Rimworld, ton univers impitoyable ! Cassandra Classic n’a pas attendu longtemps pour frapper. Pas de gros uppercut, mais une série de jabs qui a mis la colonie à genoux. Mais voyons plutôt, et parlons de relations sociales.

Je n’ai pas encore pris le temps de vous parler d’Eugene, le labrador retriever de la colonie. Il est l’animal de compagnie de Mila, et nous aide notamment en portant du matériel ou en nous défendant contre des animaux hostiles. C’est un sacré atout pour nos naufragés, qui y sont tous attachés, mais particulièrement Mila, bien sûr.

Il y a de l’eau dans le gaz entre Kaleun et Fisher, en revanche : ce dernier est un gros relou, qui la « drague » avec insistance alors qu’elle est asexuelle. Evidemment, elle le rejette à chaque fois, et il finit par le prendre mal. Il la poursuit à travers la base en l’insultant, jusqu’à ce qu’elle cède et qu’ils en viennent aux mains. Mieux équipé, plus doué en corps-à-corps, Fisher casse la figure à sa capitaine. « Kind », mon cul.

Pendant la convalescence de Kaleun, un raid mineur est géré par les deux autres colons, avec l’assistance du fidèle Eugene et d’un alpaga. Mila récolte des plantes médicinales, toujours accompagnée par Eugene, et deux thrumbo débarquent. Ce sont des créatures pacifiques mais les plus formidables adversaires du jeu pour les chasseurs. Nous allons donc les laisser en paix.

Peu après, une caravane d’un village voisin est de passage, et nous leur vendons les armes récupérées sur les cadavres de nos assaillants récents. Un nouveau pillard débarque, avec un arc cette fois, et il est éliminé par Kaelun sans difficulté particulière. Des orages provoquent des incendies dans le nord, et un léger défrichage les empêche de progresser jusqu’à nos cultures. Au niveau des relations entre colons, Kaelun en veut à Fisher, mais celui-ci semble avoir fait son deuil… temporairement.

Nous recevons également un message d’un vaisseau ami, posé à l’autre bout du continent : Charlon Whitestone. C’est une des conditions de victoire du jeu : voyager jusqu’à lui, puis se défendre d’adversaires voulant en prendre le contrôle, pour enfin s’envoler une fois les moteurs activés. Mais nous allons plutôt tenter d’en construire un nous-mêmes. Jusqu’ici, tout va à peu près bien, mais évidemment, tout cela ne peut pas durer.

Premier problème : une maladie s’étend sur notre culture de riz. Il faudra tout couper avant de replanter. Mais soudain, c’est le drame : alors que Mila tentait d’apprivoiser un muffalo, il se révolte ainsi que deux de ses congénères, et l’attaque et la rend inconsciente. Eugene tente de s’interposer, mais il est tué par la bête !

Kaleun et Fisher se ruent à l’extérieur pour maîtriser les muffaloes. Fisher, au corps-à-corps, fini par s’effondrer, et c’est de justesse que Kaleun finit par abattre le dernier muffalo sauvage. Elle ramène ensuite ses compagnons à leurs lits et leur applique, plutôt mal, les premiers soins : ce n’est pas une spécialiste de la médecine.

Mila est traumatisée par la mort de son fidèle compagnon. Elle enchaîne les crises et dépressions, et devient totalement incapable d’assumer ses tâches (cuisine, agriculture).

Un village voisin nous suggère de porter secours à une personne blessée à quelques heures ou jours de marche du village, mais nous ne pouvons pas nous le permettre pour le moment.

La maladie s’étend au reste de nos cultures, avant qu’un raid (le premier d’un personnage armé d’un équipement moderne) doive être géré par nos trois héros. Avec un habile encerclement, il est géré, malgré la blessure de Fisher.

Enfin, l’été s’achève alors que les cultures sont toujours au point mort : Mila reste prostrée, mais nous avons heureusement des réserves de riz. Une bonne nouvelle toutefois : nous avons acquis la technologie de la géothermie, et notre générateur est construit le dernier jour de la saison. L’espoir fait vivre.