Piouw ! Piouw ! Boom ! Vos vieux machins du Moyen-Âge et de la Renaissance, c’est sympa et tout, mais bon, hein, quitte à réécrire l’Histoire, pourquoi ne pas se pencher sur l’histoire du futur ? Avec des lasers, des stations spatiales, des aliens et des pieuvres stellaires – oui oui, ça existe, je vous jure. C’est HISTORIQUE je vous dis. Nous allons donc jouer à Stellaris, le jeu Paradox qui se déroule dans près de deux siècles.
Tout commence le 1er janvier 2200. Malgré la gueule de bois, la Terre est en paix et le problème du réchauffement climatique est réglé. Sans déconner. Les Nations Unies ont fini par assumer progressivement le rôle de gouvernement central : démocratique, idéaliste, xénophile, fanatiquement égalitaire, toussa. Du coup, les pieuvres stellaires ça vous paraît moins surprenant, tout de suite, hein ?
Bref, l’humanité a les moyens techniques de voyager au-delà du système solaire, et le temps des grandes découvertes est enfin venu. La présidente Dolores Muwanga va donc lancer l’exploration spatiale à grande échelle et aller où la main de l’Homme n’a jamais mis le pied.
On démarre la partie dans le système solaire. La situation de départ, vous êtes censés la connaître un peu : la Terre est entourée de quelques planètes inhabitables (encore qu’une terraformation de Mars ne serait pas totalement impossible), mais qui peuvent lui permettre d’acquérir quelques ressources.
Et les ressources, ça compte : la nourriture (pour la population), l’énergie (« crédits » pour l’entretien des équipements), le minerai (qui paie la fabrication de vaisseaux), l’unité (qui permet de développer des politiques), l’influence (qui permet d’étendre sa puissance politique dans la galaxie) mais aussi 3 types de « ressources » intellectuelles liées à la recherche scientifique (physique théorique, société, et ingéniérie).
On commence par choisir les technologies sur lesquelles la recherche doit se concentrer (j’ai opté pour Intelligence artificielle, Unification planétaire, et Exosquelettes motorisés), et on envoie notre vaisseau scientifique explorer les systèmes les plus proches. Heureusement, il peut voyager nettement plus rapidement que la lumière grâce à un système hyperespace. En route vers l’inconnu !
Le premier système visité est celui de l’étoile de Barnard. Après étude poussée, on constate vite qu’en-dehors de l’énergie proposée par l’étoile, il n’y a rien à tirer de ce système : les planètes sont stériles et ne proposent pas de minerai.
Problème : la présidente Muwanga a été élue en promettant des richesses infinies à ses citoyens. Ce n’est pas avec ce système que la conquête spatiale justifiera son budget délirant.
Le système suivant est beaucoup plus intéressant : les planètes d’Ampal Dir regorgent de ressources diverses, et on y découvre même une anomalie qui laisse penser qu’une autre espèce intelligente peut avoir visité cette partie de la galaxie voilà des milliers – millions ? – d’années.
Alors que l’exploration suit son cours, on découvre que l’administration terrestre et même la flotte des Nations Unies sont infiltrées par une secte : les Disciples gris. Alors que les forces de l’ordre commencent à démanteler l’organisation, celle-ci prend le contrôle de quelques Corvettes. La flotte intervient, les neutralise, et reprend le contrôle après une courte bataille.
L’organisation avait des moyens surprenants, et elle semble avoir essaimé à travers la galaxie. Nous n’en avons probablement pas fini avec elle.
Après ces péripéties, c’est fait : l’humanité a bâti sa première station spatiale extrasolaire dans le système d’Ampal Dir. Ceci permet d’en revendiquer le contrôle, et de commencer l’exploitation des ressources qui s’y trouvent.
L’exploration se poursuit dans les systèmes voisins, et bientôt des fouilles archéologiques nous confirment peu à peu ce que nous imaginions : nous ne sommes pas seuls, ou du moins nous ne l’étions pas il y a à peine quelques milliers d’années. Je vous avais bien dit que c’était historique.
Il est temps pour nous de fixer des priorités politiques, et je conseille à la présidente de se concentrer sur l’exploration spatiale et les découvertes scientifiques. C’est donc la tradition de Découverte que nous commençons par activer.
Quand soudain, on enchaîne quelques petits problèmes d’ordre militaire. D’abord, un nid de Disciples gris est découvert lors de l’exploration d’un nouveau système, et l’UNS Darwin doit mettre fin prématurément à sa mission pour fuir en direction du système solaire.
La flotte terrienne, peu développée, est d’une puissance similaire à ce nouvel ennemi – d’où viennent ses ressources ? – et nous décidons donc de la renforcer avant d’intervenir.
Cela va s’avérer être une très bonne idée. En effet, l’UNS Darwin met très vite le pied dans une autre fourmilière en dérangeant un couple de pieuvres spatiales (AH VOUS VOYEZ) qui copulaient tranquillou. C’est dû à un échec critique en étudiant une « anomalie » dans le système d’Ampal Dir, et ces machins sont d’une puissance et d’une taille difficilement imaginables pour un esprit humain.
La flotte intervient donc pour les empêcher de détruire notre unique station spatiale (c’est évidemment dans le système Ampal Dir qu’on est tombé dessus), mais elle ne fait pas le poids. Heureusement, après une retraite stratégique sans trop de casse et quelques renforts et réparations, les pieuvres sont éliminées. Encore une fois, c’est en massacrant les premiers êtres vivants rencontrés que l’humanité entame une nouvelle ère. C’est bien parti…
Après de nouvelles réparations, la flotte terrienne intervient enfin en masse dans le système de Zarqon et écrase rapidement les rebelles. Nous sommes début janvier 2207, et c’est ici que se terminera cet épisode.