat.
Trois semaines plus tard, Saad est arrivé à six titres de comte sur six, pratique. Notez l’augmentation des troupes (8100 au lieu de 3200).
Cela tombe bien car un calife sunnite lance un djihad pour le royaume de Perse (qui fait partie de l’Ilkhanat).
Oui mais neuf mois plus tard, ledit calife se prend l’annonce pour le moment d’une croisade (pour l’Égypte) dans la tronche. Bon courage, gars, ça démarre dans un an. Saad tue sa première victime et tente de finasser avec un exilé chinois mais son vassal lui ordonne de le livrer aux autorités chinoises (je rappelle que le suzerain est tributaire des Yuan). Pas fou, Saad obéit.
En décembre 1290, Saad a un fils (son héritier !). En septembre 1291, la deuxième victime est morte. 24 septembre 1291 3e défi niveau bronze (total 2 points) Voulant augmenter sa piété (c’est une variable très importante pour le jeu musulman), Saad se rend en pèlerinage à La Mecque en 1293. Il y a quelques péripéties, un gain en diplomatie et une perte en santé. Avril 1293, les croisés sont victorieux. Une reine Plantagenet règne sur l’Égypte.
En vue du futur, Saad change la loi sur la révocation des titres (cela coûte 100 points de piété !).
Et là, je me rends compte que pendant la visite à la Mecque, les effectifs militaires ont fondu comme neige au soleil. Une faction se met en place avec un taux de rebelles ultra important et Saad doit céder (note à moi-même : ne plus partir en pèlerinage) et octroyer plus de pouvoir au conseil.
Peu après, le suzerain est enlevé !
Apparemment la tentative échoue (pas évident) et Saad promet de châtier les coupables, ce qui lui donne le trait « sens de la justice ». Tout s’enclenche bien (à part ce maudit conseil). Sauf que le 26 décembre 1293…
Adieu Saad, tu n’as pas vraiment eu le temps de faire quoi que ce soit.
Alors, le bilan du personnage. Mouais.
Techniquement, ce n’est pas « Game over » car je pourrais toujours réussir ce que je dois obtenir avec les générations suivantes. Mais j’ai le sentiment que je peux faire mieux assez facilement en recommençant. Surtout que Hibbat n’a que trois ans.
Alors, on recommence.