Pour les modalités du défi, ainsi que les règles de la partie, voir cet article
Erdrokan
Le siècle commence mal car la France déclare la guerre à mon allié, Gênes. Je me dis qu’avec les montagnes et mes troupes, j’ai des chances de m’en sortir, quitte à prendre des emprunts. Sauf que cela paraît très mal barré en fait.


1501, nouvelle élection (tradition républicaine 82), je garde mon syndic qui devient 5/6/5. L’année suivante, le colonialisme (institution) apparaît à Porto. En avril 1502, ça ne va pas trop.

Je prends une bénédiction pontificale pour augmenter mon moral terrestre mais je n’ai presque plus de réserves militaires (et financièrement ce sera dur d’avoir des mercenaires longtemps). Je tiens pour garder mon allié mais en septembre 1503, Gênes signe la paix et j’y perds des plumes.


Il est peu dire que je suis un peu chafouin. Néanmoins, j’ai à récupérer des effectifs et autres, donc patientons. Le colonialisme apparaît à Vaud en octobre 1503. En janvier 1504, le protestantisme apparaît en Saxe et je me convertis immédiatement pour avoir des bonus.

1504, nouvelle élection (tradition républicaine 79) car mon syndic est mort, je prends un 1/1/4 (44 ans, chouette). La même année, je ne sais pas pourquoi, la Castille éponge mes dettes de 329 ducats. Je convertis à fond (j’ai un foyer de la réforme chez moi puisque j’ai adopté la Réforme tôt) pour avoir une bonne unité religieuse.

De 1504 à 1506, j’aide de loin l’Autriche à annexer Landshut. 1507, nouvelle élection (tradition républicaine 82), je garde mon syndic qui devient 2/2/5. Une nouvelle réforme gouvernementale s’ouvre à moi, je prends celle qui baisse le coût d’augmentation de la stabilité de -15% (pas génial mais le mieux à ce stade). En 1508, mon unité religieuse est de 64%, ça progresse, mais c’est encore trop faible. En 1509, cinq ans avant la fin de l’ère, je prends une capacité inutile (un édit supplémentaire). La même année, il n’y a plus que deux pays (Bourgogne et Constance) qui sont dans la coalition contre moi, ouf. 1510, nouvelle élection (tradition républicaine 79), je garde mon syndic qui devient 3/3/6. Ça bouge en Italie près de moi : Milan annexe Mantoue qui libère Ferrare. Les États pontificaux passent Avignon à la France. En mars 1511, j’achète le colonialisme pour 523 ducats. J’en profite pour prendre la tech militaire 9 et, le 2 avril 1511, j’éclipse Bourgogne (qui n’est plus un rival valable) et me hisse au rang des grandes puissances du monde (objectif 3).

En 1511, je prends la tech diplo 9 puis aide l’Autriche dans une guerre inutile (mais deux points de faveur sans rien faire, c’est toujours bien). 1513, nouvelle élection (tradition républicaine 83), je garde mon syndic qui devient 4/4/6. En 1513, j’ai 100% d’unité religieuse et vu que j’ai un peu d’effectif (et des alliés : États pontificaux, et en dépensant de la faveur, Autriche), j’attaque Saluces, Padoue (co-belligérant), Milan et Constance. Milan est allié à la France ce qui m’embête beaucoup pour l’attaquer donc j’y vais « par la bande ». En janvier 1514, juste avant d’entrer dans l’ère de la Réforme, je sors Milan en récupérant Novarre (ce qui coûte très cher en expansion agressive) et en annulant ses traités avec France et Ferrare. Je mets vite Constance et Padoue en dehors du conflit et annexe Saluces en octobre 1514. En juillet 1514, je prends la tech admin 9.
Oh tiens, Paracelse.

En 1515, l’Autriche attaque le Palatinat et ses alliés, je vais l’aider. 1516, nouvelle élection (tradition républicaine 79), je garde mon syndic qui devient 5/5/6 (miam). En février 1516, l’Autriche sort Mulhouse du conflit et puisque j’avais pris la province, il me la donne (youpi). Puis l’Autriche prend deux provinces palatines et me donne 36 ducats et surtout 14 points de faveur. En janvier 1517, je prends la sixième doctrine diplomatique (coût en score des provinces -20%, miam) et donc la deuxième idée nationale (tolérance envers les hérésies : +2).
En 1518, tech militaire 10. 1519, nouvelle élection (tradition républicaine 79), je garde mon syndic qui devient 6/6/6 (miam). La foi réformée apparaît (loin) en mai 1519. En août, j’attaque Bade (et Strasbourg et Stuttgart) avec l’aide de l’Autriche (faveur) et États pontificaux. Il va de soi que mes expansions terrestres en Italie sont limitées (il reste beaucoup de provinces côtières), et qu’en France, c’est impossible en l’état. Il faut donc que j’arrive à m’étendre dans le Saint-Empire, à condition d’avoir un passage (car l’Autriche prend des États limitrophes) donc je fais au mieux (en utilisant l’Autriche, ce qui est vil). Cela coïncide avec l’apparition de l’événement la guerre des paysans (agitation : +6, ouch). Avant de finir la guerre, je termine en 1520 les doctrines diplomatiques (coût des techs diplo -10% et actions coûtent moins cher en stabilité). Ensuite, j’évacue Ansbach (réparations de guerre et conversion) et exige de Bade qu’elle cède Strasbourg et Bade, en plus d’une conversion.
En 1521, la France attaque à nouveau Gênes et je suis bien content de ne pas être impliqué. 1522, nouvelle élection (tradition républicaine 75), je garde mon syndic qui reste 6/6/6 (il a 62 ans, ça se tente). J’aide de loin la République des deux nations (Pologne+Lituanie) dans une guerre lointaine (Mecklembourg) où je ne m’implique pas vraiment. L’Église anglicane apparaît en 1522 et de mon côté, je débloque la mission Conventions de Genève (+6 de développement dans la province…).

La situation se complique en 1523 quand les Ottomans attaquent l’Autriche et cette dernière m’appelle à l’aide. Cela paraît jouable mais uniquement si je participe activement (est-ce que cela en vaut la peine sachant qu’à terme, je veux m’étendre en Autriche).

En octobre, première capacité d’âge : « coût en score de religion contre d’autres religions : -25% », ce qui va être très utile. En novembre 1523, j’entame les doctrines ploutocratiques (militaires, réservées aux républiques) : une doctrine sur les mercenaires (mbof). Tech diplo 10 en décembre 1523, et tech admin 10 en novembre 1524. 1525, nouvelle élection (tradition républicaine 80), je préfère remplacer mon syndic vieillissant (65 ans) par un 1/1/4. 58 ans, bof. En mars, deuxième doctrine ploutocratique (moral terrestre +10% !!) et troisième doctrine nationale (modificateur du coût de la stabilité -10%). Pendant ce temps là en Italie, la Castille attaque une Toscane affaiblie et Venise annexe Padoue. Tout cela (ainsi que l’adoption du colonialisme ailleurs) fait que je perds mon statut de grande puissance (j’ai 405 alors que le Danemark, 8e, a 450 points).
Je musèle Calvin à Genève (il est très pénible) et apprends en 1527 que la Toscane cède Sienne et Pise à la Castille. Donc mon allié un peu envahissant est beaucoup plus proche de moi. C’est à la fois intéressant (il pourra m’aider plus facilement) et inquiétant (s’il veut s’étendre vers le nord). 1528, nouvelle élection (tradition républicaine 84), je garde mon syndic déjà âgé, et il devient un 2/2/5. Début 1529, l’Autriche concède trois provinces aux Ottomans (et la république des deux nations, une). Il faut dire que je n’ai pas vraiment aidé. Mais je n’y ai rien perdu, donc je pense avoir fait le bon choix. Je prends la troisième doctrine ploutocratique : agitation -2 (bien). 1531, tech diplo 11 puis nouvelle élection (tradition républicaine 80), je garde mon syndic déjà âgé mais qui tient toujours (64 ans) : 3/3/6. En juillet, tech admin 11. Pendant ce temps là, la Castille fait à nouveau à la guerre à Naples et rétablit l’union. En 1533, je prends une nouvelle capacité : prestige apporté par des conversions. Tech militaire 11 en 1533. 1534, nouvelle élection (tradition républicaine 76), je préfère remplacer mon syndic bien âgé et choisit un 1/1/4 (41 ans, oui !).
En avril 1535, je déclare la guerre à Constance (et Cilley), avec mon allié autrichien. La même année, nouvel événement dans le Saint-Empire. A choisir, je préfère.

En 1536, après avoir mis Cilley hors jeu, j’annexe Constance et me donne des possibilités d’expansion.

1537, nouvelle élection (tradition républicaine 80), je garde mon syndic qui devient un 2/2/5. J’aide les États pontificaux contre la Toscane (pour deux points de faveur). Sauf que la France s’étend aussi, et touche la Castille.

En 1540, nouvelle élection (tradition républicaine 79), je garde mon syndic qui devient un 3/3/6. Je continue la conquête en allant vers le Palatinat et ses alliés (surtout Milan^^), mais j’ai aussi les miens (oui, j’ai un peu exagéré).

En 1542, je mets Milan hors jeu en échange des provinces de Crémone et Milan (et l’annulation des traités avec la France). Comme j’ai atteint mon but, je signe des traités avec Berg et Ansbach (en les convertissant), puis le Palatinat et Trèves. Novembre 1542, nouvelle capacité avec une propagation des institutions. En 1543, nouvelle élection (tradition républicaine 79), je garde mon syndic qui devient un 4/4/6. Toujours en 1543, je prends la tech diplo 12 puis peu après, tech militaire 12. Quatrième doctrine ploutocratique en 1544 : un marchand en plus (oui !). En 1546, nouvelle élection (tradition républicaine 75), je garde mon syndic qui devient un 5/5/6. Tech admin 12 en 1546 et l’année suivante, la France met l’Autriche en rival (ça m’arrange vu que c’est aligné avec mes alliances). Cinquième doctrine ploutocratique en 1548 : production +10%. Et donc quatrième doctrine nationale : des forts moins chers à entretenir et plus efficace (ça ne fera pas de mal). En 1549, nouvelle élection (tradition républicaine 71… ça se voit que je dépense des points militaire, je commence à décrocher), je garde mon syndic qui devient un 6/6/6 à 56 ans. La période se termine alors que l’Autriche redevient empereur du Saint-Empire. Quant à la presse à imprimer, elle apparaît à Aix-la-Chapelle (grmpf, j’aurais bien aimé que ce soit chez moi).
Bilan en 1550
Je m’amuse beaucoup en jouant république. Il faut dire que j’ai optimisé à fond pour que cela soit le plus rentable possible. A part ça, le début est tendu, comme prévu, il faut louvoyer et ne pas s’agrandir trop vite. J’ai plutôt bien réussi (merci les missions aux bonus surdimensionnés) mais je me suis quand même pris une coalition. Et mon plan initial d’utiliser la France contre l’Autriche, empereur, a dû changer assez rapidement. Très content aussi du choix de mon groupe de doctrines : dans le Saint-Empire, la diplomatie et toutes ses composantes, c’est clé.
Score : 114, 13e au classement. 28 provinces (+7) et 505 de développement

(oui, la Corse est en rébellion par des particularistes génois et ça le restera pendant plusieurs siècles).
Techs : 12/12/12. Diplomatiques 7 / Ploutocratiques 5
Innovation : 6.1. Revenus 52.7, Dépenses -41.92, solde +10.8. Surexpansion : 0. Alliances : République des deux nations, Autriche, Castille, États pontificaux. Ennemis : Grande-Bretagne, France. Rivaux : Grande-Bretagne, France, (vide)
Soldats 51/55, bateaux 0/12. Tradition républicaine : 68, Unité religieuse 98%, Terres de la couronne : 67% (trois privilèges).

Le tableau date de 1548, je n’ai pas fait de capture ensuite.

Popo
Un petit Friedrich (1/3/5) nait. C’était tout juste car mon Roi meurt deux mois plus tard (mai 1500). La régente qui le remplace est assez douée (4/3/4), on ne va pas se plaindre.
Les alliés des Génois cèdent un à un. D’abord Lucques (réparations de guerre), puis Ferrare (vassalisation). Les Vénitiens sont à l’abri sur leur île et ça risque de durer. Sauf que Novarre se convertit par événement à la foi protestante, et c’est le signal que j’attendais: je signe la paix avec Gènes en échange de Crémone, Parme et Brescia (cette dernière pour mon vassal de Trente), des réparations de guerre et le transfert de sa puissance commerciale. Et ah oui, la libération de la Corse (une île que je n’aurai du coup pas à conquérir avec les bateaux que je n’ai pas).
Et je deviens une grande puissance – 2e objectif de partie!
Ça crée forcément des jaloux, et une coalition se lève.
Je n’en ai cure et me convertis fissa à la foi protestante en janvier 1503: un centre religieux apparaît à Saint-Gall et commence à convertir aux alentours. Mon vassal Ferrare me suit sans que j’aie à demander, ce qui crée un second centre de Réformation à proximité. On envoie les diplomates calmer les voisins outrés, et on convertit à tout va.
Un petit coup d’œil aux États me rappelle qu’il faut donner le privilège de nation commerçante aux Bourgeois (+1 DIP), que je n’avais pas encore fait.
Le 5 novembre 1510 je perds mon statut de grande puissance (bouh) mais c’est pas grave: la conversion de mes provinces avance au pas de courses et quand le bonus de zèle religieux s’achève en 1512 toutes sauf une ont embrassé la Réforme. Un événement heureux me permet d’avoir le cash nécessaire pour acheter l’institution du Colonialisme (530 ducats quand même) et me revoici parmi les grands dès septembre 1514.
La régence prend fin début 1515 et mon roi arrive aux affaires, tout comme un certain Jean Calvin qui ne m’inspire rien de bon:
Je choisis de le bannir, ce n’est pas vraiment dans mes plans de devenir Réformé. Par contre, ce qui est dans mes plans est de prendre les doctrines diplomatiques, que j’entame en 1516. Ma tech militaire passe à 10, et on m’offre une revendication sur Florence dans son entier : je ne vais pas me priver, mais comme elle est alliée à l’Autriche, je fais encore un billard à trois bandes et l’attaque via Mantoue. L’affaire est réglée en deux ans, juste à temps pour mater le retour de la vengeance de Calvin (14 régiments de dévots qui se soulèvent, quand même, les bougres sont féroces).
Là où j’ai mal calculé, c’est qu’en fait Florence était restée dans l’Empire après le Royaume fantôme. C’est peu dire que les gens ne sont pas contents, et la coalition grossit un peu vite. Ça ne se limite pour l’heure qu’à m’imposer un embargo, mais avec une douzaine de membres c’est chaud.
Un petit Friedrich (4/3/4), fils de Friedrich, naît dans la foulée, et ce sera la seule bonne nouvelle de cette année 1519 – avec l’arrivée de ma première capacité d’ère (-25% de score de guerre pour prendre des provinces aux pays d’une autre religion).
Je décide de me faire tout, tout petit.
En tout cas, c’était mon plan. Mes espions m’informent que Venise prévoit d’attaquer la Hongrie, bien seule et sans trop d’amis : je m’allie donc à cette dernière en me disant que j’ai ma chance en cas de conflit (les Vénitiens ont également peu d’alliés). Et si rien ne se passe, eh bien j’aurai un allié de plus pour peser contre la coalition qui me menace.
Et Venise décide donc d’y aller: le Pape refuse de la suivre, je sors Gènes en moins de douze mois, et on se retrouve assez rapidement avec un tableau des forces très équilibré: la question est juste de savoir qui prendra le plus de châteaux, et le plus vite, pour faire plier l’autre. Tout se passe relativement bien (ou pas trop mal), jusqu’au moment où la République des Deux-Nations (R2N) décide de lancer une guerre d’unification contre la Hongrie. Là je suis désolé, mais je ne peux pas tout faire et laisse tomber les pauvres budapiens qui m’appellent à l’aide.
Ça devient rapidement intéressant car la R2N gagne en quelques mois et, devenue suzeraine des Hongrois, se retrouve impliquée dans la guerre contre les Vénitiens (le motif de guerre par contre change bizarrement pour l’imposition d’un blocus; vu que ni moi ni les Polonais n’avons vraiment de marine pour nous défendre, ça s’annonce compliqué). N’empêche que du coup on devient amis, voire alliés.
Sauf que “les nations n’ont pas d’amis mais des intérêts” (de Gaulle). Je prends donc Vérone et Bergame pour mon vassal Trente, et force Venise à libérer Milan lors d’une paix séparée:
Je laisse les Polonais se débrouiller seuls, mais je ne pense pas que je leur manquerai.
En février 1531 la trêve avec Gènes est terminée et c’est très logiquement que je leur re-déclare la guerre, les Génois n’ayant que Montferrat et Chypre (une province chaque) comme alliés. Un an à peine me suffit à en calmer deux sur trois, et j’acquiers un nouveau vassal sur la côte. Par contre sans même toucher à Montferrat c’est clair que cette histoire d’expansion agressive n’est pas prête de se calmer.
Je ne bouge pas, mais la coalition non plus. Seul évènement de toutes ces années, Friedrich meurt en 1539, succédé par Friedrich dont le fils (5/2/1) s’appelle incidemment (roulement de tambour)… Friedrich.
Ça ne fait pas du tout rire Didier, prétendant qui se lève avec 23’000 hommes. Il sera maté, mais pas avant d’avoir écrasé ma compagnie franche (4’000 mercenaires) qui trainait imprudemment toute seule.
Nouvelle capacité d’ère: la prochaine institution se propagera 50% plus vite.
En 1541 patatras! La France se lance à la conquête de la Picardie et m’appelle à l’aide. L’Empereur autrichien intervient mais je me dis que c’est jouable. Sauf que je n’avais pas prévu qu’il pourrait appeler ses alliés Castille et Moscovie à la rescousse. Et là tout d’un coup on est à deux contre un. La République des Deux Nations se joint rapidement à nous, mais ça reste quand même tendu, on ne va pas se mentir.
La Savoie (camp autrichien) sort la première, suivie de Goslar. L’Autriche intègre la Bohème, ça a le mérite de clarifier les choses. Le Royaume de Saxe, toujours du côté autrichien, cède également alors que je conquiers Augsbourg et Naples, et espérant ainsi les ajouter à la liste des abandons (c’est le cas au bout de quelques mois). Puis c’est au tour de la Bretagne. Honnêtement, je commence à y croire, surtout quand j’occupe Vienne et Prague. Il faudra presque deux longues années après cela pour que l’Empereur cède, mais ça en valait le coup:
Trois provinces pour moi, puis encore une pour mon vassal Trente (et quatre à la France et la République des Deux-Nations, ainsi que la libération d’Opole et de la Moravie – quatre provinces de plus au total).
La guerre continue: le premier membre de notre camp à lâcher est la Hollande, en 1545 (Paix blanche). La guerre s’achève enfin sur une victoire française en 1546. Que d’émotions!
L’Autriche me demande de lui restituer le Sundgau et bon prince, j’accepte de le faire en me disant que la coalition contre moi s’étant défaite, je n’ai pas besoin d’en remettre une couche tout de suite. J’attends même presque six mois pour pouvoir rapatrier mes troupes qui étaient à Moscou et les lancer à l’attaque de Milan et son allié monoprovincial de Padoue. Le second est converti à la Vraie Foi juste avant que le premier ne soit absorbé. Cela n’aura pris que six mois, mais à enchaîner les coups de force je n’ai plus beaucoup de réserves (5000 hommes). Je mets mon armée à l’entraînement en attendant de meilleurs jours. Je propose à Bologne de devenir mon alliée (juillet 1548), puis de se marier (août).
Je vise bien sûr la vassalisation, mais voilà que mes plans de retraite tranquille tombent à l’eau quand les Deux-Nations m’appellent à l’aide dans leur conquête d’Opole (une seule province, vers la Moravie). Quasiment le même match que huit ans plus tôt (Autriche et Castille sont de la partie).
J’en suis encore à me demander ce que je fais là-dedans quand la presse à imprimer apparaît dans le Frioul vénitien.
Bilan en 1550
7e puissance mondiale, mais 323 points seulement au score. J’ai 29 provinces sur les 99 nécessaires pour Switzerlake.
Économie: +48.1/-29.74 (soit +18.47/mois). 59% des terres de la couronne sont à moi. Tech 12/1/12, innovation 80.1 : je suis l’EPFL du Moyen-Age.
Diplomatie: mes alliés sont France, Brandebourg et République des Deux-Nations. Il y a Bologne aussi, mais on ne va pas se mentir ce n’est qu’une étape intermédiaire vers la vassalisation aux côtés de Trente, Gènes et Ferrare. Autriche, Grande-Bretagne et Danemark sont mes rivaux et ces trois-là plus la Moscovie et Naples ont déclaré être mes ennemis.
Militairement, 5’941 hommes en réserve contre 46’000 en théorie. 35 régiments d’actifs sur un maximum de 48.