Pour les modalités du défi, ainsi que les règles de la partie, voir cet article

Erdrokan

En 1750, j’ai fait à peu près tout ce que je voulais faire niveau objectifs (ccçqs’a) et j’envisage d’aller un peu plus loin, plus par désœuvrement qu’autre chose. 1750 nouvelle élection (tradition républicaine 55), je garde mon président de 48 ans seulement, qui devient 4/4/6. Tiens, ça fait longtemps qu’on n’a pas fait un point religion, ici en 1753.

1753 nouvelle élection (tradition républicaine 55), je garde mon président qui devient 5/5/6. En janvier 1754, l’institution « industrialisation » apparaît chez moi à Kamerich (c’est Cambrai, je précise si comme moi vous ignoriez le nom… on adore les noms en allemand). Février 1754, j’attaque les États pontificaux via son allié hambourgeois.

Il faut encore trop de score de guerre pour vassaliser les États pontificaux donc après avoir sorti quelques pays mineurs, je récupère Venise, Spolète, Ravenne et Abruzzes. En mai 1755, les capacités sont moins intéressantes, je choisis celle qui réduit l’aspiration à la liberté des dépendances du continent. 1756 nouvelle élection (tradition républicaine 66), je garde mon président qui devient 6/6/6. Comme avoir une alliance avec un hégémon me coûte des points, je romps l’alliance avec les Ottomans, qui me mettent en rival immédiatement (glups). 1759 nouvelle élection (tradition républicaine 64), je garde mon président qui reste 6/6/6. En 1760, j’achète Industrialisation pour 8415 ducats (j’ai 44k en banque, pour situer), dans la foulée je prends les trois techs 28. En fin d’année, le Danemark finit sa longue guerre contre Magdebourg, je l’aidais un peu et récupère onze points de faveur. En 1761, j’attaque les États pontificaux avec l’Espagne, via son allié Clanricarde (en Irlande). Misère, il faut toujours 117% de score de guerre pour le vassaliser. Je prends une capacité bientôt utile (?) pour aider mes navires en combat avant de récupérer Molise et Bari et de donner Ragusa à la Dalmatie. 1762 nouvelle élection (tradition républicaine 67), je garde mon président qui reste 6/6/6, et je le change en 1765 (63 ans) pour un 4/1/1 alors que la tradition républicaine est à 71. En 1766, j’attaque à nouveau les États pontificaux via son allié Urbino (je fais ce que je peux pour passer outre les trêves).

Le 4 avril 1767, c’est plié et les États pontificaux font partie de mes vassaux (et je demande à Urbino de se convertir au passage car ça fait pas de mal). J’ai donc rempli l’objectif 10.

Du coup, maintenant, les provinces aurifères, pfff. Je prends une nouvelle capacité pour baisser l’aspiration à la liberté liée au niveau de développement, puis en décembre 1767, je commence mon âge d’or (ça ne compte pas comme province aurifère).

En 1768, j’intègre Mayence (aucun intérêt que ce petit pays me prenne une relation diplomatique). 1768 nouvelle élection (tradition républicaine 78), je garde mon président qui devient 5/2/2. Voici les provinces aurifères « du coin ».

Donc, direction l’Afrique ! Les bateaux ibériques vont être utiles.

En 1771, je prends une province tunisienne pour avoir une base au sud (oui car traverser le Sahara, ça se fait dans le jeu) et en juillet, je me gave un peu. (Finalement, c’était pas si dur).

J’ai donc six provinces aurifères le 14 juillet 1771. La légitimation aura lieu le 22 juillet 1774 (objectif 11)

Voilà, j’ai fini tous les objectifs qui m’intéressaient. Hors de question de lâcher la république. Du coup, que faire ? Ah, il reste quelques achievements à récupérer, on va tenter ça dans les quasi 50 ans qu’il reste. 1771 nouvelle élection (tradition républicaine 76), je garde mon président qui devient 6/3/3. En 1773, je lance l’intégration de mon vassal français et je prends les trois techs 29. 1774 nouvelle élection (tradition républicaine 79), je garde mon président qui devient 6/4/4.

Tiens, la Corse n’est plus occupée !! J’espère que tu as noté ma province en Algérie actuelle. Dernier groupe de doctrines à prendre : le militaire, c’est impossible (j’en ai trop), l’administratif je ne veux pas car je compte m’étendre, donc ce sera diplomatique et je choisis les doctrines commerciales. Pour l’instant, davantage de puissance commerciale et +1 marchand. 1777 nouvelle élection (tradition républicaine 80), je change de président (62 ans) et choisit un 1/4/1 (32 ans, top !). Ailleurs en Europe, la république des deux nations s’est bien agrandie au Danemark et en Russie, et les Ottomans démembrent ce qu’il reste de la Moscovie.

Il est temps d’aller chercher les provinces où des institutions sont nées. Première étape : Calais (Grande-Bretagne). Il va falloir aller chercher toutes les armées (et surtout les bateaux).

Sur la terre ferme, en tout cas, je gère bien.

1780 nouvelle élection (tradition républicaine 87), je garde mon président qui devient 2/5/2. Moi qui comptais sur les bateaux portugais, ce dernier signe une paix blanche en 1782. Autant dire que je vais occuper le continent et espérer que cela suffira pour faire plier la Grande-Bretagne. 1783 nouvelle élection (tradition républicaine 84), je garde mon président qui devient 3/6/3. En mai 1784 (score de guerre +8%), c’est au tour du Danemark de signer une paix blanche. La même année, je prends deux doctrines commerciales : davantage d’efficacité et de portée commerciales. Fin 1784, j’arrive à faire partir (paix blanche) Vijayanâgara, ouf, ça enlève un gros belligérant. Je fais de même avec Pagaruyung (qui lui ne représente rien)

Et enfin un peu plus tard, je prends trois provinces continentales (seulement).

En 1786, j’ai fini d’intégrer la France. Ce qui m’amène donc à ceci.

Les institutions dans le monde : une telle concentration est rare donc il faut que j’en profite. Direction la Hollande avant le Portugal.

1786 nouvelle élection (tradition républicaine 90), je garde mon président qui devient 4/6/4. En 1788, je prends les trois techs 30. 1789 nouvelle élection (tradition républicaine 85), je garde mon président qui devient 5/6/5. En janvier 1790, je prends la cinquième doctrine commerciale (+1 marchand) puis la sixième en août 1791 (bonus à l’attractivité commerciale). Et en mai 1790, j’attaque la Hollande.

Je mets quelques pays hors jeu et annexe Urbino (qu’est il allé faire dans cette galère ?). En parallèle, je vois que l’Espagne (alliée au Portugal mais aussi à moi) refuserait d’aider le Portugal en cas d’attaque, du coup j’en profite même si cela me fait deux conflits en même temps. Sauf que le Portugal est mon allié… donc je romps l’alliance, ce qui crée une trêve. Je ronge mon frein un peu dépité. Et en plus, la Grande-Bretagne garantit l’indépendance du Portugal. Grmpf. Le 25 septembre 1792, je remporte les provinces hollandaises désirées.

1792 nouvelle élection (tradition républicaine 89), je garde mon président qui devient 6/6/6. Mauvaise pioche, il meurt à 47 ans trois mois après donc nouvelle élection (tradition républicaine 84) et je prends le 1/4/1 (56 ans). Depuis que je n’ai plus le Portugal comme allié, j’en cherche un autre. Rien de bien folichon (ou trop faible ou trop loin). Un peu par dépit, je prends les Haoussas (124k hommes) en Afrique de l’ouest (ça m’aidera contre les Portugais). En 1793, je lance l’intégration des États pontificaux (fin en 1797) et termine les doctrines commerciales (caravanes plus puissantes, et un marchand supplémentaire). 1796 nouvelle élection (tradition républicaine 89), je garde mon président qui devient 2/5/2. Fin 1796, j’attaque Bade et tous ses alliés. En avril 1797, je me lance en parallèle contre le Portugal : l’Espagne est de mon côté dans la guerre précédente donc n’interviendra pas, et si la Grande-Bretagne va être contre moi, j’ai bon espoir de passer par la terre pour occuper les provinces qui m’intéressent.

Pour le premier conflit, j’offre Lübeck au Danemark. Plus au sud, en Méditerranée, je ne fais pas si mauvaise figure au niveau naval.

1799 nouvelle élection (tradition républicaine 99), je garde mon président qui devient 3/6/3. 62 ans, ça va être compliqué. En 1800, c’est la victoire (et je m’installe aussi en Amérique).

Et hop, un de plus.

Je termine l’autre guerre, en annexant Bade et vassalisant Ratisbonne. 1800 nouvelle élection (tradition républicaine 94) car le précédent est mort (je me disais aussi), je choisis le 4/1/1 (49 ans, j’espère aller jusqu’au bout). garde mon président qui devient 3/6/3. 1803 nouvelle élection (tradition républicaine 100), je garde mon président qui devient 5/2/2 et idem en 1806 (tradition républicaine 97) pour 6/3/3. Fin 1804, je prends toutes les techs 31. J’abolis l’esclavage dans mes provinces en 1806 (j’avais pas prévu qu’en conquérant en Afrique, j’aurais ce genre de « bien commercial »). 1808 nouvelle élection (tradition républicaine 93) car mon président est mort, je choisis le 1/4/1 (34 ans). Il rempile en 1811 (tradition républicaine 100) et 1814 (tradition républicaine 97). En 1811, je décroche un succès sur mes réseaux d’espionnage.

En 1815, je prends les dernières tech du jeu (32) et en septembre j’ai assez de professionnalisation pour avoir un nouveau succès.

En 1816, j’intègre Ratisbonne puis (tradition républicaine 94), je garde mon président qui devient 4/6/4 et idem en 1820 (tradition républicaine 91). Pour la fin de mon âge d’or, je me prends une comète (grr). Et c’est la fin du jeu !

Bilan en 1821

Voilà, c’est fini. J’ai un peu déroulé sur la fin pour quelques succès. Cela dit, la victoire sur les Peuls fut facile (avec les bons alliés pour bateaux et passage des armées). J’ai dû un peu louvoyer pour éviter d’affronter l’Espagne mais c’est le jeu !

Score : 9374, 6e au classement. 4433 de développement.

Techs : 32/32/32. Diplomatiques 7 / Ploutocratiques 7 / Économiques 7 / Espionnage 7 / Offensive 7 / Quantité 7 / Défensives 7 / Commerciales 7

Innovation : 52.8. Revenus 1096.5, Dépenses -1045.2, solde +51.3. Surexpansion : 27.6%. Efficacité administrative : 53%. Alliances : Danemark, Haoussas, Espagne. Ennemis : Grande-Bretagne, République des deux nations, Ottomans. Rivaux : Grande-Bretagne, République des deux nations, Ottomans

Soldats 1164/1144, bateaux 246/245. Absolutisme 79/79. Tradition républicaine : 99, Unité religieuse 98%, Terres de la couronne : 100% (aucun privilège).

Popo

La République des Deux-Nations est donc tellement au taquet que le 15 avril 1750 elle décide de déclarer la guerre aux Ottomans. Et qui n’a pas envie d’aller taper sur ces derniers (la question est rhétorique)? J’accepte donc d’aider mes amis polonais, mais prudemment: des stacks rapprochés qui se couvrent les uns les autres, pas de pénétration trop profonde avant d’avoir assuré la région. C’est lent mais efficace: en mai 1755 on est à 80% de score de guerre quand Osmanoglu jette l’éponge. Rien pour moi (bouh) sinon le sentiment du travail bien fait et alors que j’avais porté 50% de l’effort de guerre. Ah si, des points de faveur: mais je suis déjà au maximum disponible du simple fait qu’on soit alliés depuis toujours. Tanpi.

Je conquiers rapidement un bout de Sicile et l’entier de Naples en 1754 avant qu’un an plus tard mon allié Polonais me demande de l’aider contre Lusace et ses multiples alliés – c’est une chance, l’Empereur-usurpateur en est, et je me dis qu’il y a un coup à jouer, surtout que j’ai pas mal de revendications sur le camp adverse. Memmingen tombe: rien pour moi; le Luxembourg est forcé de me donner le Messin; Dortmund, Münster, Guèldre: nada. C’est alors que je prends Oldenbourg, capitale impériale, et demande à Lusace une paix séparée… où elle m’accorde le territoire d’Oldenbourg! L’Empire se retrouve sans Empereur, et me voici promptement réélu (et comme je ne suis pas rancunier je libère Oldenbourg sans le légitimer – de toute façon je n’avais pas la continuité territoriale.

Premier geste impérial – nommer Wurzbourg comme électeur, c’est un évêché, lui au moins n’essaiera pas de prendre ma place (il ne peut avoir d’héritier et donc n’est pas éligible). Une fois cela fait je dépense l’autorité impériale accumulée par mon prédecesseur pour réformer le Hofgericht (ce qui se traduit par -10% pour la légitimation de provinces). J’attaque ensuite la République de Constance, que je re-royalise et surtout convertis au Protestantisme avec son alliée Goslar. Puis vient la Pièce de Résistance: en janvier 1762 j’attaque l’Espagne. 

Cela a pour effet, pour une raison qui m’échappe, d’encourager plein de petits membres de l’Empire à rejoindre une coalition contre moi. Comble de malchance, les Espagnols n’ont pas leurs troupes à l’autre bout du monde dans une quelconque guerre coloniale, mais chez eux en Europe – et donc gros stacks de 100k hommes, voire plus, à affronter sur leur terrain. Leur marine est gigantesque (200 et quelques navires, sans compter les colonies) et pulvérise mes petites galères dès que je mets le nez hors de mes ports.

Il n’empêche que six ans plus tard, je confisque toute leur côte méditerranéenne, le Labourd (pour rester à côté de ce qu’il reste de la Frônce métropolitaine) et exige des réparations. Tout ça pour 73% de score de guerre, mais quand même aussi près de 1.6 million de morts au total (dont les ⅔ par attrition en ce qui me concerne).

L’objectif suivant sera logiquement la Tunisie pour finir de boucler la Méditerranée occidentale, mais je prends d’abord six mois pour mater et convertir les hérétiques de Trêves et Lunebourg (et donc gentiment augmenter l’autorité impériale).

Je me lance au printemps 1771. Les Ottomans ont 25’000 ducats de dettes et ne bougent pas, les Moghols ont 993k troupes et acceptent de défendre leur allié tunisien… sauf qu’ils refusent le combat. La Tunisie est rapidement prise, mais de troupes mogholes on ne voit toujours rien. L’Empire est il est vrai aussi en guerre contre les petites Maldives (qui avaient déjà fait plier les Espagnols on ne sait comment), et là on dirait que c’est rebelote. Du coup je m’enfonce dans la Perse vide et j’accumule du score.

Mon Empereur à moi passe l’arme à gauche en 1773 et un petit Friedrich 0/3/3 est annoncé pour sa succession. Ce n’est pas terrible: je le déshériterai dès la paix signée. En attendant, je démarre le huitième et dernier groupe d’idées en prenant l’Espionnage (groupe diplomatique, donc).

La paix arrive au final assez vite dès que j’obtiens une paix blanche des Moghols et en dépit du stackwipe peu glorieux d’un corps expéditionnaire que j’avais envoyé prendre leur capitale. Seuls, les Tunisiens lâchent alors une bonne partie de leurs côtes ainsi que la Sardaigne, la Sicile et, c’est important pour l’avenir, leur alliance moghole:

Me repose-je? Non! car j’apprends que le Royaume-Uni a hérité de la Scandinavie et que la République des Deux-Nations leur a, à juste titre, déclaré la guerre. Je me joins à eux, c’est mon droit de Grande Puissance. Les combats sont rudes – j’y perds plusieurs stacks imprudemment isolés, mais je repousse également des débarquement à droite et à gauche. La marine britannique me met en pièce. Je trouve cependant qu’on progresse en Laponie, qui nous permettrait à terme de prendre Stockholm par le nord, mais les Polonais lâchent l’affaire au bout de cinq ans à peine. On se retrouve du coup avec des Britanniques (et leurs séides nordiques) de l’Atlantique à l’Altaï (voire au-delà).

De dépit, je déclare la guerre aux Réformés brandebourgeois, alliés aux tout aussi réformés Lunebourg et Lusace. Ce dernier faisait face à un soulèvement paysan, et est conquis dès que mes troupes arrivent. Paix conclue en deux mois à peine (je ne demande que la conversion), probablement un record. Les autres suivent rapidement et, comme il faudrait 126% de score de guerre pour convertir les Brandebourgois, je les force simplement à lâcher une dizaine de provinces à leurs voisins. Plus faibles, le score nécessaire pour les convertir sera de 60% à peine la prochaine fois.

Je me rappelle que je suis censé avoir la France comme vassale, mais sa capitale est désormais dans les Iles de la Sonde! J’attaque les Maldives pour leur confisquer une ile au milieu de l’Océan indien et que j’utiliserai comme étape pour ma prochaine offensive (plutôt que d’essayer de téléporter mes troupes depuis l’Europe). Je passe une nouvelle réforme impériale (freiner la Diète, soit +25% de croissance de mon autorité), et j’attaque enfin la pauvre Frônce en 1782. Elle sera sous ma coupe le 13 mai 1784 (avec donc les États pontificaux et le Brabant, qui compte comme un État allemand): objectif accompli.

Par contre vu qu’il étaient également en guerre contre leurs voisins (Bone, Button, Tidore), j’hérite du conflit des Français qui est réglé en quelques mois.

Mon problème par contre c’est que mon impératrice meurt et que sans elle c’est beaucoup plus dur de faire des enfants. Je me résous donc à nommer un héritier (au prix de 20 prestige et 20 légitimité), un petit Otto (0/3/3) qui j’espère prendre le pouvoir le plus tard possible (surtout avec sa légitimité à 25).

Le temps de regrouper mes troupes et en 1785 je me lance contre les Ottomans (avec Tombouctou et le Maroc comme co-bélligérants) et Malwa (gros morceau mais loin) et Tunis. Objectif: étendre l’Empire en chopant quelques provinces européennes (et annexer Tombouctou et le Maroc, qui ne servent à rien).

Tunis tombe la première et perd toute sa façade méditerranéenne. Suivent le Maroc et Tombouctou, absorbés comme il se doit. Malwa envoie des troupes, beaucoup, mais par un des mystères que seule l’AI comprend, tout le monde se concentre sur la Suisse sahélienne.

Divide and conquer, je prends ses stacks un par un et ça m’amuse, sauf que des rébellions se font jour (presque 300k de mécontents) en Égypte occupée, et je me dis que ma vie sera plus simple si je prends ce que je peux et laisse les Turcs gérer leur bordel. Bilan des courses: un peu de Balkans, un peu de Grèce, un peu de côtes africaines, un peu (1’500 quand même) d’argent, et la rupture de l’alliance avec Malwa:

Mais je me retrouve quand même avec 132.5% de surexpansion pendant quelques mois.

Mon roi passe l’arme à gauche: régence pour les cinq prochaines années, on ne peut rien faire à part s’entraîner. Aucun de mes alliés ne déclare de guerre, tout est calme. Mais le 22 juin 1797, Otto II arrive enfin au pouvoir (avec un event qui lui permet d’être 2/3/3 au lieu de 0/3/3), et je passe l’Erbkaiserturm qui me permet d’avoir désormais la transmission héréditaire du titre impérial: plus besoin de se forcer à être sympa avec les Princes!

Je déclare la guerre à la Sardaigne, qui n’appartient pas à l’Empire et que j’aime beaucoup en temps que destination de vacances, mais bon voilà j’ai des priorités. Je déclare aussi la guerre à l’Albanie (et à la Crête), et par le jeu des alliances et cobélligérances me retrouve donc en guerre contre une petite dizaine de nations qui ne feront pas le poids.

Otto se marie et l’AI me propose de nommer l’héritier qui lui naît… Friedrich (5/0/2). Pendant ce temps les Ottomans doivent céder une dizaine de provinces à l’Empire moghol et ses alliés d’Aksoum. La Crète (juin 1798) puis la Provence (juillet) sont annexées. Urbino est donné à mon vassal papal en août. Cilley me donne les quatre provinces qui forment sa façade adriatique en septembre. Palatinat et Brunswick sortent en octobre en échange de réparations. L’Albanie est absorbée en novembre 1798, ce qui conclut la première de mes deux guerres, mais me porte aussi à 80% de surexpansion alors qu’il me reste encore la Gascogne et la Sardaigne à absorber. Je prends la Gascogne (02/1799) avant de réaliser que la vassalisation est une option, sort que j’offre aux Sardes le lendemain, conversion au Protestantisme en prime. Je suis à 132% de surexpansion, je n’ai pas trop de points admins à utiliser pour légitimer mes nouvelles acquisitions, je me prépare à quelques années compliquées.

Une petite coalition s’assemble contre moi, mais je n’en ai cure: je décide surtout d’imposer la paix à Münster, qui tente une conquête de la Frise et ce faisant crée de l’instabilité dans l’Empire et m’empêche d’accumuler autant d’autorité impériale que je ne le devrais. Il refuse, et me voici donc partie prenante au conflit. Les Moghols revendiquent pendant ce temps l’hégémonie économique – ils sont plus riches que moi alors que je contrôle les deux noeuds terminaux de Gènes et Venise, je suis vraiment une pive au niveau du commerce, je ne vois que ça comme explication.

Des séparatistes se soulèvent en Crète, mais sans avoir les troupes pour mener le siège de la forteresse locale ils abandonnent immédiatement. Je crois que c’est la première fois que je vois ça:

Münster lâche l’affaire (et deux provinces) en septembre 1800, j’oblige la Frise à en rendre une et tout le monde rentre chez soi. Début 1803 je peux de nouveaux attaquer les Ottomans, ce que je fais, et en tout juste 24 mois j’agrandis encore mon domaine à leurs dépens: une quinzaine de provinces (dont Jerusalem), et une trêve jusqu’en 1817 qui devrait me permettre d’en mettre une dernière couche avant la fin de partie. J’arrête avec 77% de score de guerre et de la marge, mais d’un autre côté ça me porte déjà à 106% de surexpansion, je décide donc de restreindre ma gourmandise.

Je lance l’annexion de mon vassal papal, propose à l’électeur corse d’être son suzerain (il accepte), et essaie d’imposer la paix au Mecklembourg qui fait la guerre dans mon empire alors que je n’aime pas trop ça: il refuse, et le voici pris à le regretter en moins de 18 mois. Tout ça donne le temps à mes récentes acquisitions d’être légitimées, et je lance donc la construction du Canal de Suez, essentiellement parce que j’ai les sous et je ne sais quoi en faire.

Le 25 octobre 1812 j’ai toutes mes techs au maximum (32/32/32). Il reste 9 ans de partie, il va donc falloir jouer finaud.

Je déclare la guerre à Tunis, alliée aux puissants Moghols. Les Tunisiens sont rapidement balayés, et je prends une paix a minima (2 provinces) au bout de 18 mois: étant dans le camp des perdants, l’Empire moghol perd son hégémonie et je revendique celle-ci dans la foulée. Le 20 juillet 1816, je peux enfin révoquer le Privilegium de non Appelando: tous les princes de l’Empire deviennent mes vassaux directs (à part une poignée de récalcitrants)

Bon en fait non, c’est plus de la moitié de l’Empire qui a claqué la porte. Ingrats. J’aurais du attendre un peu que mon autorité augmente et qu’ils soient tous convaincus de la pertinence du geste.

Bref. En mai 1817 je peux enfin réattaquer les Ottomans et je ne m’en prive pas. Fun (?) fact: ils refusent de se défendre et laissent leur Très Gros Stack (240k) regarder leurs provinces être capturées.

En février 1820 je décide finalement d’arrêter d’attendre qu’ils viennent se battre et offre la paix (pour 88% de score de guerre et après quasiment zéro combats. Je finis la saisie du pourtour méditerranéen, et libère Bulgarie et Valachie.

On est en 1819, il ne reste pas grand-chose à faire, je décide de la fin de partie.

Bilan en 1821

J’ai créé un état-client autour de la Méditerranée, mais la blague fonctionne moyennement.

1ere grande puissance et seul hégémon. 5e au score avec 13’362 points.

Économie: +1105.35/-968.65 (soit +136.70/mois). 100% des terres de la couronne sont à moi. Tech 32×3, innovation 100.

Diplomatie: une flopée de vassaux et moghols, espagnols et ottomans comme rivaux (espagnols et ottomans comme ennemis).

Dans le monde 

Enaurme Scandinavie, dans une union personnelle avec la Grande-Bretagne et seulement 19% de désir de liberté (tous ses territoires sont vides et peu developpés). Shun a consolidé le mandat céleste (4 réformes sur 5, 33% de mandat), les Moghols vont de l’Arabie au Tonkin. La Corée a mangé un Japon devenu, par la force des choses, sibérien.

635k de réserves alors que je n’en ai que 563k en théorie (pourquoi ça et pas le contraire? Je l’ignore). 607régiments sur 835 disponibles.

La Suisse à l’Ouest, Aksoum à l’Est, l’Espagne au Centre et Sud de l’Afrique.

Rien de bien surprenant dans les Amériques, sinon le Canada qui a pris son indépendance de la France et les USA qui dominent la côte Est.

Australie britannique, Indonésie pasai, Bornéo pour Lanfang (qui dans mes souvenirs commence avec une seule province en 1777, donc bravo, à moins qu’il n’ait été formé par un autre). Une partie de l’Indochine est moghole.

Les Protestants en Europe centrale uniquement ok c’est historique, mais plus d’orthodoxes avant d’avoir passé l’Oural, c’est surprenant. Les Hindous ont également viré les Sunnites du sous-continent indien. L’Anglicanisme n’a pas eu lieu.

Le bilan de la partie

Les objectifs

ObjectifDate ErdrokanPointsDate PopoPoints
Convertir la province de Rome au Protestantisme (ou foi réformée)29.06.1726116.07.16212
Avoir toutes les idées nationales suisses19.04.1594131.12.15532
Être une grande puissance.2.04.1511101.10.15022
Prêter une compagnie mercenaire aux Etats du Pape (10 régiments minimum) sans dépasser sa limite terrestre1550 ?103.12.14832
Avoir 30’000 ducats en banque sans emprunts01.04.1722201.02.17134
Finir les missions suisses31.01.1740203.02.17104
Devenir empereur du Saint-EmpirePas intéressé 003.01.16784
Chaque province de Romandie + Suisse a au moins 26 de dev29.09.1648210.01.16144
Switzerlake : 99 provinces sans accès à la mer16.01.1670311.04.16436
Avoir simultanément la France, les États du pape et Brandebourg/Prusse (ou à défaut, tout pays allemand) comme vassaux04.04.1767613.05.17843
Posséder légitimement 5 provinces aurifères hors Nouveau monde et Australie 22.07.1774321.04.16566
Total2239

Erdrokan, le mot de la fin

En commençant, mon principal objectif était Switzerlake, que je trouvais déjà pas évident à faire. Du coup, je suis bien content de l’avoir obtenu même si ce fut difficile et que rien n’est allé comme prévu (EU4, quoi). Les autres objectifs m’intéressaient moins (même si je les ai acceptés) et je m’étais dit que je verrai si je prendrais des provinces côtières même si cela allait contre mon but de partie (et rester roleplay, ça peut être fun aussi). Finalement, je me suis laissé aller à conquérir un peu plus loin et à obtenir quelques objectifs même si je ne visais pas du tout la victoire (ccçqs’a). Je pensais avoir fait tôt pour les 30’000 ducats et en fait non. En revanche, j’imaginais pas avoir eu les 3 gros vassaux en premier. Comme quoi.

Comme indiqué pendant toute la partie, j’ai découvert le jeu république et j’ai beaucoup aimé ça (au point d’abandonner un objectif) en plus d’être roleplay avec la Suisse. En axe d’amélioration dans mon style de jeu, il faut que j’ose donner des privilèges qui donnent +1 point de monarque par mois au moins au début. Le hic, c’est que cela fait baisser les terres de la couronne et que si on est sous les 30%, cela fragilise énormément le pays. J’ai de mauvais souvenirs de notre partie commune danoise à ce sujet. Sinon globalement, ça va (pour un niveau de jeu correct, s’entend)

Bravo à Popo pour sa victoire !

Popo, le mot de la fin

J’avais tenté plusieurs fois Switzerlake et ça s’était à chaque fois conclu assez rapidement par une fessée: je suis content de voir que j’ai bien progressé. Cela étant dit, je dois bien admettre que passer par l’Afrique pour l’obtenir est plus dans la lettre que dans l’esprit: ayant tant lutté par le passé pour l’avoir, je dois bien reconnaître que gagner de cette manière-là est un peu doux-amer, et quelque part au fond de moi je sais que je n’ai pas vraiment gagné.

Les autres objectifs étaient sympas, on avait d’autres candidats assez funky (genre « premier producteur mondial de vaches ») mais bon voilà, on peut pas tout avoir et de fait une fois lancé je n’ai pas trop cherché à les avoir.

Pour le reste, les nouvelles mécaniques impériales (j’avais joué l’Autriche il y a très longtemps, et sans le DLC Emperor) sont intéressantes, même si comme d’habitude elles sont trop pointues pour être jouées en dilettante: la preuve en étant la dislocation de l’Empire dans les 10 dernières années de jeu, lorsque trop gourmand j’ai forcé bien trop de pays à me quitter en actionnant la réforme de vassalisation. Dans l’ensemble une bonne partie, donc, où je ne suis déçu que par moi-même.

Le score

1 point pour Popo sur cette partie

Classement général des parties : Popo 3, Erdrokan 1. Le premier à 5 l’emporte.

A bientôt pour une prochaine partie