Pour les modalités du défi, ainsi que les règles de la partie, voir cet article

Erdrokan

La période commence avec l’Angleterre qui rivalise la France. Les deux sont mes ennemies (m’ont mis en rival) mais j’ai un petit espoir un jour de m’allier à l’Angleterre pour conquérir la France. Autant dire que c’est pas fait. 1552, nouvelle élection (tradition républicaine 71), je garde mon syndic de 59 ans qui reste 6/6/6. En mars 1552, l’institution de la presse s’est propagée à Zurich. En mai, nouvelle capacité d’âge : bonus de discipline pour les mercenaires. En juin 1553, je prends la sixième doctrine ploutocratique : des caravanes (commerciales) plus puissantes, ce qui va me faire du bien au commerce. Et donc en juillet 1553, je repère que ma revendication sur une province conquise par la France expire en septembre !

Donc, c’est parti pour la guerre, avec tous les alliés possibles. Ça devrait aller.

Je suis un peu moins ridicule en combat, ça fait du bien.

1555, nouvelle élection (tradition républicaine 70), je garde mon syndic de 62 ans qui reste 6/6/6 (je tente ma chance). En janvier 1556, la guerre se passe plutôt bien (merci les alliés). Je vire la Bosnie.

En février 1556, je termine les doctrines ploutocratiques (vitesse de recouvrement des réserves militaires +20% ; propagation des institutions +10% et plus de loyauté +10%). Cela me permet de mettre en place une politique qui est très adaptée pour les républiques (moins de perte de tradition républicaine !).

L’Angleterre arrive dans la partie en déclarant la guerre à l’Écosse (qui est partie prenante du conflit). Et en janvier 1557, victoire !

Le coût en expansion agressive est très élevé, je sens que je vais rester calme (soyez prêts, ça va durer). Mais au moins, j’ai battu la France, cela devrait rendre le futur plus simple. 1557 voit aussi la formation des ligues au sein du Saint-Empire. Je clique un peu au pif pour rejoindre le côté protestant afin d’embêter l’Autriche mais apparemment on ne peut pas en sortir (oups). 1557, nouvelle élection (tradition républicaine 65) car mon syndic d’avant est mort (comme quoi, la chance..), je choisis un 1/1/4 de 30 ans. Et là, la tuile, avant la fin 1557, rupture d’alliance de la part de l’Autriche et de la république des deux nations. Je pense que c’est à cause des ligues. Ouch, je perds deux gros alliés dont un qui m’était très utile, mais que je voulais aussi conquérir. Je me tourne vers le Danemark : 41k hommes et toujours partenaire majeur d’une union personnelle avec la Suède.

1560, nouvelle élection (tradition républicaine 66), je garde mon syndic qui devient 2/2/5. En 1560, l’Espagne (fusion de Castille et Aragon) apparaît, avec toujours Naples sous sa botte.

En juin 1561, pour 826 ducats, je développe l’institution « Presse à imprimer ». Cela me permet de prendre la tech diplo 13. Et de revenir dans le club des grandes puissances.

En novembre 1561, je prends la capacité avec un édit inutile (résistance à la Réforme). 1563, nouvelle élection (tradition républicaine 66), je garde mon syndic qui devient 3/3/6. J’avais repoussé les réformes gouvernementales car je ne savais pas laquelle prendre, alors ce sera politiques administratives +1 et moral terrestre +10%. Je continue avec la tech administrative 13. En 1565, avec l’Espagne et les États pontificaux, j’attaque Milan et ses alliés, ça devrait aller. Le fait d’être en guerre me fait sortir des ligues, intéressant. En mars 1566, tech militaire 13. 1566, nouvelle élection (tradition républicaine 69), je garde mon syndic qui devient 4/4/6. En septembre, je prends une province au Palatinat, sors les autres pays puis force Milan à me donner Bergame et Mantoue. Surprise, le Portugal me met en rival. Pas une surprise, une coalition se forme contre moi (dont l’Autriche).

1569, nouvelle élection (tradition républicaine 69), je garde mon syndic qui devient 5/5/6. En 1570, j’ai trop de points diplomatiques donc j’accepte les cultures bourguignonne (16% de ma population dans les États) et lombarde (17%), en plus de la suisse (37%). En 1571, je prends une capacité inutile (bonus de blocage maritime) puis la tech diplomatique 14 et militaire 14. 1572, nouvelle élection (tradition républicaine 72), je garde mon syndic qui devient 6/6/6. En 1573, je commence les doctrines économiques pour booster mon économie : la première me donne plus d’impôts et cela me débloque une cinquième doctrine nationale (coût du développement -10%). Comme je dois passer le temps, je consolide les terres de la couronne : 71%, maintenant.

En 1575, je prends la deuxième doctrine économique (coût de construction -10%). 1575, nouvelle élection (tradition républicaine 65), je garde mon syndic qui reste 6/6/6, et idem en 1578 (tradition républicaine 73). Entre-temps, j’ai aidé les États pontificaux dans une guerre en Bosnie. En 1578, je prends la troisième doctrine économique (baisse de l’inflation). Mes missions contre l’Autriche prennent forme, j’ai une revendication sur le Tyrol (contrée). Fin 1580, j’adopte une nouvelle capacité inutile (puissance commerciale des navires) avant de renouveler mon syndic (tradition républicaine 73). En 1582, je prends la quatrième doctrine économique (baisse des intérêts) et cela me débloque la cinquième doctrine suisse (davantage de prestige). Je continue à me développer : 1583, tech 15 en militaire et diplomatique. La Bohême est à nouveau indépendante, donc elle remplit la position vacante de rival. Chose intéressante, les Ottomans attaquent l’Autriche en 1584, je vais suivre ça car j’ai quand même des territoires à conquérir (l’année suivante, l’Autriche quitte le club des grandes puissances). 1584, nouvelle élection (tradition républicaine 73), je garde mon syndic qui reste 6/6/6.

En 1585, j’attaque la Bourgogne même si j’ai peu d’alliés et que la Grande-Bretagne garantit son indépendance.

Tech admin 14 en 1586. Je sors Cologne du conflit contre de l’argent et une conversion. En 1587, c’est au tour de la Hollande de partir contre des réparations. Bien entendu, je n’ai aucune prise sur la Grande-Bretagne donc je fais une paix à minima avec la Bourgogne, récupérant la province du Luxembourg. Toujours ça de grappillé.

Nouvelle réforme gouvernementale : des conseillers 5% moins chers (pas ouf mais sympa) et plus de conseillers disponibles. 1587, nouvelle élection (tradition républicaine 71), je garde mon syndic qui reste 6/6/6. Comme on s’approche de la venue de l’absolutisme, je révoque un privilège des bourgeois. 1588, nouvelle élection (tradition républicaine 68) car mon syndic est mort. Je choisis le 4/1/1 (48 ans, ça va) La même année, je déclare la guerre au Palatinat (et ses petits alliés dont Milan) avec l’aide des États pontificaux. Je gagne sans trop de soucis, faisant la paix avec les sous-fifres. Je récupère Milan comme vassal (pour économiser des points d’admin quand je l’intégrerai) que je force à se convertir. Enfin en 1589, j’annexe le Palatinat. Bonne opération.

Il y a quand même de beaux événements (dommage que mon inflation ne soit que de 1.79%).

Et c’est là que je me rends compte que la guerre des Ligues a commencé et que je n’en fais pas partie (erreur ou pas ?). En 1591, l’Autriche a perdu sa guerre et a été forcée de libérer Nitra et Dalmatie comme États souverains.

1591, nouvelle élection (tradition républicaine 71), je garde mon syndic qui devient 5/2/2. En septembre 1591, c’est la fin de la guerre des Ligues, la religion catholique devient la religion officielle du Saint-Empire.

J’attends octobre 1593 et m’en prends (enfin) à l’Autriche (avec l’Espagne, faut pas déconner).

En avril 1594, c’est la Bohême qui prend la tête du Saint-Empire. La guerre se passe bien mais j’ai trop de points de monarque (diplomatiques). Je débloque donc les doctrines espionnage : je n’ai jamais pris ce groupe qui était pas top et qui a été boosté. Les deux premières sont un moindre coût de fabrication des revendications et -20% sur l’impact de l’expansion agressive (ça tombe bien, je compte m’étendre). En parallèle, je prends la quatrième doctrine économique (baisse de l’autonomie, très bien), ce qui permet de décrocher la dernière doctrine suisse (productivité +10%) et « l’ambition » suisse (discipline +5%), ce qui me permet de décrocher l’objectif 2, ce 19 avril 1594.

En juillet 1594, Naples cède deux provinces aux États pontificaux (je chéris mon allié). 1594, nouvelle élection (tradition républicaine 69), je garde mon syndic qui devient 6/3/3. En mars 1595, fin de la guerre et je prends quatre provinces.

Les États pontificaux enquillent immédiatement dans une guerre contre Venise et m’appellent à l’aide, j’y vais (et gagne l’an suivant quatre points de faveur). Pendant ce temps-là, la Grande-Bretagne fait la première circumnavigation. Janvier 1596, tech militaire 16. En octobre, l’Autriche me met en rival (au moins, on est fixé). Je supprime un autre privilège (chez les pasteurs), toujours pour préparer la venue de l’absolutisme.

En janvier 1597, je finis la mission « La Suisse et l’Empire » et j’ai l’événement me permettant de sortir du Saint-Empire, ça paraît tout bénef et je clique.

Et voilà, libéré, délivré !!! Je deviens un royaume (et non plus un duché). Je prends la tech diplo 16. 1597, nouvelle élection (tradition républicaine 64), je garde mon syndic qui devient 6/4/4. Bref, tout va bien. Sauf que mon indépendance donne un Casus belli à l’empereur qui ne se prive pas de l’utiliser. Gloups.

OK, avec l’Espagne, ça devrait aller en fait. En novembre 1598, je sors la Bourgogne en faveur de l’Espagne (pour les provinces côtières).

En février 1599, tech militaire 15 et en octobre, l’Autriche connaît son âge d’or (huhu, trop tard). Je termine la guerre en octobre justement en récupérant Stuttgart. Et le siècle se termine avec l’institution Commerce mondial qui apparaît dans la province anglaise de Calais.

Bilan en 1600

Très content de cette période, surtout la fin. Toujours fan de jouer république. La situation diplomatique est plus claire désormais : Espagne et Danemark avec moi, France et Autriche contre. Y a plus qu’à s’étendre.

Score : 364, 12e au classement. 46 provinces (+18) et 808 de développement

(oui, la Corse est toujours en rébellion, tenue par des particularistes génois).

Techs : 15/16/16. Diplomatiques 7 / Ploutocratiques 7 / Économiques 5 / Espionnage 2

Innovation : 8.8. Revenus 102.3, Dépenses -75.2, solde +27.1. Surexpansion : 11.2%. Alliances : Danemark, Espagne, États pontificaux. Vassal : Milan. Ennemis : Grande-Bretagne, France, Portugal, Bohême, Autriche. Rivaux : Grande-Bretagne, France, Bohême

Soldats 93/96, bateaux 0/12. Tradition républicaine : 61, Unité religieuse 98%, Terres de la couronne : 77% (un privilège).

J’ai encore oublié les grandes puissances…

Popo

Je finis rapidement mon troisième groupe d’idées (diplomatiques) et après de glorieuses actions pour retarder l’ennemi (et où Autrichiens, Castillans et Portugais me tombent dessus par tas de 60’000 hommes), je négocie discrètement une paix blanche avec Opole et souhaite bonne chance à mon allié: je reconstitue mes forces en vue de la guerre de Ligues qui s’annonce, et j’ai une institution à adopter.

Friedrich (5/2/1) monte sur le trône en 1553, et on m’annonce que Friedrich (4/3/1, mouais) lui succèdera.

Reprise des opérations en 1555 contre la Toscane, qui vient de sortir de la coalition contre moi pour rentrer dans la Ligue… contre moi. Son alliée Naples est la première à abandonner début 1557 et l’Espagne suit rapidement (avec seulement 11% de score de guerre vu que je ne lui demande que de rompre son alliance avec l’Autriche).

Je prends Pise pour Gènes, Florence pour moi, et Arezzo pour mon autre vassal bolognais (plus la rupture d’alliance avec l’Espagne, et des réparations).

Lesdites réparations me permettent d’adopter l’institution de la Presse à Imprimer deux mois plus tard, en mai 1558.

Après ça je me retrouve un peu coincé vis-à-vis des ligues: les catholiques sont un peu trop nombreux pour moi: on notera cette innovation diplomatique qui fait des moscovites orthodoxes et des Ottomans sunnites de fervents supporters du catholicisme chez les autres (alors qu’eux-mêmes sont ennemis).

Une ébauche de solution se forme en 1663, quand la France m’appelle dans son conflit contre la Picardie, où l’Autriche est impliquée. Victoire pyrrhique deux ans plus tard: l’Autriche y perd certes la moitié de ses troupes et trois provinces, mais tout le monde a souffert. Bon, au moins j’ai pu commencer les doctrines religieuses.

J’essaie un nouveau coup en soutenant l’indépendance suédoise: Moscovie et Angleterre soutiennent également la Suède, et je me dis que si nous sommes du même côté cela les sort de l’équation des Ligues (pour peu que je déclare rapidement et que le Danemark fasse durer). La guerre est déclarée en décembre 1566, et comme une andouille je me rends compte qu’étant en guerre je ne suis plus leader de ma ligue. Donc soit le Palatinat qui me remplace décide d’y aller, soit je suis gros jean comme devant. En attendant, je laisse les autres se battre à ma place.

Les Palatins décident effectivement d’y aller en septembre 1597, ayant remarqué que quatre membres de la ligue catholique (UK, Moscovie, Florence, Danemark) se battent parmi. On part quand même avec un solide désavantage de 440k hommes contre 550k. Opération Yolo, donc. J’entre dans mon âge d’or histoire que mes troupes aient un peu le moral (+10%).

Opole (catholique) sort la première. Florence se couche dans le conflit suédois, mais se rajoute immédiatement à la ligue catholique (ce que je n’avais pas prévu). J’occupe Augsbourg, Montferrat, et Naples – avec un petit bonus pour celle-ci:

J’ai donc un général de plus, mais ça coûte cher en hommes tout ça: à peine an après le début des hostilités je suis obligé de baisser mon niveau de professionnalisme de 5% afin de récupérer 14’000 réserves. 

Montferrat et Naples sortent côté catholique, Ratisbonne du notre. Les Turcs libèrent Augsbourg mais j’arrive une semaine après leur départ et reprends la ville derechef. Strasbourg et Verden (catholiques) cèdent. On est en 1570 et on grignote: nos forces sont presque à égalité 478k vs.498k. La Toscane sort une deuxième fois, mais on perd l’Aquilée (vers Venise). Landshut (catholique) abandonne en 1571.

Le 20 décembre 1571, la guerre d’indépendance suédoise se termine sur une victoire, et toute la question pour moi est de savoir si les ex-ennemis vont se rappeler qu’en fait ils sont amis et pro-catholiques. C’est oui pour la Moscovie. Les autres semblent en avoir eu pour leur compte, mais ça reste tendu: au printemps 1572, la Corse parmi les notres, le Hainaut et Mayence chez les cathos nous abandonnent. Mes troupes piétinent en Espagne. 

Cologne et les Bretons, toujours catholiques, cèdent à l’automne 1572. Les rangs se dégarnissent mais on ne va pas se mentir, à ce stade l’effort de guerre c’est Autriche, Ottomans, Espagne et Moscovie d’une part contre France, Suisse et R2N de l’autre:

Friedrich meurt en août 1573 et Friedrich lui succède. Comme le veut cette splendide running joke, son héritier (4/4/1) s’appelle Friedrich. Fin de l’entracte: les Protestants ont désormais plus de troupes que les catholiques, et leur moral est aussi meilleur. Par contre je dois encore une fois sacrifier du professionnalisme pour avoir quelques réserves.

Salzbourg cède, le score de guerre protestant grimpe inexorablement. Et le 10 décembre 1577, victoire dans la victoire: les Ottomans jettent l’éponge!

Ils y perdent même quelques provinces. Je fais le siège de Moscou, mais là on est à 99% de score de guerre. Et de fait, trois semaines plus tard c’est la paix.

Des provinces pour les Polonais et les Français, des nouveaux états créés aux dépens des Espagnols et Autrichiens, et pour moi…. zéro. Pas de province, pas d’argent, pas de démonstration de force.

Tout ça pour ça.

Ah mais en fait non: désormais l’Empereur c’est moi!

Bon ben monstre #PlotTwist, et un objectif de plus pour moi. De dépit, l’Autriche se convertit… à la Réforme. On dira ce qu’on voudra, mais ce jeu n’est pas avare de surprises.

Pause opérationnelle, comme on dit, le temps de reconstituer mes forces et d’intégrer Trente (ce sera fait à l’automne 1580). Je remarque par ailleurs qu’un autre objectif était d’avoir toutes les idées suisses et que je ne l’ai pas noté alors que c’était un objectif de partie. A vue de nez, et d’après ce que j’ai écrit plus haut je dirais que j’ai terminé les doctrines d’influence au début des années 1550, mais sans plus d’info on visera la première date mentionnée dans mon rapport, soit 1553. Tanpi.

En 1583 une mission des États me demande de mettre Ingolstadt sous bannière protestante. C’est chose faite en moins de deux ans.

Je convertis Wurtzbourg et Ratisbonne au passage. Et en plus je finis les doctrines religieuses. Deus vult! J’ai désormais un casus belli contre tous mes voisins qui ne sont pas de la bonne religion (la mienne).

J’enchaîne immédiatement contre la Toscane (ou plutôt contre la seule province de Sienne qui lui reste). Elle est alliée, et ça m’arrange, à l’Autriche et au Danemark: la première n’a pas vraiment reconstitué ses troupes, le second trouve mon allié suédois pour s’occuper volontiers de lui.

L’Autriche sort la première en n’y perdant “que” des réparations. Le Danemark se défend mieux et je m’entends sur une paix blanche quelques temps plus tard. Sienne, province côtière, est offerte à mon vassal génois. Ça crée encore pas mal d’expansion agressive, et Friedrich en profite pour s’éteindre. Mon électeur (et néanmoins ami) palatin me réélit à la couronne impériale, et je me dis que c’est une occasion comme une autre de changer d’horizons.

Je transfère donc mes troupes dans les colonies de mon allié (et néanmoins ami) français, et déclare la guerre au royaume wolof, en Afrique de l’Ouest avec qui j’ai zéro frontière commune ni interaction passée ni donc de justification à mon agression impérialiste:

“Le casus belli c’est pour les faibles.” (V. V. Poutine)

Ce que je sacrifie en stabilité (-3 quand même), calcule-je, je le gagnerai en opportunités. Début des hostilités le 1er septembre 1587. La courte régence que j’avais se termine à ce moment: Friedrich monte sur le trône, son héritier Friedrich (4/4/5) prêt à lui succéder – il n’y a qu’à liquider les 30’000 hommes du prétendant qui se lève à Saint-Gall (ce sera fait en moins d’un mois). La vassalisation des Wolofs se fait dans la foulée (1.1.1589, soit 16 mois de conflit car il a fallu aller chercher l’allié Tombouctou) et je lui prends deux provinces afin d’avoir un pied dans l’intérieur africain (et pas loin des mines d’or maliennes). J’oublie par contre de le convertir à la seule vraie Foi.

Le souverain hollandais, avec qui j’avais contracté un mariage dans l’espoir d’hériter de son royaume, s’éteint à 67 ans. Par contre la mauvaise nouvelle c’est que l’union personnelle est offerte à la France. On me propose de m’y opposer au prix d’une guerre, mais je décline poliment.

Je reconstitue encore une fois mes réserves et, alors que je m’apprêtais à envahir Pérouse, voilà que Suède et Autriche m’appellent à l’aide – l’une en tant qu’allié, l’autre parce que je suis Empereur. J’accepte l’une et envoie mes regrets à l’autre (-1 de réputation, je devrais y survivre).

Cette guerre dure toujours mais j’ai fini d’intégrer mes provinces sénégalaises et lance donc la Phase II de mon aventure africaine en attaquant le Mali et ses alliés. Petite infériorité numérique de mon corps expéditionnaire, mais avec trois techs d’avance j’espère largement compenser. La guerre est pliée en deux ans et des brouettes:

93% de surexpansion quand même, mais heureusement que j’ai des points d’administration en stock. La trêve avec l’Autriche s’achève pile à ce moment, on retourne donc sur le théâtre européen.

La guerre commence début 1598. Ansbach sort rapidement, ainsi que le Danemark qui doit donner argent, provinces à la Suède, et leur indépendance à l’Islande et au Holstein. La Moscovie s’apprête à suivre le même chemin, mais prendre tous ces territoires est relou, on ne va pas se mentir.

Du coup le conflit n’est pas résolu quand le Commerce mondial apparaît dans le Lincolnshire.

Bilan en 1600

Je suis content de moi, c’est probablement la période la plus intéressante du jeu vu la recomposition qui se met en œuvre de tous côtés. Suis-je fier d’avoir pris ce raccourci évident qui consiste à prendre des provinces faibles sur un autre continent plutôt que de lutter âprement pour chaque centimètre carré au sein de l’Empire? Non, il n’y a pas vraiment de quoi, mais c’est la guerre.

6e puissance mondiale, 950 points au score (8e). J’ai 54 provinces sur les 99 nécessaires pour Switzerlake.

Économie: +90.49/-80.41 (soit +1.08/mois). 64% des terres de la couronne sont à moi. Tech 16/16/16, innovation 86.4.

Diplomatie: mes alliés sont toujours la France, le Brandebourg, la République des Deux-Nations auxquels s’ajoute désormais la Suède. Gènes, Bologne et Djolof sont mes vassaux. Autriche, Grande-Bretagne et Moscovie sont mes ennemis, et on remplace les Anglais par les Espagnols pour avoir mes rivaux.

Militairement,103’000 hommes en réserve contre 104’000 en théorie. 83 régiments d’actifs sur un maximum de 109. 

Dans le monde

L’Asie reste une vaste inconnue.

Au niveau religieux, la Réforme a fait des progrès dans le Saint-Empire, mais en dehors ça reste à améliorer. Paris est réformée (ainsi qu’une bonne partie de la Frônce, mais visiblement le Roi n’a pas reçu le memo. L’Anglicanisme n’a pas l’air d’avoir tenté les Anglais.